mercredi, avril 07, 2010

Quand le mistral vous fouette de froid durement, ou quand vous êtes engourdis au coeur de la masse gelée de l'air d'hiver, en longues troupes suppliantes, vous avancez, serrés, pressés, contre le ciel, et je vous suis, ou je l'imagine.

Et toujours nous restons attachés à notre place, dans l'impossibilité de nous fuir.

7 commentaires:

  1. Pitié pour ces arbres en zone de stationnement payant...

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  2. Avançons dans la souffrance
    Au cœur de cette sous-France

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  3. Dédaignant la troupe voiturière
    ils s'élancent
    bravant le vent
    en voilure réduite
    les micocouliers de Provence

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  4. L'impossibilité de nous fuir... notre triste et humaine condition!

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  5. que dire à part "oui", impossibilité de nous fuir...

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