jeudi, août 16, 2012

Ce jour là


Jour à oublier – La fête de Marie, pas la mienne...
Je reprends deux paragraphes embarqués sur des convois des glossolales http://leconvoidesglossolales.blogspot.fr/

Ce matin là, ils allèrent au bout du village, chez la grand-mère de la Mariette, avec des doigts gourmands, mais au fond du jardin, à l'ombre du buis clairsemé, il n'y avait plus de framboises et la grand-mère se lamentait, y a eu une bande d'oiseaux pilleurs, mes enfants.

Ce matin là, ils sont partis sur le chemin du port, pieds nus, chacun portant une charge à sa mesure, le sac à voiles, le petit seau de minuscules escargots blancs récoltés dans les herbes à côté de la piste de la base aéro, le panier des palangrottes, ou celui du pain et des abricots, et la brise de terre soufflait doucement sur la plage quand ils sont arrivés au bateau.

14 commentaires:

  1. Oh, brige, excellent !!!

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  2. La suite, la suite de la journée! La vivre avec eux!

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  3. Du jardin de grand-mère au bateau amarré... comme je voudrais connaître la suite. ;-)

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  4. Prénom : Marie, âge ?

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  5. pas même matin - en gros je pense : devoirs de vacance, manger, se disputer, se réconcilier, dormir
    La Mariette qui aide, dans les vingt ans je pense

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  6. "Chacun portant une charge à sa mesure" : philosophie matinale.

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  7. "Les leuriers roses" Brigetoun 2012.
    Très belle photographie.

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  8. zut va falloir que je surveille l'orthographe de mes trucs notés vite pour moi

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  9. Les moineaux ne sont pas seulement dans les vignes
    sans parler des enfants dans les framboisiers.

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  10. oh Michel j'ai sincèrement cru que débrouillard comme tu l'es tu avais lu la légende de la photo et que je m'&rais trompée
    (je ne peux pas corriger, pas grave, les doigts s'égarent parfois (souvent pour moi) sur le clavier.. et là je me suis corrigée sept fois pour ce quelques mots)

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  11. Il faut toujours laisser des fruits sur les arbres c'est "la part des anges" disait de ma grand'mère

    "leurier"c'est parler pointu ça!!
    un truc de parisien

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  12. bien pourquoi je croyais que c'étaient mes doigts les fautifs...

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