Jour de nuages, de pluie, ou de trous bleus… Commencé tardivement le jour… vaqué, trié, empli un sac de cinquante litres que j’ai jeté en partant l’après midi… un déjeuner lent et sage, un poco ménage, un poco internet, une sieste, et un départ vers l’église Saint-Agricol, tout près
pour assister à un concert du Choeur Homilius, dirigé pae Sébastien di Mayo avec la participation de Cordelia Palm violon, Bo Xiang violon, Fabrice Durand alto, Louise Rosbach violoncelle, Aliénor Girard-Guigas harpe…
Je reprends, plutôt que le programme de salle très détaillé, la note d’intention figurant sur le site de Musique baroque en Avignon que je complète en citant les trois pièces auxquelles elle ne fait pas allusion
Après le Choeur O Gottes Lamm de Gottried August Homilius qui m’a appris que derrière le nom du Choeur que venais écouter se cachait un compositeur, le programme a fait « … se rencontrer trois oeuvres et trois compositeurs autour tout d’abord de la mère du Christ et de la façon dont sont abordés deux moments symboliques pour le croyant.
« Le Stabat Mater d’Antonio Caldera » (1670-1736 - très beau) est « ainsi l’occasion de découvrir comment le compositeur italien a choisi d’illustrer avec finesse et humilité la description de la mère du Christ au pied de la croix. Alors que les souffrances sont appuyées par des dissonances ou des accords qui montrent la tension et la tragédie, d’autres mouvements, au contraire, semblent plu légers et lumineux pour accompagner les pleurs et la lumière éternelle. Caldara n’a pas oublié de place l’espérance au au sein de ce Stabat Mater
En réponse, et donc à rebours du déroulement de l’histiire, Meine Seele erhebt der Hern de Teleman n’est autre que la prière du Magnificat que Marie adresse à Dieu alors qu’elle apprend qu’elle donnera naissance au Christ. Cette pièce jubilatoire fait la part belle aux vocalises, qui vont ainsi ouvrir le temps de l’Avent et avec lui celui de la naissance.
Enfin, la cantate Der Herr ist mit mir de Buxtehude est une mise en musique du psaume 118, qui célèbre la confiance su chrétien dans son Sauveur. Buxtehude livre une pièce dans laquelle les rythmes évoluent avec les versets illustrés, et qui se termine dans un Alleluia en forme de chaconne, brillant et assurément rempli d’espérance.
Il s’agit donc d’un voyage historique qui permet à l’auditeur de se laisser transporter du temps de l’humilité et de l’intériorité vers celui de la jubilation pleinement affirmée. »
Outre le choeur de Gottfried August Homilius s’ajoutaient, de Johann Sebastian Bach : le Choral Christ lag in Todesbanden extrait de la cantate BWV4 et le Choral Wachet aux ruft uns die Stimme extrait de la cantate BWV140 qui clôturait le concert.
Je me suis rendue compte en sortant que je n’avais que le temps de joindre l’Eglise des Célestins sans visiter ce que présentaient les participants au 20ème week-end gastronomique, bienvenue à la ferme… Tant pis, j’aurais dû ne pas être aussi paresseuse samedi (et en vérité je m’en moquais passablement)
et je me suis contentée de passer à Carrefour pour quelques courses (soupes, petites crevettes, salade de concombre, salade de fusilis, Guilletines briochées), revenir; hisser le tout comme pouvais.










Un beau dimanche.
RépondreSupprimerBien à vous chère Brigitte
merci Maria
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