Grignan, pierres hivernales et amour fraternel sous ciel gris
Rouler, contre la nuit, et vers le noble village.
Dîner joyeusement fraternel et délicat, refaire le monde et notre enfance dans un joli cadre, avec, en fond de salle, des bouts de lunettes de Jaccottet,
Va et vient entre les délices du sommeil, et l'arrivée du jour sur le jardin,
et, après miel, café, oreillettes et confiture au nom incompris, grimper en vaguant,
Brigetoun, yeux flottants,
vers la collégiale,
pour un hommage sincère et emmitouflé à la piété profonde de la mère et des soeurs.
Pendant l'inauguration de la crèche, une cigarette sous le château
et devant la plaine, somnolant, jusqu'à la ligne des montagnes, sous des strates de gris doux.
Huîtres, rires, saumon, lacryma christi et feu dans l'âtre
Routes, monter et redescendre très vite d'un village trop couru
la plaine, la centrale,
le Rhône et l'antre.voilà, voilà,
un petit groupe d'anciens enfants qui s'aiment, avec des ans de vie derrière eux.
chère Brigitte quelle bénédiction est votre poste,quelle célébration de la saison.
RépondreSupprimerà mon tour je vous souhaite la bonne santé, la joie de vivre.
j'étais élévée dans une famille très catholique,actuellement mon oncle est venu juste deux ou trois mois d'être ordonné prêtre et ma tante était un professeur religieux et Noël pour moi c'était plus important que mon propre anniversaire et maintenant la religion c'est seulement une méditation je ne la prends pas littéralement mais c'est toujours un grand plaisir de ramasser les étincelles celeste!
grand merci pour un autre chef d'œuvre.
belle continuation de la magie.
(je joue avec les nom encore je suis Mirae.)
Et mon oncle est devenu malade cela c'est pourquoi il fallait cesser les cours
RépondreSupprimeret aussi, j'adore l'abstraction de la première photo.
la photo flottante : Brigetoun, on n'en croit pas ses yeux...
RépondreSupprimervoilà, voilà ce remuement des sources profondes de notre inaliénable jeunesse
RépondreSupprimerRassurée et ravie de savoir que tu as passé une bonne journée.
RépondreSupprimerBonne semaine.
Trois petits tours et puis revient... ou l'impromptu de Grignan.
RépondreSupprimerQue de poésie, de non-dits, peu de mots pour dire pourtant l'essentiel, quand au "hasard" d'une journée grise tout se transforme en une magie sensuelle, voluptueuse et fraternelle, rassurante et réchauffante, à travers des yeux d'enfants, qui pour ceux qui savent garder un cœur pur, ne vieillissent pas, malgré la trompeuse illusion du port de jolies lunettes !
RépondreSupprimerMais que sont-elles comparées au miroir grossissant renvoyant une magnifique image sur la réconciliation avec ces beaux moments de vie ?
Merci de nous le rappeler.
Plouf ! Je descends... j'étais partie avec toi sans bagages ! Quelle belle virée en douce souvenance. Heureuse pour toi, ma Belle ! Chez nous, hélas, il y a trop de chaises vides. Alors on fragmente les retrouvailles et on les met en images sur nos adresses familiales...
RépondreSupprimertrois chaises vides tout de même, plus celles des parents, et de l'innombrable descendance qui n'étaient là qu'en mots
RépondreSupprimerEvocation bien émouvante de retrouvailles fraternelles, tout en douceur, chaleur, rondeur . Un plaisir que de lire et faire ce petit voyage, et Grignan, moi j'aime.
RépondreSupprimerHélas à nos âges le cercle a tendance à se restreindre côté ascendants et à s'agrandir dans l'indifférence côté descendants...les monolithes ne passionnent pas la jeunesse ;)
RépondreSupprimerLe Vert Galant toujours aussi vert et bien planté sur son piédestal
Un très beau journal, textes et photos confondus. Des comme ça, j'en veux tous les jours !
RépondreSupprimermerci à vous tous
RépondreSupprimerMême moi qui arrive en retard ? ...le repas est fini en plus....
RépondreSupprimerGérard, il y a plus en retard que toi.
RépondreSupprimerLa valeur n'attend pas le nombre des jours ;-)
Evocation toute en demi-teintes...
Eloge de la fratrie, "petit groupe d'anciens enfants qui s'aiment, avec des ans de vie derrière eux."
J'arrive aussi lorsque la fête est terminée :-)
RépondreSupprimerEncore une fois je me régale de vos mots et descriptions si humaines Brigetoun.
J'ai littéralement craqué devant le feu, magnifique comme illustration. Un feu de bois pour se réchauffer comme le chantait si bien Brassens...
Bonne soirée.