Amis, surprise
je fus par le vent
qui près du fleuve
s'ébattait gaiment.
Ai baissé le front
trébuché un peu
et j'ai avancé,
visage à l'abri.
Dans la grande rue
c'était la foule
petite et gaie
et jeune surtout
en désirs d'achat
ou portant paquets.
Amis, lasse étais,
ai trouvé béret,
bourbon, chaussettes
et lave-pont neuf,
m'en suis revenue,
ai perdu, je crois,
mon petit crâne
et tout mon désir
d'écrire.
13 commentaires:
Mais gardé belles formules savoureuses comme une pause dans le vent fou
Le vent n'envole pas les pensées même dansant sur le Pont.
Arlette, Pierre, amis, vous êtes trop gentils
"Foule petite et gaie", vous avez bien de la chance, la mienne de foule était dense et déprimante.
Oh ! mais, tout cela est beau et charmant.
le "lave-pont", joli mot qui embarque... :-)
Amis ravis par vos mots jolis (sans compter le ciel bleu et les oursons trognons). Bon dimanche à vous. Catherine
Prenez soin de vous!
je me demande si elle n'était pas gaie de ne pas avoir souci d'achat de Noël faute de chevances en bonne partie, Godart
Maria, merci la lumière aidait
Dominique mais objet qui devient assez rapidement minable (même en le lavant avec soin après qu'il ait lavé)
merci Catherine
"entrez sans frapper", ne fais que ça (enfin presque)
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