Matin dans nos rues, eau
en suspens ou crachin, brusques rafales mais en force modérée, et
un peu après dix heures peu de passants,
rue Folco de Baroncelli et rue Joseph Vernet n'y avait qu'un pigeon et moi, ou le faste créé avec choses
modestes pour éclairer les yeux
et dans les rues mouillées
et neutres, sans effervescence ni éclat, cette merveille que m'était
mon soudain sourire intérieur, et l'attente joyeuse et tranquille
d'une dizaine de classes de touts petits, anoraks, peaux et gants de
toutes couleurs, trottinant, main dans la main, déterminés et
gracieux, vers un des endroits à eux dédiés en ces jours, qui me
faisaient chantonner sans bruit «les niots d'Avignon sont bien
mignons, les niots d'Avignon sont…"
"Les niots" est un mot que je ne connaissais pas : mais "les gniards", si j'en crois le contexte, ne devaient pas être loin...
RépondreSupprimerbel échantillon de gris festif, vaut bien le nôtre
RépondreSupprimerDominique, les niots sais pas si c'est toulonnais ou familial mais c'est ancré dans mon esprit (sais d'ailleurs pas comment l'écrire)
RépondreSupprimervient peut-être de minot qui lui est sans conteste toulonnais
Claudine, oui sommes dans la moyenne comme temps (mais hier il faisait du coup anormalement doux… plus froid aujourd'hui)
RépondreSupprimerJoli décor pour cette vitrine que seuls, le pigeon et toi, pouvaient admirer.
RépondreSupprimerGniard, minot ou niot, restons enfant pour un temps. Et pour la rime, je propose loupiot.
RépondreSupprimerjoli aussi (gniard j'aime pas… vois un gosse pleurnichard)
RépondreSupprimerles "niots", variante de "minots"? j'aime bien...
RépondreSupprimerle minois c'est l'âge ingrat et après, les nions ce sont les pitchounets
RépondreSupprimersi belles photos avec un regard qui visite les pavés des pigeons jusqu'aux étoiles
RépondreSupprimer