Paumée beau doux ami,
dans notre vis à vis
bien pauvrets nous sommes.
peu avons de valeur,
ne crois tu pas mon cher,
tant pauvrets nous sommes.
pourtant je t'aime bien
en longue habitude
Paumée beau doux ami.
alors en ce vide,
soyons nous fidèles,
Paumée beau doux ami.
entêtés cheminant,
tentant d'être meilleurs
Paumée beau doux ami
pauvrets comme sommes.
quand la vie ne tient qu'à un fil
RépondreSupprimerc'est fou le prix du fil!
"tant pauvrets que nous sommes ..."
RépondreSupprimertendre souvenir de Villon
et des ciseaux d'or trancheront le fil
quand à filer
il n'y aura plus rien
Qui sommes-nous
RépondreSupprimersinon un peu de limon sous les ongles ?
Nappe de gris qui s’assèche
fil usé d’une mémoire capricieuse
rugosité et débordement ?
Dusha
j'ai écrit des chroniques dans un quotidien dont la devise était :
RépondreSupprimer"pauvre mais honnête"...
il remontait aux années 1920, a disparu depuis...
Point n'es paumée, hé, pomme !
RépondreSupprimerOu alors, nous le sommes tous !!!
C'est très beau. Très contemporain, en même temps que je ne sais pas si j'y entends un peu de la voix de Villon ou de Charles d'Orléans. Du grand art. Merci.
RépondreSupprimerpaumés nous nous retrouverons tous.
RépondreSupprimerQuel poème délicieux !!!!!
RépondreSupprimerTon "beau doux ami", je l'aime !!!
Ne l'abandonne pas très chère Amie !!!
on n'abandonne jamais .....on oublie parfois un peu
RépondreSupprimerJ'aime tellement ces cadences d'antan !
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