Sommeil un peu brumeux et départ tardif avec sac contenant deux draps, cueillie sur le seuil par une forte rafale, avançant péniblement (me refusant à renoncer) de rafale en rafale entrecoupées par un souffle régulier de belle puissance, avec des arrêts dans des embrasures de portes…
en passant devant la petite porte latérale de Saint Agricol l’envie latente de voir les crèches qui ont dues être installées ces jours ci se réveille… grimper jusqu’à la petite plage de calme en haut de l’escalier et tenter de pousser la porte.. sauvée par la sortie d’un fidèle ...
avancer en évitant la femme qui fourbit le sol vers la crèche pour louper mes photos et d’abord celle de ma vieille amie en taffetas noir…
pour enchaîner faire un détour par Saint Pierre où je rate encore davantage mes images, mais tant pis je les admire.
Prendre la rue des Fourbisseurs, avec un crochet vers le teinturier, échanger draps sales contre draps propres et au lieu de rentrer directement reprendre la rue des Fourbisseurs jusqu’à la place Saint Didier dans un vent qui se fait plus bénin.
Les santons de Saint Didier nettement plus récents sont également beaucoup plus petits et disposés dans un vrai faux paysage à bonne distance des visiteurs… leur sourire et capter trois images au hasard avant de reprendre le chemin vers l’antre d’un pas moins bouleversé par le reste de vent de la rue de la République mais en venant de la rue Viala, en débouchant à mi hauteur de la rue Saint Agricol, au coin de la marchande de crêpes, le seigneur vent me frappe et me lance à terre de tout mon haut sur le dos… Pendant que je reste tranquille un moment interrogeant carcasse, trois bons samaritains se jettent sur moi pour me relever chacun tirant depuis sa place et sa hauteur.. je proteste au lieu de remercier, deux mains me lâchent et les corps correspondants s’éloignent vexé… l’homme restant me remet debout, son fils rattrape mon béret, ils m’interrogent, il semble que j’ai eu beaucoup de chance.. et je finis mon trajet en tremblant…. Comme l’ai fait en émergeant de ma longue sieste… je reste moulue mais sans conséquence graves à part une belle contusion à une jambe et une sensation de faiblesse. Laissant à demain la décision de modifier mon programme à part la prise de sang à laquelle je renonce une fois encore, écrire enfin et mettre en ligne ma contribution parfaitement et assez volontiers neutre et sans intérêt au #5 de l’atelier de François Bon, un tour internet pour découvrir quelques statuts et billets et voir où en est le dernier communiqué de Rosmerta… commencer à découvrir la proposition #6 de l’atelier de François Bon honteuse de ne plus lire aucune contribution me noyant dans des moments d’oisiveté et rêverie et dans la lecture et écoute d’articles et vidéos pour suivre l’état de notre pays.