matin, malgré le poids
pris, j'avais du monde une vision brinquebalante, et mes jambes, mes
mains, mon crâne étaient en fonctionnement étrange...
ai fait le petit aller et
retour nécessaire vers yaourt, coulis etc.. comme pouvais, bien
lentement
travaillé à améliorer
les choses, le temps aidant, en regardant/écoutant, avec plus ou
moins d'attention (plutôt plus) pendant près de trois heures sur la
chaîne YouTube de Public-Sénat, l'examen de passage devant la
Mutualité Française d'Emmanuel Macron, Nicolas Dupont-Aignant (là
c'était vraiment moins d'attention, sourire, ai vaqué), Benoît
Hamon (connaissais, et m'enquiquine avec son sport des vieillards) Yannick Jadot et
François Fillon (écourté), Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon
n'étant pas disponibles, avant de partir dans la nuit, luttant
contre somnolence, vers l'opéra pour un long spectacle dont j'avais
grande envie... en écho aux billets de Dominique Hasselmann et à sa
promenade versaillaise et vice-Versailles
https://hadominique75.wordpress.com/2017/02/17/et-vice-versailles-1/
et suivants...
photo provenant comme
la suivante du compte Facebook de l'opéra
une co-production de l'Opéra de Rennes, du Centre de
Musique Baroque de Versailles, de l'Opéra de Massy, de celui
d'Avignon etc.. avec la compagnie les malins plaisirs (théâtre)
le concert spirituel (musique) la compagnie l'éventail
(danse) : une comédie-ballet en cinq actes, oeuvre de
Molière et Lully, qui a eu comme interprète (parmi beaucoup
d'autres) Louis XIV : les Amants magnifiques
«La scène se passe en
Thessalie, dans la délicieuse vallée du Tempé »
Deux grands rois, Iphicrate et Timoclès, se disputent la main de la princesse Eriphile. Pour la charmer, ils multiplient fêtes et spectacles, sans parvenir pourtant à décider son choix. La reine Aristione, mère de la princesse, charge le jeune général Sostrate de sonder Eriphile : ce dernier n’accepte la mission qu’avec répugnance.
C’est le bouffon de cour Clitidas qui parvient à percer le double secret : Sostrate aime Eriphile, mais sait que son rang lui interdit de prétendre à sa main ; et Eriphile aime Sostrate, ce pourquoi elle repousse ses deux nobles prétendants, sans avouer pour autant une passion que son rang lui interdit.
Deux grands rois, Iphicrate et Timoclès, se disputent la main de la princesse Eriphile. Pour la charmer, ils multiplient fêtes et spectacles, sans parvenir pourtant à décider son choix. La reine Aristione, mère de la princesse, charge le jeune général Sostrate de sonder Eriphile : ce dernier n’accepte la mission qu’avec répugnance.
C’est le bouffon de cour Clitidas qui parvient à percer le double secret : Sostrate aime Eriphile, mais sait que son rang lui interdit de prétendre à sa main ; et Eriphile aime Sostrate, ce pourquoi elle repousse ses deux nobles prétendants, sans avouer pour autant une passion que son rang lui interdit.
L’intervention
miraculeuse de la déesse Vénus semble presser les choses : elle
annonce qu’Eriphile devra choisir celui des princes qui aura sauvé
les jours de la reine sa mère. Désespérés, les deux jeunes gens
se déclarent leur amour et se disent adieu simultanément. Or la
prétendue apparition n’est qu’un artifice imaginé par
l’astrologue Anaxarque et son fils Cléon, pour se faire valoir
auprès de la reine, fort superstitieuse, et favoriser Iphicrate qui
les a soudoyés. Lors d’une attaque simulée, ce dernier
interviendra à point nommé pour protéger la souveraine - et
remporter ainsi la main d’Eriphile.
Un incident imprévu retourne la situation : la reine est attaquée par un sanglier sauvage alors qu’elle se promenait avec sa suite dans les bois. Sostrate, seul à ne pas s’enfuir, tue l’animal féroce au péril de sa vie. La reine accorde la main d’Eriphile à Sostrate, et de grandes fêtes concluent cette “folle journée”.
Un incident imprévu retourne la situation : la reine est attaquée par un sanglier sauvage alors qu’elle se promenait avec sa suite dans les bois. Sostrate, seul à ne pas s’enfuir, tue l’animal féroce au péril de sa vie. La reine accorde la main d’Eriphile à Sostrate, et de grandes fêtes concluent cette “folle journée”.
Pour
me conforter dans mon envie (avais lu la pièce de Molière il y a
longtemps, ne connaissais pas la musique de Lully, du moins pas cette
oeuvre, imaginais...) j'avais regardé (faites le si vous désirez)
Hervé Niquet, directeur musical, présenter le projet
pour
la musique n'ayant trouvé aucun enregistrement par le concert
spirituel et les chanteurs participant à cette représentation
Margo Arsane, Lucie Roche, Eva Zaicik, Laurent Deleuil, Clément
Debieuvre, Martial Pauliat, Victor Sicard, Virgile Ancely et Geoffroy
Buffières... trois des intermèdes par les Musiciens du Louvre et
des chanteurs non précisés
n'ai
pas non plus de vidéo de passages du texte de Molière joué par
Mélanie Lemoire (la mère, la princesse Aristione) Marie Loisel (la
princesse Eriphile) Claire Barrabès (Cléonice) Laurent Prévot
(Sostrate l'élu imprévu) Maxime Costa (Iphicrate) Beno$it
Dallongeville (Thimoclès) Pierre-Guy Bluzeau (Clitidas) Quentin-Maya
Boyé (Anaxarque) et Olivier Berhault (Célon) mais j'avais écouté
Vincent Tavernier, le metteur en scène, et regardé quelques
costumes présentés par leur créateur Erick Plaza-Cochet
ainsi
que, pour le décor (vous recommande le dragon blanc, ou la grosse crevette blanche, énorme comme un dragon, le soleil sur la mer, les
poissons...) Claire Niquet.
et ma foi c'était presque aussi raffiné qu'un
spectacle de William Christie (suis partiale), et c'était un
délice... avec un petit bémol pour la musique parce que la
partition de Lully en partie perdue si j'ai bien compris a été
reconstituée et que le côté un peu répétitif qui fait que ce
n'est pas mon baroque préféré s'en trouve accentué mais de fort bons musiciens et chanteurs et une belle harmonie d'ensemble. Un jeu sur
la mémoire, le respect des codes et leur réactualisation. De bons
acteurs, et surtout le héros Laurent Prévot, une diction qui ne
cherche pas à moderniser Molière ni ne joue les grasseyements à la
mode un temps, un humour qui ne force jamais, ou de l'esprit, des
couleurs franches en bel accord/désaccord, une compagnie de danse
qui se spécialise dans la danse baroque et restitue par les
ensembles, les lignes suivies, la simplicité des pas, la danse de
cour mais sans rigidité... Les toiles peintes, panneaux coulissants,
transparents, des lumières parfaites comme seul décor permettant des transformations fluides, des surprises. En résumé un public heureux.
6 commentaires:
Très bien, vous avez docn eu Versailles à Avignon !
Cet opéra est sûrement magnifique (mais le méchant sanglier était joué par qui ?) car Lully ne déçoit jamais : sa répétitivité en fait d'ailleurs un musicien très moderne...
(merci pour le lien)
à vrai dire pensais Versailles, mais ce n'était que le roi soleil (la représentation a eu lieu à Saont Germain, à l'époque où la cour était encore itinérante)
Contre petits maux la récompense du spectacle vaut la peine
Aurais aimé
dans cette musique se cachent pleins d'amis
merci à vous deux
Matin chagrin, soir plein d'espoir, Lully arrivant aux chandelles.
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