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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, octobre 20, 2012

Publie.papier – et musique


Plaisir de recevoir les livres que j'avais choisis, que je voulais offrir à mon frère et mes soeurs lors du dîner envisagé pour mes 70 ans, pour leur faire connaître un peu de ce que j'aimais dans le catalogue de Publie.net, grâce à Publie.papier. (avec grande crainte de taper à côté, parce qu'il est tellement admis depuis toujours – mais ça s'arrange – que j'ai des goûts divergents, que nous parlons rarement, ou avec de si infinies précautions que ne sommes plus compréhensibles, de nos lectures), qu'ils recevront en fin d'année.
Pour saluer cette belle idée (et l'énorme travail qui en résulte) : proposer, depuis cet été, une édition papier de textes, de plus en plus nombreux, de Publie.net – avec un principe simple : on commande un titre à un libraire (de préférence à un libraire qui en a l'habitude comme Dialogues, Vent d'ouest ou l'un ou l'autre de ceux cités sur http://publiepapier.fr/le-journal-de-bord/article/12-09-25-les-libraires-s-y-mettent) et le livre est imprimé sur demande.

On peut même, maintenant, le faire sur Amazon, qui a enfin compris le principe, un peu étrange pour leur fonctionnement, ce qui fait que ma commande - qui depuis début août était restée sans suite, à laquelle j'avais, les fonds étant rentrés début octobre, indiqué que je renonçais pour m'adresser, en rajoutant un ou deux titres pour moi, à Dialogues, ce qui a pris une dizaine de jours - est enfin honorée et j'ai reçu, deux heures après le paquet de Dialogues un second exemplaire du livre de Michèle Dujardin, que je vais garder pour moi (en grommelant un rien contre eux et contre moi qui avait dû mal indiquer mon annulation, en comprenant mieux pourquoi le remboursement tardait tant).

Sur http://publiepapier.fr., vous pouvez suivre l'aventure depuis le mois de mai http://publiepapier.fr/le-journal-de-bord/ (Brigetoun a tenté de s'incorporer dans la cohorte des relecteurs, pour découvrir qu'elle n'était guère capable d'une attention suffisante et, mortifiée, a abandonné) et surtout consulter le catalogue déjà impressionnant pour commander un des textes Publie.net que j'ai évoqué ces dernières années – ou un autre de votre choix, il y a des polars, des essais, il va y avoir des livres d'anticipation... mais je me permets de conseiller les Brefs (il y a tous mes amis ou presque)
Vous aurez le plaisir d'un livre classique, et pourrez tenter, grâce au code inclus, la lecture sur écran.
Seulement, si je suis de tout coeur avec l'équipe, si je trouve que c'est une belle aventure, j'ai trop grande habitude maintenant de lire sur écran (à vrai dire, en dehors de livres anciens, pour le plaisir de toutes les mains qui ont caressé le cuir de la couverture, je ne suis guère fétichiste du support et plus attachée au texte si ne peux faire autrement) et j'ai trop grand appétit de lecture par rapport à ma bourse et surtout à la place dont dispose pour ne pas en rester à Publie.net.
Il y a même une autre raison : suis tellement pagailleuse qu'il m'est infiniment plus facile de retrouver un texte sur le site que dans mes rayonnages.
Mais vous n'êtes pas forcés d'avoir mes défauts et il y a le plaisir du contact, de l'habitude, des deux pages, de la disposition du texte que les liseuses, quel que soit le soin mis à l'établissement des eBooks, mettent parfois à mal.

Suis partie en fin de journée, en début de nuit, vers l'opéra

pour le concert d'ouverture de la saison, - un programme de bonne qualité, hautement consensuel, sans petite audace contemporaine, qui avait appelé la foule – le théâtre était rempli (pour Marc-Antoine Charpentier, il ne l'était qu'au tiers ou un peu moins) – et je comprends la direction, mais suis un pu navrée qu'ils aient semble-t-il abandonné la petite audace consistant à mettre un peu de contemporain ou 20ème en ouverture des soirées, d'autant que cela semblait prendre - avec, en première partie, après un tour en forêt un peu mou, malgré les véhémences passagères, de l'ouverture d'Obéron de Weber
le concerto n°2 pour piano de Brahms avec comme soliste le tout jeune Adam Laloum – pas si jeune, mais qui le semble d'avantage que ses trente cinq ans environ, tignasse bouclée, annonce de barbe et air légèrement souffrant, avec une touche lumineuse et sensible, ce qu'il fallait de fougue musicale et de mélodie retenue selon les moments, un très beau son, toujours. Une belle interprétation. Le public de mon deuxième balcon était tout d'attention fervente, en plongée musicale, avec la surprise justement de découvrir son manque de familiarité avec le monde des concerts en l'entendant applaudir chaleureusement la fin du premier mouvement.
Ce qui n'a pas suffi à casser le fil avant le bel adagio (et, méfiance ou non, le chef n'a respecté qu'une pause infime avant l'allegro ma non troppo final)
Deux jolis bis que j'avoue ne pas avoir reconnu – je suppose mais je dis peut-être une idiotie qu'ils étaient de Brahms ou d'un des Schumann.

et, après l'entracte, la symphonie du Nouveau monde de Dvorak (un peu hésité à rester, mais tout de même de beaux moments, avant le tube final)

N'ai trouvé pour Adam Laloum et Brahms qu'une vidéo du concerto n°2 (et non n°1)

5 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Lecture et musique : vous aimez Brahms.

jeandler a dit…

Présentation claire, couverture aérée, belle impression: que demander de plus. Un cadeau original.
Ouverture d'une saison classique: ne pas faire fuir le badaud qui par principe est allergique au contemporain.

DUSZKA a dit…

C'est bien ça partager. Merci.

arlette a dit…

Me suis "envoyé" BRAHMS en petit rappel de toi

Pierre R. Chantelois a dit…

Je comprends que ces retards de livraison (étrange fonctionnement d'Amazon, en effet) sont un peu agaçants et qu'au final, la soirée a adouci ces petites irritations. Et une salle de concert au tiers remplie fait un peu triste.