jour de pré-printemps,
jour bleu fouetté vivement, pendant lequel absurdement je me sentais
gelée et un poquito douloureuse
tâter des idées, vaquer
attendre que le soir
vienne, pour – je m'étais éveillée en joie en y pensant - aller
à l'opéra Confluence, écouter Mozart, voir ce que donne la
production du Centre Lyrique Clermont-Auvergne et des opéras de
Massy, de Reims, de Rouen Haute-Normandie acclimatée chez nous de
l'enlèvement au sérail de
Mozart,
ai
choisi une des photos de la représentation de dimanche sur le compte
Facebook de l'opéra
ai
regardé ce que disait le blog associé à l'opéra, en trois
billets, une présentation de l'oeuvre, un entretien avec la metteuse
en scène, Emmanuelle Cordoliani
https://parolesdopera.com/2018/02/08/emmanuelle-cordoliani-nous-raconte-son-enlevement-au-serail/
Les premières
questions que je me suis posées à propos de cet opéra ont été de
savoir de quel Orient on parle, comment on le traite, et que penser
de cette période des Lumières qu’on érige un peu comme un
absolu, qu’en est-il aujourd’hui. J’ai finalement fait le choix
d’y retrouver la dimension poétique, la poésie tenant une grande
place pour moi et de façon quotidienne d’ailleurs, donc ce qui me
fascine dans cet Orient, c’est bien son aspect composite, les
récits fondateurs des Mille et une Nuits, cette sagesse et cette
joie présentes dans les poèmes soufis, une veine poétique bien
antérieure à L’Enlèvement au sérail mais qui m’a inspirée
pour une partie de la construction de la mise en scène, et bien que
le sérail soit placé dans un cabaret viennois dans la fin des
années vingt, parfois les textes sont des poèmes soufis du XIIème
siècle !
Et
un compte-redu, louangeur bien entendu, mais pourquoi pas... je
décidais d'y croire
https://parolesdopera.com/2018/02/19/lenlevement-au-serail-ou-mozart-au-cabaret/
mais
plus le jour avançait plus le mal-être insistait, et, avec quelques
améliorations passagères, se muait presqu'en mal tout court, alors
j'ai rependu le pantalon dadame, la petite veste précieuse, j'ai
battu ma coulpe en considérant ma lâcheté, et quand le soir est
venu, châle sur les épaules, j'ai regardé, pour déguster la façon
qu'a Mozart de faire de la légèreté une merveille, les huit vidéos
de la version Monkowski à Aix en 2004
Si
vous avez un peu de temps, 18 minutes 24, et voulez vous faire l'âme
légère, voici la première, l'allègre, entraînante ouverture et
le d&but du premier acte.
pas
très fière de moi...
6 commentaires:
Mozart s'est fait poser un lapin ;)
je pense que dans le groupe qui lui rendait visite était assez important pour qu'il ne remarque pas mon absence (et puis j'avais juste changé le lieu de rendez vous)
Un enlèvement à domicile : habile paradoxe musical (il suffit de changer le titre)...
mais confortablement même si un peu frissonnante dans l'antre je désapprouve ma lâcheté
Tu étais là pourtant, petite souris attentive
ben non… mais Aix c'était pas mal (bon y avait pas de traduction mais pas grave je connais la trame et j'inventais pendant que parlaient et pour les airs il y avait la musique)
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