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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, mars 05, 2011


Brigetoun, café et tartine engloutis, pieds au chaud et en confort, a tenté de redonner volume normal au petit pois qui ballotait dans sa boite crânienne, de calmer carcasse qui grognassait et un peu plus, et de lire, en prélevant et notant des bribes, pour aider ses souvenirs, selon sa bonne ou mauvaise habitude, tout ce qu'offrait le cru de mars des vases communicants (mais je vous conseille plutôt le regroupement par Pierre Ménard sur http://www.scoop.it/t/les-vases-communicants )

Candice Nguyen http://tentatives.eklablog.fr/candice-nguyen-dans-des-matins-au-bord-de-la-mer-vase-communicant-de-m-a3063753 partant du même texte de Rilke que Christine Jeanney, et retenant ces mots « des matins au bord de la mer » : s'y met, vieille dame, et ses souvenirs
« J'ai déjà bien assez de mon corps pour me rappeler les choses. Mes articulations, mon dos, mes jambes, oh c'est bon c'est déjà bien assez de souvenirs comme ça pour moi. Ça se perd pas dans les tuyaux ça. » et le remords d'avoir voulu trop apprendre aux enfants au risque de les empêcher de s'émerveiller « devant la simplicité de la vie elle-même. »
et
Christine Jeanney http://www.theoneshotmi.com/2011/03/chambres-calmes-et-contenues.html : « des jours passés dans des chambres calmes et contenues, à des matins au bord de la mer, à la mer elle-même, à des mers, à des nuits de voyage qui frémissaient très haut et volaient avec toutes les étoiles »... les phrases de Rilke entrainent les souvenirs et c'est une enfance merveilleuse, créatrice, qui vient
« je devise avec moi, nous sommes deux et celle qui ne mange pas lutte contre les aspérités du monde pendant que l’autre écoute sa voix dans le magnétophone avant de détruire la bande par accident, »

deux poèmes, un vieux banquier qui avance l'air furieux, et la marche
« Au détour d’un sentier

une phrase fuse
puis une autre

le dialogue s’engage, ardent

les scènes se succèdent

les mots bataillent, désarmants »
et
Écrire le minimum
« Rester toujours au seuil d’une rencontre possible. Pour nous tirer de là. Que nous nous étonnions, d’un concentré d’enfance. »

à partir d'une phrase de Louise Warren "Sans fenêtre il n’y aurait pas de monde"
devant des photos, qui se regardent elles-mêmes (mais les photos ne sont pour nous que quelques mots assez énigmatiques)
« Elle voit des voies où ne pas s’engager, les interdictions tombent en panneaux prédécoupés. Des tu ne en queue leu leu. Elle dit qu’elle ne préfère pas commenter, qu’elle n’est d’ailleurs pas là pour ça »
et
à partir de la même phrase, lue en attendant J, ce qui amène donc à regarder par le velux du grenier, les images de femmes avec bière, avec lessive, mais
« Personne ne nous regardera plus de cette façon-là, dites-vous au nuage de lait, pas même ce bébé nu soutenu d’un côté par les deux mains d’une femme (sans visage) et de l’autre par deux mains d’homme (sans visage non plus), ce nouveau-né souriant et tatoué sur tout le corps, windows sur le front, une virgule sur une joue, clic-clac-kodak sur l’autre, Ronald sur le ventre, d’autres logos que vous ne reconnaissez pas sur le torse et les côtes, celui d’un soda rougéblanc sur la main gauche et d’une marque de baladeurs mp3 sur la cuisse droite. Vous ne verrez plus le monde de J. tel que vous l’avez connu. » un très beau texte, construit et qui semble venir naturellement.

en écho au nom du blog de Guillaume Vissac : la tentation de fuir, ces mots dans le crâne d'un assis devant sa machine branchée sur le réseau. Fuite dans l'écran, fuite par la porte, fuite par les rêves, mais trop d'avant, pas assez dur pour la fuite
« Et tu fais la liste de tes tentatives, des autres pièces où tu as pu t’installer, des autres couloirs, de l’autre côté d’autres cours, et le même ciel gris ou son absence. « Il n’y a pas de dehors », tu te souviens d’une conversation, une fois, avec un de ces types qui parfois – comme d’ailleurs toi-même parfois –, entrent dans votre pièce, et puis repartent »
et puis tous les sens du mot jusqu'au point de fuite des tableaux, mais.. ne plus se fier à cela, bouger, un peu.
Guillaume Vissac http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article2455 : bureau, trop d'heures, un salon pour récup, la boite qui ne va pas si bien, et la phrase du coach, pas comprise, à laquelle on repense et ce sont des licenciements – s'aider, la musique pour les trajets – faire attention à ses mails
« Le Coach à l’autre bout de l’open space m’a dit de venir car il voulait me parler. M’a demandé de nettoyer ma boite de mail, n’importe quoi qui serait pour moi, pour nous, pour lui compromettant. Il m’a dit faut partir du principe qu’il peut se pointer demain et tout nous prendre »

fraternité avec les morts
« Ils parlent quelle langue, les morts ? Personne ne t’a appris leurs mots. Personne ne t’a montré quels gestes. Tu ne sais que leur enchaînement. De lèvres muettes en corps raidis. »
et
Jean-Marc Undriener http://www.àchatperché.net/spip.php?article271 (je ne saurai jamais faire un lien vers ce blog)
longue lutte de l'insomnie (assez courte en fait, mais qui avance si durement dans les mots)
« quand dans la nuit c’est braqué contre elle qu’on avance encore, aucun recul non, aucune trêve : avancer contre, n’accepter rien, dans la nuit quand ils gèlent dans le flou, les yeux & que ça ne vient pas, alors »


un triptyque malicieux et
« Il n’avait fallu rien moins que 16 volumes du dictionnaire de la langue du XIXe et du XXe siècle (1789-1960) – « Trésor de la langue française », édité par le Centre National de la Recherche Scientifique – pour oser inventer mon propre monde en parcourant les définitions des mots comme on découvre un paysage à bicyclette. »
et
philosophe sur la tristesse de l'homme quand le ciel s'assombrit, son regret de ne pas avoir pris temps « Or c’est à l’instant même qui précède la saisie de ces secrets que la vie le quitte traîtreusement, inévitablement, sans défense.

chante une légende, celle d'hommes Haydigan' et puis Sagan ', des os, du chant, d'un figuier, d'une femme et d'Isaanatcha'
« Sagan’ entendit-il son cri ? Il monta dans les branches du figuier et, de mois en mois, de branche en branche, il parvint au regard d’une femme qui là-haut l’attendait l’attendait quand elle le vit si haut tant près d’elle elle rompit la toile, rompit les os, et se précipita dans le silence. »
et
parle à et de « écriture ou poésie, qui te nomme ?, Tu es sans nom »
« Comme à chaque phrase renouvelée, tu marches sur de vieux trottoirs inconnus, créant la ville nouvelle, par ta simple présence qui l’efface aussitôt. Tu es une ville qui flotte sur l'horizon."

savoir où on est dans le métro : à l'endroit usé par les doigts sur la carte, autrefois, mais plus depuis qu'elles sont plastifiées
« Mais nous? Nous nous sommes encore fabriqués, du moins je veux le croire, sur le modèle ancien. Reproduits à autant d'exemplaires que nous comptons de stations. Pointés, désignés, pour des besoins de repères évidents. Usés d'être touchés... »
et
Christophe Sanchez http://petiteracine.over-blog.com/article-corps-d-eau-par-christophe-sanchez-68431263.html : l'eau dans le corps, l'eau sur le corps – c'est superbe
« L’eau comme un océan intérieur, souple aux tempêtes, roide au débordement »

réfléchit à partir d'une phrase de François Bellanger : « et si la ville devenait un immense stade » (rollers et autres) à la marchandisation de l'espace public ou son appropriation par les citoyens
Intéressant mais si « Sur le versant de l’appropriation de la ville par les citoyens, un certain nombre d’enquêtes pourraient être menées sur les pratiques sportives utilisant la rue comme espace de jeu. » mon humeur de piéton en guerre (souvenir parisien) usante pour se préserver des vélos et rollers aurait tendance à revendiquer que comme la liberté l'appropriation s'arrête au respect du droit de l'autre à s'approprier la ville - na
Mathieu Duperrex de Urbain trop urbain http://runningnewb.wordpress.com/2011/03/04/stadio-dei-marmi/
évocation du stadio dei marmi (stade des marbres) en strophes alternant la réalité d'une athlète et la phraséologie qui loue en elle la jeunesse du peuple italien
« Sa mère — d’un sein de marbre — morte entre temps. C’est fini le temps des parents. Comme au banquet de pierres, elle regarde la cinquante-neuvième statue, celle qui la sépare pour toujours de la chambre d’appel rêvée. L’enfer est blanc. C’est fini »

à travers une ville sans nom, à travers un écran où les mots disent cela, lire les trajets, lire l'aube, le jour, la nuit, à la recherche de vous, de la compréhension de vous, (et l'écho des textes d'Arnaud Maïsetti)
« Je reste au bord d’une fenêtre suspendue dans le noir .Vous sortez, à chaque pas vous creusez l’infini des métamorphoses. Vous marchez maintenant vers la ville aux remparts. Ciel. Arbre. Rue. Visage. Escalier. Porte. Fenêtre. Fenêtre allumée. Fenêtre allumée. »
et je reprends à mon compte ces mots que n'aurais su trouver
et
corps sauvagement sans protection autre que sa présence, trop socialisé, trop séparé de la terre, dans la peur et fuite de l'autre « on s’est vu et on a immédiatement su qu’on était là pour la même chose, on a vu l’un dans l’autre la peur absente en soi, alors on n’a pas approché, et chacun de notre côté partis pour continuer à transporter nos corps d’un endroit du monde à l’autre loin », sauvagerie dans la rencontre des corps, dans les mots, sauvage tendresse

Morgan Riet dont le texte n'a malheureusement pas pu être mis en ligne (les aléas des connexions)
et
« Miro et voyelles» (mais Picabia refuse Miro)
pour éviter ce jour où elle n'aura plus rien à dire, plus de mots, lis, avale des kilos de papier
« Mes yeux, ma bouche, mon nez : je veux tout barbouiller.

Etaler sur ma face, ma gueule de limace, les mots lus, entendus, mal compris, en désordre, recrachés, de travers. »
mais cela dégorge, rancit ses mots.

un poème à la disposition très travaillée, et importante, que Blogger ne peut que trahir (et que donc je prends comme image – cliquez pour lire)
« le monde s'enfonce avec »
et
en réponse,
« Toute ces tensions, toute cette attention
pour ourdir du silence, du désintéressement. »

Maryse Hache http://abadon.fr/spip.php?article72 : la poésie du jardin à l'heure discrète de l'annonce du printemps, et des incursions dans la coulée de cette description de la voix de celle qui dit
"par-delà les bois, par delà l’hiver, …, je t’envoie mes seins dans leur papier de soie entièrement copiés sur l’envers de mes phrases

au milieu du brillant vert des feuilles

camelia laisse voir touches de rouge

au pied des rosiers encore nus

feuilles de myosotis

feuilles de giroflées"

et
phrases qui se suivent, frappent, reprennent, en strophes, pour dire « ici » belle terre ingrate, lande,
« hostile beauté de ces parages sans monde : pourquoi l’être dans ce qu’il a de plus blessé, de plus orphelin, trouve ici précisément, un asile ? »
et c'est superbe.

nous invite à une belle promenade par beau temps (photos splendides) dans Pau.
« Fidèle, le ginkgo biloba veille. Le jour commence juste à poindre. »
et
en souvenir d'une qui est tombée pour la première fois en mars, les rues de Paris qu'elle a aimée, et les objets
« le soleil qui brille aujourd’hui comme ce jour-là, vers dix heures, en route pour Neuilly, dans cette voiture dont elle m’avait offert la moitié, « laisse coco » m’avait-elle dit au téléphone, coco, poulette, ces surnoms qu’à présent, presque vieux, me font sembler d’un autre monde »

il y aurait eu possibilité d'arrêter ou de changer, parce que trop, et sans fin, et puis le début de la fin de l'apaisement, la tentative de retour en haut,
« Définir le vent.
Tenir si possible.
brèche sauvetage empaquetage terreur mise à nu et mise à distance parfois c’est tout comme »
et
Franck Queyraud http://fenetresopenspace.blogspot.com/2011/03/le-souffle-par-franck-queyraud.html – j'aime – épuiser le mot, le mot mer
« Voir la mer. Imaginer des pas qui viennent et puis… sourire d’un coin de bouche à l’approche de la bien-aimée. Etre dérangé. S’apaiser. Sentir la curiosité pointer paradoxalement son petit nez camus. » et puis, quand lucidité s'invite, voir le ciel

Dominique Hasselmann (texte)et Dominique Autrou (photo) http://dh68.wordpress.com/2011/03/04/triangulation-des-sentinelles/ ou même texte et même photo http://autrou.eu/2011/03/04/triangulation-des-sentinelles/
un monde qui a tout perdu, ou presque, monde soumis aux règles, aux signaux, au pouvoir anonyme, monde d'un homme sur une autoroute
« Des flics à tête isocèle viendront s’enquérir de ma santé : la réponse est inscrite sur les murs (défense d’afficher, loi de 1881), sur les panneaux et sur tout ce qui est planté désormais dans les champs. Les betteraves ne sont plus tranquilles, les mulots se sont enfuis vers la ville, tout a rétréci à vue d’œil : le regard lui-même s’ouvre de manière intermittente avant de se fermer sur des souvenirs d’allure photographique. »

deux poèmes : « disparaître »
« devenir de plus en plus
petite
insignifiante
jusqu’à disparaître
complètement »
et « souffler sur la poussière »
« Elle a parfois la vie qui griffe
à se retrouver coincée
entre les lignes serrées
d’une histoire inscrite
sur le vif de la peau »
et
Vincent Motard-Avargues http://monnuage.free.fr/
deux poèmes : « humain »
« regard baissé

sillonne la ville

ce musée d'art contemporain

qui s'ignore »
et « Nouvelle France »
« Nike blanches

immaculées

neuves ou presque

aux pieds »

avec un enfant, sur une plage, et c'est merveille, attention, délicatesse
« Avec une infinie délicatesse - une délicatesse que je ne croyais pas possible pour une enfant de ton âge - un à un, solennelle, tu jettes à la mer les merveilleux coquillages que tu avais si chèrement glanés. »
et
à partir de la même photo, de Louise Imagine, parle à, se souviens de toi qui courais, toi à qui elle dit de courir sur une plage
« Cours … ne t’arrête pas, ne t’arrête pas de courir dans mon souvenir, viens prendre place au creux de l’hiver sur l’écran de mon ordinateur… pourquoi mes souvenirs sont-ils aussi lumineux dès que tu y passes et soulèvent-ils le voile du réel brumeux que l’hiver a fait tomber sur nous ? »

Et puis, le plus beau des échanges of course, entre Kouki qui me dédie un chant pour la paix
« imprégnant le corps
au bout des pieds
qui dit pareil
mais d’un autre ordre
silencieux
revient comme la mer
nous dépasse
un océan », juste là, en dessous
et Brigetoun qui, chez Kouki, regarde Vivien qui fait retraite et va jusqu'à la paix totale. http://koukistories.blogspot.com/2011/03/vases-communicants-texte-de-brigitte.html
« Il avait transporté un des bancs de la cuisine dans la grande pièce à l'ombre rose, mais il s'asseyait généralement sur le sol, dos au mur, et il regardait les trois fines bandes de lumière qui arrivaient à se frayer passage par les petites fenêtres, se glissaient le long des profondes embrasures et lentement, extrêmement lentement, imperceptiblement, accompagnaient le passage des heures par une reptation sur les dalles. »

Lu tout ceci, sauf les deux non encore publiés, en urgence dans la matinée, - trop goulue suis - et puis ai passé l'aspirateur, ingéré des pâtes, et me suis accordé ce qui devait être courte sieste, ce qui s'est révélé profonde et longue plongée, dont j'ai émergé vers 17 heures 30 avec l'impression vague que j'oubliais quelque chose.
Une demi-heure plus tard, mais il n'était plus temps, j'ai réalisé que les deux billets pour des spectacles de danse qui me restaient, après mon ratage de mardi, étaient pour vendredi et samedi, et non samedi et dimanche (de toute façon j'étais bien trop ouateuse). Reste à espérer que j'arriverai à en profiter aujourd'hui.

15 commentaires:

joye a dit…

Une belle sélection, comme d'habitude !

Et de superbes Mukluks sur la première photo ! Waouh !!!

tanette2 a dit…

Le petit pois dans ta tête et ta carcasse qui grognassait ne t'ont pas empêchée d'écrire un long et beau billet. J'envie tes chaussons et cette belle carafe qui apparaît de temps en temps.
Te souhaite un beau spectacle de danse aujourd'hui.

D.Hasselmann a dit…

Quel travail ! Cela mériterait en tout cas un billet gratuit pour "Les Pénitents blancs" !

cjeanney a dit…

Magnifique comme d'habitude (la faim d'aller voir la recension de Brigitte au saut du lit fait aussi partie du plaisir d'après vases) :-)

JEA a dit…

Allez, un fauteuil pas trop de sclinboigne, un café fumant, un téléphone décroché, un écriteau sur la porte de la cuisine : "préoccupé", deux bûches pour le feu, très bas France musique et vous suivre...

Anonyme a dit…

Tu exagères, pour un peu (comme j'ai du retard) je n'irais même pas lire les originaux :)

Brigetoun a dit…

ce serait quand même très très très dommage

crederae a dit…

merci chère Brigitte, j'ai apprécié beaucoup les mots des vases communicants et j'adore l'image des pantouffles ew cela devrait être comfortable. Il ya quelquechose de Québecois, là bien ce n'est pas surprenant-on copie ici haha.

C'est beau de vous lire encore et quelle plaisir d'entendre votre voix dans mon journal l'autre jour.

merci, belle journée magique.

Brigetoun a dit…

entendre ma voix ? vraiment ?
suis surprise là

crederae a dit…

bien j'ai le logiciel de l'imagination autrement appellé les hallucinations de l'ouïe.

Alors chante une belle chanson pour moi! haha.


belle journée magique.

arlette a dit…

Je regardais ce matin en attendant...
que les rais de lumière arrivent jusqu'au milieu du couloir , pour m'en aller c'était trop long cette attente
Curieuse coïncidence en vous lisant

Gérard Méry a dit…

Franck Queyraud aime épuiser les mots, moi les mots me puisent

Pierre R., Chantelois a dit…

Combien d'heures dans une journée, chère amie? Vous semblez multiplier le temps par deux. Votre gestion du temps est terriblement plus efficace que la mienne...

nolwenn a dit…

Merci à vous pour cette lecture-refigurative. Je crois qu'on y entend tout le monde. Vous y compris. Cette poétique me plaît beaucoup.

mémoire de silence a dit…

Belle lecture Brigitte... merci Franck ou Silence ;)