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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, août 07, 2025

Coulisses pour la future rentrée de Rosmerta

 

À l’heure du petit déjeuner et des volets bleus entrebâillés sur les promesses du jour, lire la beauté la profondeur de ce qu’offrent les amis… ne pas vouloir m’en décourager, non concernée. 



M’en suis allée dans les rues de la ville, ai prospecté et finalement en suis restée à Monoprix où  j’ai choisi dans leur haut de gamme quatre sacs à dos solides et juste assez larges pour permettre d’y transporter livres de bonne taille ou porte-vues ces bidules que les classes UP2A publiques (les privées plus riches fournissent des tirages de meilleure qualité comme on le constate pour les quelques garçons chaque année qui y sont affectés) utilisent pour des tirages difficilement lisibles des livres de classe, ainsi que quatre calculatrices petites, épaisses et étroites pour collégiens et un sac de course (il me plait et je me demande si je ne vais pas le garder pour moi) permettant de transporter le tout.



Déjeuner lentement, faire profonde sieste (toujours crevée par des riens) téléphoner à une bénévole (extraordinaire et admirée comme finalement toutes à titres divers) pour prendre rendez-vous et boire un thé avec un bout de chocolat et un biscuit pour me donner du pep et m’en aller déranger la réunion de la collégiale si aucune autre personne n’est disponible pour entreposer jusqu’au moment idoine l’ensemble… restera un problème que je laisse à leurs futurs propriétaires : les sacs sont strictement identiques)



Je suis arrivée bien plus vite que je le pensais, et j’en ai profité pour m’attarder un bon quart d’heure en savourant le plaisir de retrouver les lieux et les amies et amis… et m’en suis revenue tout doux ou presque en m’offrant des plaisirs d’autre nature en passant par la rue des teinturiers, en saluant l’exposition des Cordeliers bien entendu tranquillement ouverte désormais (j’ai rendu hommage à la hyène surplombant le vautour et au vautour portant la hyène), et en concluant par une orange pressée à la Civette avant de rentrer me battre avec l’ordinateur et mes mains et les vaincre (j’espère).

mercredi, août 06, 2025

Fin problème plomberie - cher par ma faute

 


Antre prêt à faciliter tâche du plombier et Brigitte en dadame oisive avant 11 heures et début de l’attente en évitant de m’énerver et de déranger cet ordre (un peu de lecture et parfois commentaire de ce qu’offrent les amis internet, juste un peu à cause de mon petit cerveau préoccupé par ces broutilles… me suis occupée par des recherches pour créer ou compléter des albums Google. Je les appelle vers midi pour avoir une idée de l’heure d’intervention : plus personne n’était au courant et on m’annonce un devis de près de 500 euros… Au lieu d’annuler et de téléphoner à moins gourmand j’accepte… arrivée prévue avant dix sept heures… Quand j’en suis à ma troisième bouchée d’une barquette de concombre à la crème qui attendait dans le réfrigérateur, ils annoncent leur arrivée… Problème de garage réglé par mes soins et une petite demi-heure d’intervention pour un bouchon ne remplissant pas une cuvette. J’y ai gagné un espace sous évier plus propre par mes soins qu’il ne le fut jamais, une porte de placard que pensais endommagée remise droite sur ses gonds par la force du bonhomme, j’y ai gagné aussi un peu de raison trop tard venue, une moindre culpabilité quant à l’engorgement qui n’en méritait pas tant et le parfum très légèrement transgressif de l’achat de billets de concert et théâtre pour mon hiver.



Libérée, je m’en suis allée pour me sentir plus que vague dès les premiers pas (peu nourrie ces derniers jours et un rien énervée) ; n’ayant trouvé en chemin que cela j’ai avalé, assise sur un des bancs circulaires de la rue Viala,  un rocher de noix de coco mal cuit qui s’effritait en le faisant descendre en tétant mon brumisateur… tableau) et j’ai trouvé chez Carrefour du pain et de quoi assurer des repas corrects pour ce soir et demain, y compris (pas sage encore) un rocher Suchard avalé avec une tisane au thym en me réveillant après l’effondrement du retour… ce qui m’a rétablie parfaitement. Pardon, je ne vous évite rien (sourire). Demain ce sera achat de sacs à dos de bonne facture, de calculatrices et autres bidules nécessaires à la rentrée Rosmerta le matin et livraison dans l’après-midi avenue de la Trillade dans la maison hors rempart si quelqu’un est là pour les réceptionner et les mettre de côté jusqu’au moment adéquat mais cela c’est vraiment un plaisir et ça me fera marcher un peu plus.

mardi, août 05, 2025

4 août 2025

 


Un 4 août où il ne fit pas question d’abolition des privilèges, quoique au fond un peu : ai renoncé au privilège de ma totale paresse hors connexion qui ne fut jamais totale, ai dû renoncer au privilège de régler en une seule journée les deux problèmes pendant qui me compliquent la vie, renonçant ainsi au privilège du mañana, mais n’ai pu profiter du privilège un moment espéré de combiner le rendez vous plombier, prévu entre midi et quatorze heures pour un évier bouché (dans lequel goutte exagérément le robinet mais à cela ne pouvons rien… il faudrait que le propriétaire remplace tout le plan de travail) compliqué d’un intrigant et persistant refoulement malgré les précautions prises depuis trois ans en me lavant les cheveux dans une cuvette vidée dans une canalisation autre et la visite au toubib parce que les trois dernières fois que nous nous sommes vus ses inquiétudes pour la solidité de mes os, la prescription puis les rendez-vous pour juger des suites nous ont fait oublier totalement l’ordonnance et que je ne peux plus compter indéfiniment sur les pharmaciens pour se passer de prescriptions… Voilà savez tout sauf que à quatorze heures le plombier (j’avais passé ma matinée à vider le placard sous l’évier (je reste ce soir  dans cet encombrement) et fait deux heures de repassage avant de déclarer forfait, crevée) n’était toujours pas là et je craignais de devoir annuler toubib ce qui était impossible (en appelant son secrétariat pour savoir s’il était rentré de vacances j’avais appris qu’il n’était pas parti en juillet mais partait demain)… et de ce jour me suis accordé le droit de sortir sans limiter sévèrement mon appareil aux fleurs.. sans en abuser n’est-il pas ? (le résultat est en tête de cette tartine)

vendredi, août 01, 2025

Othoniel au Palais ds Papes

 

Matin dans la ville pour pain, lunettes pour le sac (ai perdu les anciennes) et doliprane…



Et départ avant quatre heures pour le Palais des Papes et la visite qui pendant quelques jours débute par le Centre de Congrès en bas de la rampe montant au jardin des Doms pour permettre l’installation dans la Cour d’honneur d’une oeuvre d’Othoniel phare du spectacle de danse (j’y ai renoncé, cher et surtout déjà complet) qui doit y être donné le 1er et le 2 août; 



ce qui complexifie encore la circulation.. et suis repassée trois fois par le cloître avant de trouver comment gagner la grande chapelle. M’en vais poser les photos qui ont survécu à mes maladresses et aux embûches (des gardiens plus ou moins sévères interdisent les photos dans les chapelles, même occupées par Othoniel, des fresques dont seules les cartes postales nous sont autorisées… j’ai enfreint la règle en cachette ou avec l’indulgence de certaines mais j’ai souvent été punie par la piètre qualité de mes captures) m’en vais donc poser mes photos dans l’orde des prises de vue sans autre précision.



Je suis arrivée enfin dans la grande chapelle et après un détour par la sacristie j’ai pu voir depuis la tribune l’installation d’Orhoniel



avant, en rouspétant comme de coutume d’être obligée selon la règle de tout passage au palais, sauf pour les spectacles du festival, de ressortir face à la Mirande pour passer par la boutique et ses tentations qui n’en sont pas pour moi…



mais sotte que je suis je n’avais pas pris de billet pour le jardin parce que le connais et n’avais pas envie d’une visite en ce moment alors que je me doutais bien d’après le peu de places pour les lectures  du Souffle d’Avignon déjà chassées du cloître par lui (ce qui était une bonne cause) que la zone de la fontaine devait avoir reçue une de ses oeuvres ce qui m’a été confirmé… Ma foi elle viendra ici dans un mois si je reviens (avec un ou deux jours de décalage) imitant la Maison de Jean Vilar qui a fermé ses portes aujourd’hui jusqu’en septembre.