C'était un jour de grande
chaleur
C'était la ville
engourdie, les mouvements économes et alanguis
C'était la petite maison
ocre, d'extrême étroitesse, coincée, en retrait, entre longues
façades, qui se faisait muette, cloîtrée, recueillie sur elle-même
et le trésor rêvé d'une cour bien enclose
C'était penser fraîcheur
préservée entre les murs
C'était rien, un jour qui
passait en silence

C'était bien!
RépondreSupprimeraprès cette escapade
"... un jour qui passait en silence "
RépondreSupprimeret oserons-nous troubler cette absence de bruit ? Fermer les yeux et se couler dans ce filet d'air frais, sans bruit, pas même un clapotement, le monde devenu comme sourd.
un jour de silence qui épargnait les agneaux...
RépondreSupprimerIl est ainsi des retraites à l'intérieur de soi, proches et accessibles.
RépondreSupprimera été très très respecté le silence - divisés par dix les passages - je suis out
RépondreSupprimerUn silence assourdissant
RépondreSupprimerUne absence. L'absence est insupportable. Il faut combler cette absence. Et l'absence, involontaire ou non, impose le silence. Et une trop grande présence impose une insuportable perturbation.
RépondreSupprimerC'était une écriture qui filtrait dans les interstices du jour
RépondreSupprimerc'était un petit texte qui ruisselait dans ma nuit
c'était un don recelant ce rien si précieux, si menu
c'était un beau message arc-bouté sur l'imminence logée au coeur du silence (pour celui qui sait écouter avec la peau)
Merci
Je vous lis régulièrement: j'aime.
Julien Boutonnier