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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, septembre 20, 2017

Ciel brassé et fin de la visite

matin, de petites rafales dans un air légèrement adouci brassaient les entassements gris et de grands trous de lumière innocente
l'après-midi, restée dans l'antre, reins cassés après la récolte des petites plumes et duvets de pigeons et leurs innombrables crottes (les sèches) en les maudissant ces sacrés f....
et puis en allant presque aussi vite que le faisais par moment dimanche, reprendre les quelques photos rescapées du premier étage de Calvet
dans la grande galerie, au centre une installation provisoire de Sébastien Grau (belles formes sur des socles percés de petits trous vers lesquelles se pencher, mains sur le bas du dos rouspéteur à partir d'un certain âge pour voir si les cils ne battaient pas ou les petites taches ne venaient pas se promener de petites images en rapport plus ou moins évident avec le titre «les amants de Calvet», titre illustré par un groupe d'acteurs qui lisaient des lettres d'artistes amoureux) ai un peu aiguisé mon oeil, un peu écouté, étais pas au niveau ou dans l'ambiance, suis passée pour être plus seule...
comme j'ai snobé, y reviendrai peut-être un jour d'ennui, les grandes machines qui faisaient face aux fenêtres sur la cour

simplement arrêtée une minute, on ne saura jamais pourquoi, par quelques coups de pinceaux dans un coin
ai davantage regardé les toiles de taille moyenne accrochées, du côté galerie, aux panneaux qui s'égrenant devant les parties pleines de la façade sur cour, créaient un couloir virtuel, dans lequel, au verso desdits panneaux étaient exposés, parfois regroupés par thèmes
et j'en ai gardé, outre le Mazzepa et les loups d'Horace Vernet et la nature morte au chapeau de Manet, cette étude de tête pour un tableau intitulé «les dernières victimes de la terreur» (une commande du Musée de l'histoire de France à Versailles) de Charles-Louis Muller (Paris, 1815 – 1892)
un portrait de Louis-Léopold Robert (s'ennuyait comme graveur, sauvé par mécène https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_L%C3%A9opold_Robert)
parmi un groupe de petites toiles orientalistes la plus facile à capter, sage fantaisie cairote de Félix-Clément (né à Donzère – ou Bernin ? - en 1826 et mort à Alger en 1888)
une belle étude de Chassériau (ai un faible pour lui) pour la tête du Saint Jean de la cruxifiction
et un Corot sans grand intérêt (dommage)
En franchissant la porte qui, avant les Vernet, mène aux salles sur rue, d'abord deux ou trois salles pour le dix-neuvième siècle provençal avec – en ai loupé deux qui m'avaient arrêtée mais refusaient que leur image soient capturés, en ai regardé trop rapidement d'autres, alors c'est un peu le hasard... 
qui pose ici «la confession d'un brigand en Italie» d'Auguste de Forbin qui m'avait fait l'effet d'un diamant noir, qui me déçoit donc un chouya... le noir verni est désespérément cruel pour les photos - la rue de l'église à Villeneuve les Avignon par Gérard Clément-Brun (avignonnais, élève de Grivolas et Bourguereau) et «avant la messe» de Victor Leydet https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Leydet_(peintre)
et puis, en avançant rapidement après m'être arrêtée à nouveau devant les toiles moyennes de Joseph Vernet, les toiles de son fils, son portrait...
un portrait par Adélaïde Labille-Guiard, rivale en son temps de Vigée-Lebrun
une salle vouée aux Parrocel... mais n'ai pas noté, yeux en plaisir sur les chairs dorées, les prénoms des peintres et, à part le premier pour lequel est noté «attribué à Etienne Parrocel» je ne sais qui, de Joseph, Etienne, Charles, Pierre ou un autre https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Parrocel a pu être l'auteur des chairs dorées ou du saint bonhomme.
Je sais seulement que le Nicolas de Largillière est le portrait de Pierre Parrocel.
Leur font suite deux jeunes femmes lumineuses de Jean Raoux (Montpellier 1677 – Paris 1754), ce portrait d'un peintre, campé à grands coups de pinceau de Joseph Siffrein-Duplessis (Carpentras 1725 – Versailles 1802), d'autres... comme une grande femme élégante qui m'a opposé sa réserve gracieusement hautaine. 

4 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Le Félix-Clément se détache agréablement avec sa toile "orientaliste" (la colonisation et ses peintres, celui-ci né quatre ans avant celle de l'Algérie...).

Brigetoun a dit…

la grande époque des orientalistes
(mais là c'est en Egypte)

jeandler a dit…

Le portrait d'Adélaïde Labille-Guiard (que je ne connaissais pas) me rappelle ceux de Perronneau. N'est-ce pas la même époque ?

Brigetoun a dit…

en gros oui (cadette dirons nous, rivale de Vigée Lebrun en un peu plus jeune je crois... suis le lien wikipedia)