de briques en pierres, de voûte en voûte, j'avançais, tirée par un trou de lumière ricochant vers moi, mais sans cesse des chemins s'ouvraient sur les cotés, au fil de mes pas, et je les suivais, déroutée, de déviations en reculs, errant, hésitant, oubliant la lumière et la mer, pour te chercher , toi.
Tête perdue, égarée, à plaisir, en peine, sans voir la clarté de ce plan où j'errais, heureuse, je m'entêtais.
Et puis me suis assise, dos au mur, yeux sur les pierres, le temps a passé, je me suis levée, j'ai marché vers la mer et je l'ai longée pendant que le soir tombait.
La mer me manque souvent et me rassasie si vite.
RépondreSupprimerBravo brige, ton texte est fort joli.
RépondreSupprimerchouette texte et quelle chance d'avoir la mer à votre portée !!
RépondreSupprimerUn dédale se métamorphosant en annales...
RépondreSupprimerSouvent je me suis demandée : pourquoi "paumée" ... car pas si paumée que cela... ce beau texte en est la preuve... j'aime beaucoup
RépondreSupprimertous ces chemins que nous n'avons pas pris..rêvés seulement .. et perdus dans la mer..
RépondreSupprimerpaumée ? par exemple incapable de sortir et pas de grand chose d'autres hier, donc révasserie non autobiographique (ou très indirectement)
RépondreSupprimerOui, un très beau rêve, en dérive, au fil du vent.
RépondreSupprimerUn oiseau traverse le ciel et crie ...
Un concert de la nature pour toi seule
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