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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, octobre 08, 2024

gris, petits sourires, une arrivée



Matin gris morne

qui devrait se prolonger

Cueillir sourires

sur le chemin pour charroi

de linge et achat de pain




Revenant avec une très modeste plante, ai trouvé dans la boite le seul courrier arrivé pour l’immeuble, venu de La Réunion… 



cette fois quatre pages à propos de Hölderlin et de la nouvelle visite à Tübirgen de Laurent Margantin l’été dernier. J’en prélève le début d’un poème de Laurent Margantin qui occupe une partie du verso


Carnet du Neckar


l’océan a façonné

le relief de cette terre

les cris des grands navigateurs

résonnent dans la chambre ronde


la lumière 

du grand saule pleureur

absorbée lentement

au fil des heures


la profonde crevasse

au milieu du pays

les ammonites piégées

dans la pierre de la rivière…




lundi, octobre 07, 2024

Samedi en trop d’images encore

 


M’en suis allée pour marcher dans le bleu et le petit vent| pas si petit d’ailleurs | un peu au hasard, avec la vague idée de dénicher un légume hors grande surface, et comme par hasard ai pris le chemin de la rue Carnot un peu trop fraiche et balayée par l’air pour que vendeurs et clients soient tous prêts à l‘action.. 

ai ouvert un bec grand devant des patates douces étranges, acheté royalement un radis vert,  et un pot de miel de châtaignier de mon apiculteur préféré avant de revenir sur mes pas et de tourner bride


vers la place Pie où pour le plaisir des appareils des touristes et la bonne ambiance se tenait un petit marché ostensiblement provençal...  là j’ai eu un petit problème appareil heureusement finalement parce que cela a bloqué mes pulsions photographiques pour un temps


et que, le bon réglage étant rétabli, suis tombée sur le chemin du retour sur le marché des potiers qui se tenait sur les deux parties de la place Saint Didier, que j’y ai tourné et retourné n rond en souriant yeux grands ouverts  et que, faute de pouvoir/vouloir acheter, j’ai pris, à la sauvette, puisque j’avais l’impression de commettre un vol, trop d’images, oubliant par contre de faire ce qui aurait pu me faire pardonner : noter les noms et les coordonnées des artisans/artistes.. les pose donc ici sans autre commentaire


Dimanche : traces de pluie sur la cour quand j’ai ouvert les volets bleus, lavage cheveux, un peu de ménage, un peu de lecture, courte sortie dans le gris humide de l’après midi résolument sans appareil. Je devrais être plus mesurée dans les prochains jours.

dimanche, octobre 06, 2024

Miss.Tic 2

 


Ciel bleu et presque absence de vent ce samedi matin pour accompagner un petit circuit de bonne humeur, dont je  garde images pour demain, revenant pour aujourd’hui à Miss Tic avec encore trop de photos (mais assez peu si on tient compte de ce qui était exposé).

Je lui laisse la parole (un peu décousue au hasard de l’avancée), et cela donne dans la chapelle

des rêves étranges réunis… le monde est d’une humeur massacrante… je n’ai de maternelle que la langue… l’intelligence des femmes n’a jamais fait bander les hommes… dire la puissance des femmes contre le pouvoir des hommes… 

j’ai couché avec une arme de sentiment… je suis toujours sur le front populaire… le plus fort n’est pas celui qu’on pense, c’est celui qui pense… gouverner nuit gravement à la santé mentale… impur désir d’avenir… pour des ébats participatifs… protégeons les enfants utilisons des préservatifs… renouveau médiocratique… je revendique l’absolu minimum… 

à la vie à l’amor — silence — l’éthique c’est l’esthétique du dedans…  elle, amour gloire et botox, régime bio-sexuel : un légume par jour, cigarettes et whisky et petits pépés, et bien dansons maintenant… défense de vieillir, gagner un échantillon d’éternité, d’une nudité parfaite,  le corps au régime ment… la nuit tous les chants sont cris… 

de mille sourires égratignés nos tendresses s’obstinent… créer c’est résister.. vivre avec des espoirs… femme de plume mes ailes ont léché le ciel… un sax divague l’amour resurgit et mes doutes s’égarent dans la beauté d’une résonance… les désirs hantent les désirantes errantes… murmures ou silences éloquents ou non et nombreux


Dans la chambre du Camérier et la chambre des Notaires, accompagnant des coupures de journaux, lettres, photos, albums, résumé de la vie, ressortant quelques mots : frère enfoui en face de quoi crier sa mémoire… refus d’identité, en cessant d’avoir un nom j’hurle que mon désir s’en choisit mille… enfants d’olives amères nos rires ont la couleur subversive du désir.. légitime défense, sexe-attaque, un jeu d’ange heureux qui finit mal… je suis dans la lune, ne la décrochez pas.

En sortant je suis tombée sur un troupeau de touristes qui grimpait l’escalier de la tour, j’ai commencé à les suivre et puis ai renoncé, tant pis pour la vue, et j’ai regagné la grande loggia devant l’entrée de la chapelle, le grand escalier, la sortie par la boutique de souvenirs en les dépassant sans les bousculer parce que vraiment ce trajet obligatoire me met chaque fois en rage.