encombrements
de nuages et d'autos
rue Joseph Vernet.
La ville baignait dans une atmosphère presque douce sous une couverte blanche où les seules couleurs étaient posées par quelques manteaux rouges ou imperméables jaunes, les bonnets et écharpes et dans les vitrines.
J'ai cru apercevoir, au dessus de l'hôtel au fond de la cour du 12 rue du Collège de la Croix, une trace de bleu...
ai demandé à quelques uns des mascarons de l'hôtel Berton des Balbes de Crillon, son voisin, de morigéner les nuages et de leur faire peur,
ai cru qu'ils avaient réussi, rue Viala, en avançant face au jardin de l'hôtel de Forbin... mais ce ne fut que très passager, les pauvres ont perdu de leur puissance depuis le dessin fait par Domenico Borboni (signé comme témoin par le sculpteur Jean-André Borde) en 1648 et la couverte est revenue se poser sur nous.
Un peu d'histoire de l'art en passant est une belle idée pour saluer les imperturbables
RépondreSupprimerpas si imperturbables, leur font face, de l'autre côté de la rue des visages qui ne sont plus que pierre ravinée indéchiffrable (ou tombée)
RépondreSupprimerNos souvenirs comme la pierre s'érodent, seul le ciel peut espérer s'éclaircir et virer au bleu.
RépondreSupprimerPierre mais ce matin il semble continuer à hésiter
RépondreSupprimerFigures politiques regardant le climat se prolonger : l'été en hiver et la gauche dans un four à micro-ondes... :-)
RépondreSupprimerla gauche dans un micro ondes aux cases cloisonnées(ça ne peut fonctionner) - je me demande à quel parti se rallient mes gueules (mascarons)
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