Un air gorgé d’eau,
ses ruades dans le gris,
la pluie en suspens,
Mon sourire résolu
Les étals et les couleurs
Ai repris ma recherche dans les livres entassés de celui, « Clément VI au travail, lire, écrire, prêcher au XIVe siècle » d’Etienne Anheim (Editions de la Sorbonne) qui évoque les bibliothèques successives de Pierre Roger et du pape Clément VI qu ‘il devint, mais comme suis bien incapable de savoir ce qu’est une bibliothèque, en en restant depuis toujours à une assemblée anarchique de livres et autres fascicules ne l’ai point retrouvé par contre, miracle ! le texte était blotti sur Open Edition Books ce qui ma rendu le nom de l’auteur, de l’éditeur et le titre exact mais qui ne me console pas vraiment… me faudrait un mois pour faire un tri, et je suis tombée sur des livres que je regrettais de ne pas avoir…
Abandonnant ma recherche, me suis enfoncée avec plaisir dans sa re-lecture, à partir du chapitre 3 - les oeuvres avant d’en arriver à la constitution de ses bibliothèques successives ainsi qu’à la bibliothèque pontificale
« la frontière entre lecture et écriture est souvent floue au sein du corpus des manuscrits conservés. Le lecteur est aussi un auteur, dont on peut tenter d’esquisser le portrait pour achever cette première partie. À côté de l’ecclésiastique et du bibliophile se tient en effet l’homme d’écrit et de parole, dont les œuvres forment une troisième voix, trait d’union entre les deux premières et point d’articulation entre action et pensée. Qualifier d’« œuvres » ces écrits nécessite cependant quelques précautions : ils sont d’abord la trace d’une pratique, d’un travail d’étudiant, de professeur et de prédicateur, avant de prendre la forme d’une œuvre. Ils n’atteignent d’ailleurs qu’inégalement cette forme, puisqu’on verra que les écrits de Pierre Roger/Clément VI font voisiner des notes et des brouillons avec de véritables livres mis au propre et destinés à la publicisation, sinon à la publication au sens du mot à l’époque moderne1. Le pape se situe ainsi dans un espace littéraire et social qui s’élabore au moins depuis le XIIIe siècle, comme on le voit avec l’exemple des sermons d’Eudes de Châteauroux, dont Alexis Charansonnet a montré le travail d’édition supervisé par l’auteur2, ou avec celui des Lettres de Pierre de La Vigne3, et qui, au XIVe siècle, arrive avec Pétrarque à un premier moment de maturation du statut de l’auteur comme éditeur constituant ses propres œuvres. »
Entre Molière Racine et Pétrarque tu as fort à faire sans oublier Messires vent et bourrasques
RépondreSupprimerBillet tourbillonnant
trop gentille tu es Arlette, mais me fais du bien (sourire)
RépondreSupprimerAlexis Charansonnet, Pierre de la Vigne : des noms pour un roman écolo… :-)
RépondreSupprimer
RépondreSupprimerun temps où les hommes même clercs et intelectuels étaient près de la terre
Un question de bon voisinage hormis le vent en rafale. Bone journée.
RépondreSupprimermerci Pierre
RépondreSupprimer"Les étals et les couleurs"
RépondreSupprimermême les vierges en profitent :-)
j'avoue qu'elles m'intriguent ces vierges : si on a un culte pour Marie comment la vouliir rse ou vert fluo, si on est indifférent pourquoi s'encombrer d'une vierge plutôt que d'un poisson
RépondreSupprimer