Ce serait voir
s'entrouvrir le mur de mon marasme sans raison.
Ce serait un petit cheval,
tout de douces rondeurs et de solidité, ce serait lui trouver un air
gentiment sot, mais des yeux tendres.
Ce serait son invite.
Ce serait me hisser en
prenant soin de ne pas l'écraser, ce serait lui se moquant un rien
de cette crainte.
Ce serait notre envol,
notre course folle, cheveux et crinières au vent – et qu'importe
si ce n'est pas ce que les autres voient, c'est ce que nous voulons
et croyons – vers nous ne savons quoi, juste vers un autre part, un
monde qui nous soit bon.
Ce serait la légende d'un petit cheval blanc... qui vous transporterait dans des lieux de rêve et de sérénité.
RépondreSupprimerPasser de l'autre côté de la vitrine, l'imagination brise-glace.
RépondreSupprimer"Un monde qui nous soit bon"
RépondreSupprimerComme cela est souhaitable
"Et moi tout entier
Dans la cascade céleste
Du haut en bas couché dans la
chevelure de l'air "
nous dit Philippe Jaccottet
Son regard même est très doux, une douceur aux airs d'enfance, j'ai eu un cheval comme celui-ci.
RépondreSupprimerQuelle belle inspiration t'ont donné ses yeux tendres et quel beau rêve vers un monde qui nous soit bon.
RépondreSupprimerBonne journée à toi.
plus triste avec Brassens, mais touchant :
RépondreSupprimerLe petit cheval dans le mauvais temps
Qu´il avait donc du courage!
C´était un petit cheval blanc
Tous derrière, tous derrière!
C´était un petit cheval blanc
Tous derrière et lui devant
nous avons bien du courage le petit cheval caramel et moi, même si ne sais ce qu'est le temps (hoy maussade et humide)
RépondreSupprimerBrel :
RépondreSupprimer- "La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Et la nuit peu à peu
Et le temps arrêté
Et mon cheval boueux
Et mon corps fatigué
Et la nuit bleu à bleu
Et l´eau d´une fontaine
Et quelques cris de haine
Versés par quelques vieux
Sur de plus vieilles qu´eux
Dont le corps s´ensommeille..."
Je mettrai sur mon blog, rien que pour toi, le sosie en chair et en os de ton petit cheval...
RépondreSupprimervais le guetter - et merci pour tes passages
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