
que dire ?
écrasés ils ont été
par les murs de la ville,
la discrétion imposée,
gommage de la beauté,
et les passants fugitifs,
tendus vers leurs buts,
ou noyés dans un songe,
inconscients, ne les voient pas,
mais survit
leur élégance,
et leur sveltesse
enchante la géométrie de la rue
un peu de temps encore
pour que les arbres
baisent la pierre,
pour que les feuilles
fassent palpiter l'ombre,
avant le dur soleil froid
de l'hiver
interdiction faite au feuillage
c'est magnifique Brigitte,surtout-le dur soleil froid de l'hiver j'aime la tension de ceparadoxe..
RépondreSupprimerPourvu que cette interdiction au feuillage n'aboutisse pas à un gros...élagage ! Bonne journée.
RépondreSupprimersur l'écorce du platane comme des larmes de nuit étoilée
RépondreSupprimerIl faut bien que nos murs s'habillent de reflets
RépondreSupprimerMagnifique ce texte (poème) tout en tension et douceur mêlées , une chute comme un couperet.
RépondreSupprimerLes interdits ont-ils un sens ? Je cherche toujours...
RépondreSupprimerLes feuillages ne sont jamais si beaux qu'au moment de disparaître.
RépondreSupprimerUne palpipation
sur l'ombre des murs
Tu nous tisses une rêverie superbe, là, brige. Les photos et les mots vont superbement ensemble, comme des fraises et une coupe de champagne.
RépondreSupprimerQu'il pousse en toute liberté et que tes mots s'envolent dans leur feuillage
RépondreSupprimerles arbres ne seraient plus prioritaires, encore un mauvais coup de la droite.
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