
Quand le mistral vous fouette de froid durement, ou quand vous êtes engourdis au coeur de la masse gelée de l'air d'hiver, en longues troupes suppliantes, vous avancez, serrés, pressés, contre le ciel, et je vous suis, ou je l'imagine.
Et toujours nous restons attachés à notre place, dans l'impossibilité de nous fuir.
Pitié pour ces arbres en zone de stationnement payant...
RépondreSupprimerAvançons dans la souffrance
RépondreSupprimerAu cœur de cette sous-France
Même sans mistral !
RépondreSupprimerDédaignant la troupe voiturière
RépondreSupprimerils s'élancent
bravant le vent
en voilure réduite
les micocouliers de Provence
L'impossibilité de nous fuir... notre triste et humaine condition!
RépondreSupprimerque dire à part "oui", impossibilité de nous fuir...
RépondreSupprimerCourage...fuyons
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