juste images,
pensais à côté,
écoutais, lisais, réfléchissais, tentais de me faire idées, ou de
les polir, affermir au contact de, en réaction contre, en assimilation
du bruit du monde... et ce qui en résulte m'est personnel, fragile,
restera en moi, mêlé d'un peu d'ironie parfois – coupable bien
entendu, mais si peu puisque tendre, muette, et mêlée de doutes sur
sa légitimité - dans mes regards sur la ville, les gens, le monde
tel qu'il est, sans débat, le débat s'affiche partout, sans
affrontement, sans quête acquiescement, je ne veux pas empiéter –
de quel droit ? - sur celle des autres, ou me confronter inutilement.
alors juste la marche dans
l'air froid, dans le vent qui a considérablement molli ce lundi
matin, sous un ciel bleu qui peu à peu laisse grandes masses
blanches et lumineuses s'installer
marcher caressée
fermement par le vent, marcher en heurtant les rafales qui se ruent,
même si elles ne sont plus, selon la météo, que de 65 km heure
environ, et alors affermir inconsciemment les jambes et baisser les
yeux sur ce qui me supporte
voir une terrasse délaissée qui
s'est faite union, barricade
voir les oliviers qui au
fil des ans ont pris forme modelée par le vent
voir des cartons se
poursuivre, s'aplatir, glisser, venir heurter des jambes
et relever les yeux pour
se réjouir de la lumière
et relever les yeux pour
voir la couverte grise s'installer.
quant à l'ironie : me
l'applique, après cette tartine posée sur un : juste images..
7 commentaires:
beaucoup de lumière aussi posée sur les mots
un besoin, toujours
Le bleu joue toujours bien avec les mots... (j'ignore s'il y a un saint Christophe dans le coin).
Images justes...
Merci
Dominique, s'il y en a un je ne l'ai pas rencontré jusqu'à maintenant
Marie Christine, joli
La trace de tes pas à la suite des autres ... qui remontent en spirales pour nourrir tes idées
Notre univers, de plus en plus borné.
La liberté des nuages nous nargue.
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