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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, novembre 22, 2025

L’Orfeo avant nouveau départ

 


En fin de journée glaciale (avec crainte plus forte pour vraie marche samedi) m’en suis allée, aussi chaudement vêtue que le pouvais et gelée contre un vent glacé, ce vendredi soir vers l’Opéra, une pas très bonne plateau second rang du 3ème balcon (n’avais pas obtenu mieux), pas si mauvaise d’ailleurs… presqu’au centre et sans personne ni colonne devant moi 



pour assister à l’Orfeo de Monteverdi, dirigé par Jordi Saval, mis en scène par Pauline Bayle, interprété par le choeur de l’opéra d’Avignon, ke Concert des Nations et Mauro Borgioni (Orfeo), Marie Théoleyre (la Musica et Eurydice), Floriane Hasler (Messagiera), Anna Reinhold (Speranza et Proserpine), Furio Zanasi (Apollo), Salvo Vitale (Caronte et Pluton), Raphaële Andrieu ‘Binfa et Caro), Paul Remonte (Pastore I et Spirito II), David Tricou (Pastore II et Spirito IV), Julien Desplantes (Pastore III, Eco et Spirito I), Etienne Prost (Pastore IV et Spirito III, accompagnés par Andrea Apadula, Loïc Faquet et Xavier Perez, danseurs.



Je recopie le petit texte de présentation sur le site de  l’Opéra (sous une photo provenant de l’Echo du Vaucluse)

« Orphée chante, et le monde s’accorde. Sa voix dompte les bêtes sauvages, charme les dieux et suspend le cours du destin. Son chant est un lien entre la terre et les astres, entre l’homme et la nature ; il console les peines et cultive la joie, ensorcelle les dieux et ressuscite les morts. En 1607 avec L’Orfeo, Monteverdi inventait l’opéra et consacrait cette harmonie première : celle qui unit la musique et le cosmos dans une même respiration.

De l’Éden aux Enfers, ce mythe d’amour et de perte nous parle encore. Il évoque la fragile beauté de l’instant, l’espoir insensé de retenir ce qui fuit, la puissance du chant face au silence. Ici, la musique ne raconte pas seulement une fable : elle façonne le monde et réécrit l’Histoire.

Sous la direction de Pauline Bayle, cette fresque originelle prend des accents épurés, solennels et symbolistes. Rien d’inutile, tout est essentiel. L’espace scénique devient une terre de lumière et d’ombre, un lieu de métamorphoses où la voix, tantôt caresse et tantôt cri, se déploie dans toute sa splendeur. Un rituel intense, une célébration du chant humain – et du mystère qu’il porte en lui. »



Une mise en scène quasiment sans décor (juste une obscurité intense pour les enfers et le retour dans une forêt stylisée), mais avec beaucoup de mouvement faisant ou non, sens et colorée… et des chanteurs généralement à mon goût (mention spéciale pour Orfeo et la messagère)


P.S. Je pars à Grignan (pour une durée indéterminée mais sans doute assez longue) lundi dans la matinée mais compte tenu du froid, de mes déplacements incontournables dans les rues d’Avignon, du repassage de tenues chaudes, de la préparation de l’antre autant que le puis pour les différents intervenants en mon absence (plaque/évier/et autres — enlèvement réfrigérateur table pourrie aspirateur et four — commande des remplaçants pour qu’ils arrivent lors de mon retour) je déserte internet.

mercredi, novembre 19, 2025

Pause probable

 



Un jour pour dégivrer réfrigérateur à jeter (en m’injuriant). avec juste courses très proches.

Un jour d’ordre/contre ordre pour intervention de l’aménagement nouvel évier, plan de travail et sans doute plaques.

Un jour pour tenter d’organiser ma cohabitation avec ouvriers.

Un jour pour tenter de savoir comment se déroulera l’évacuation réfrigérateur, petit four, table pourrie dans la cour, aspirateur.

Un jour pour continuer à me demander quand pourrait récupérer draps et les donner à nettoyer.

Un jour pour savoir quand pourrais faire livrer nouveau réfrigérateur, micro-onde avec gril, nouvel aspirateur.

Un jour pour attendre qu’arrive la déclaration d’impôt pour mon dossier aide à domicile.

Un jour pour me persuader que suis capable de monter l’escalier autrement qu’à quatre pattes et marcher un temps convenable.

Et pour tout arranger un des intervenants dans l’immeuble (que ne connais pas) a démonté la sonnerie qui était bloquée, devait la remettre, ne l’a pas fait.

Je pense que vais mettre Paumée en pause.

mardi, novembre 18, 2025

vitrines, rencontres

 


Un jour plus bleu et plus froid


Lavage de cheveux… vaquer autant que puis


Déjeuner avec application (reperds poids)


Internet, sieste, rêver à ce que devrais


Et sur le chemin de la pharmacie cueillir petites rencontres 



lundi, novembre 17, 2025

Plaisirs vrais ou moins d’un dimanche

 


Jour de nuages, de pluie, ou de trous bleus… Commencé tardivement le jour… vaqué, trié, empli un sac de cinquante litres que j’ai jeté en partant l’après midi… un déjeuner lent et sage, un poco ménage, un poco internet, une sieste, et un départ vers l’église Saint-Agricol, tout près



pour assister à un concert du Choeur Homilius, dirigé pae Sébastien di Mayo avec la participation de Cordelia Palm violon, Bo Xiang violon, Fabrice Durand alto, Louise Rosbach violoncelle, Aliénor Girard-Guigas harpe…


Je reprends, plutôt que le programme de salle très détaillé, la note d’intention figurant sur le site de Musique baroque en Avignon que je complète en citant les trois pièces auxquelles elle ne fait pas allusion


Après le Choeur O Gottes Lamm de Gottried August Homilius qui m’a appris que derrière le nom du Choeur que venais écouter se cachait un compositeur, le programme a fait « … se rencontrer trois oeuvres et trois compositeurs autour tout d’abord de la mère du Christ et de la façon dont sont abordés deux moments symboliques pour le croyant.


« Le Stabat Mater  d’Antonio Caldera » (1670-1736 - très beau) est « ainsi l’occasion de découvrir comment le compositeur italien a choisi d’illustrer avec finesse et humilité la description de la mère du Christ au pied de la croix. Alors que les souffrances sont appuyées par des dissonances ou des accords qui montrent la tension et la tragédie, d’autres mouvements, au contraire, semblent plu légers et lumineux pour accompagner les pleurs et la lumière éternelle. Caldara n’a pas oublié de place l’espérance  au au sein de ce Stabat Mater


En réponse, et donc à rebours du déroulement de l’histiire, Meine Seele erhebt der Hern de Teleman n’est autre que la prière du Magnificat que Marie adresse à Dieu alors qu’elle apprend qu’elle donnera naissance au Christ. Cette pièce jubilatoire fait la part belle aux vocalises, qui vont ainsi ouvrir le temps de l’Avent et avec lui celui de la naissance.


Enfin, la cantate Der Herr ist mit mir de Buxtehude est une mise en musique du psaume 118, qui célèbre la confiance su chrétien dans son Sauveur. Buxtehude livre une pièce dans laquelle les rythmes évoluent avec les versets illustrés, et qui se termine dans un Alleluia en forme de chaconne, brillant et assurément rempli d’espérance.


Il s’agit donc d’un voyage historique qui permet à l’auditeur de se laisser transporter du temps de l’humilité et de l’intériorité vers celui de la jubilation pleinement affirmée. »

Outre le choeur de Gottfried August Homilius s’ajoutaient, de Johann Sebastian Bach : le Choral Christ lag in Todesbanden extrait de la cantate BWV4 et le Choral Wachet aux ruft uns die Stimme extrait de la cantate BWV140 qui clôturait le concert.



Je me suis rendue compte en sortant que je n’avais que le temps de joindre l’Eglise des Célestins sans visiter ce que présentaient les participants au 20ème week-end gastronomique, bienvenue à la ferme… Tant pis, j’aurais dû ne pas être aussi paresseuse samedi (et en vérité je m’en moquais passablement)



et je me suis contentée de passer à Carrefour pour quelques courses (soupes, petites crevettes, salade de concombre, salade de fusilis, Guilletines briochées), revenir; hisser le tout comme pouvais.

samedi, novembre 15, 2025

Centre des finances et attraper l’ange

 


Matin, m’en suis allée dans le gris frais par la rue de la République, le Cours Saint Joseph vers l’avenue du 7ème Génie et le Centre des Finances publiques… où j’ai fait une queue bien moins longue que prévue mais où n’ai pu obtenir immédiatement une copie de mon dernier avis d’impôt qui me sera envoyé en début de semaine prochaine… en sortant, revenant par la rue de la République me suis offert un pantalon de velours côtelé vert sombre et un chandail beige au rayon enfant de Monoprix ainsi qu’une quiche au saumon et épinard pour accompagner les tortis au fromage du déjeuner.


Déjeuner appliqué (frôle les 35 kilos), sieste, trop peu de repassage, paresse, un peu d’internet, thé



et départ en début de nuit pour, après avoir jeté cinq billets de spectacles pour cause d’absence hôpital, Grignan, Montbrun, m’en aller en début de nuit vers le Théâtre des Halles avec dans mon sac un billet pour « Attraper l’ange » un spectacle de (et joué par) Geneviève de Kermabon (avec en voix off Denis Lavant)



Spectacle présenté ainsi sur le site du théâtre (comme la photo - je crois sans certitude qu’elle est de Cyril Casméze pour le producteur Proxima Scena)

« Les parents d’Alice sont de grands artistes qu’elle admire infiniment. Elle tente de suivre leur voie mais elle n’a pas le don, pas la flamme, pas la force….

À partir des interviews d’une trentaine d’artistes parmi lesquels Ariane Ascaride, Charles Berling, Catherine Frot, Denis Lavant…, Geneviève de Kermabon imagine l’histoire d’Alice et nous plonge dans l’intimité de ces artistes. Elle retrace leurs histoires, savoureuses ou terrifiantes, qu’ils soient sujets aux « affres » avant ou pendant leurs prestations, ou aux « états de grâce » par lesquels ils sont parfois traversés. Un seul en scène émouvant sur le sentiment d’être ou de ne pas être à sa place. »



Sa place elle la trouve par l’énergie, l’humour, une touche de laideur étrange du décor et des masques et le plaisir de la majorité du public.


vendredi, novembre 14, 2025

Dans les rues le matin et commémoration le soir

 


Jour de nuages parfois crevés en bleu

Matin dans les rues pour courses alimentaires et autres



Avignon ville d’exception (elle se dit telle) installe des décors lumineux et les laisse soigneusement éteintes


Me suis battue avec impots.gouv pour télécharger ma dernière feuille d’impôt pour le dossier « aide à domicile ».. un bug ou ma sottise m’en ont empêchée, j’ai baissé les bras et contacterai le centre des finances avignonnais demain matin.



Je suis montée un peu avant six heures vers la place de l’horloge, la mairie, une commémoration - récit, drapeaux, enfants, chanson et violon, bougies fausses et vivantes, bref et digne discours de Madame le Maire reprenant l’affirmation de la France indestructiblement unie, brièvement interrompu, bien entendu les temps sont ainsi, par un cri fort peu laïc et « raciste ». 

Je suis rentrée dans l’antre dans la nuit installée.