commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, avril 25, 2017

rencontres futures

Ce matin nuages sont venus, seuls, flottant aimablement
ou en un gros amas aux boursouflures soulignées par la lumière
accompagnaient mes pas, ce qui me restait de désarroi à l'idée d'abandonner le petit espoir volatil de la campagne
devant l'impossible choix qui est devant nous
et la décision (contraire à celle que croyais ancrée), presque évidente et un rien méprisable, de voter contre, avec l'impression de cracher sur ce qui adviendra des plus faibles, ou plus entravés, ou plus invisibles (mais cela ne sera possible que si Macron et ses affidés acceptent que ce vote ne soit pas une adhésion des électeurs et des partis défaits à sa politique, sans quoi la responsabilité lui reviendra)
pendant que j'allais à mon rendez-vous à la banque pour faire virer sur mon compte courant un peu de mon avenir (ou de ce qui doit financer mon avenir) pour profiter outrageusement du mois de juillet qui vient. Désir moins futile qu'il ne semble.
En sortant, des voix fortes, des rires et la lente et difficultueuse entrée d'un éléphant de bois dans le Musée lapidaire (oeuvre d'Andries Botha)
annonce des expositions des éclaireurs sculpteurs d'Afrique dans plusieurs lieux de la ville cet été – en cherchant le lien : http://www.avignon.fr/toutes-les-actualites/actualite/les-eclaireurs-sculpteurs-dafrique/ ai découvert qu'une statue de Ndary était déjà installée sur la place du Palais – faudra que j'aille la saluer – et, en cliquant au bas, une série de cinq photos posées et bien plus satisfaisantes que mes deux prises à la sauvette de l'arrivée de l'éléphant, à la peau striée, tavelée, rivetée, de sa masse impressionnante, de son abandon touchant entre les mains des hommes, de son attente tranquille sous la voute de la chapelle entre vases, dieux, jeunes femmes et guerriers, devant la pauvre Bête de Noves qu'il humilie par sa masse et près de la tête de géant pleine d'air gisant à ses côtés. http://www.avignon.fr/fileadmin/actualites/documents/Interne/elephant.pdf

5 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Il n'y a plus d'"éléphants" au PS, mais c'est bien de voir qu'ils ont pu se recaser ici ou là, pour l'admiration des visiteurs !

Brigetoun a dit…

un vestige (massif et pas facile à manier)

arlette a dit…

Très à propos un peu comme celui là tête en bas de Barcelo sur la place du Palais en son temps

mémoire du silence a dit…

Moi aussi j'ai pensé aux éléphants du PS, des oeuvres d'art donc :-) ;-)
Pour ce qui est des deux à venir, entre les deux mon coeur ne balance pas et ne le donnerai ni à l'un ni à l'autre... saluez les éclaireurs sculpteurs d'Afrique pour moi ...

Brigetoun a dit…

oh mais celui de Barcelo c'était un bébé éléphant tout mignon
là j'ai pas encore été le voir c'est peut-être un vieux sage genre Emmanuelli alors lui dédierai un sourire, si c'est un Coulomb ce sera une grimace