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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, décembre 21, 2024

Charroi draps dans le bleu, fort vent, santons et chute


Sommeil un peu brumeux et départ tardif avec sac contenant deux draps, cueillie sur le seuil par une forte rafale, avançant péniblement (me refusant à renoncer) de rafale en rafale entrecoupées par un souffle régulier de belle puissance, avec des arrêts dans des embrasures de portes…



en passant devant la petite porte latérale de Saint Agricol l’envie latente de voir les crèches qui ont dues être installées ces jours ci se réveille… grimper jusqu’à la petite plage de calme en haut de l’escalier et tenter de pousser la porte.. sauvée par la sortie d’un fidèle ...




avancer en évitant la femme qui fourbit le sol vers la crèche pour louper mes photos et d’abord celle de ma vieille amie en taffetas noir…




pour enchaîner faire un détour par Saint Pierre où je rate encore davantage mes images, mais tant pis je les admire.




Prendre la rue des Fourbisseurs, avec un crochet vers le teinturier, échanger draps sales contre draps propres et au lieu de rentrer directement reprendre la rue des Fourbisseurs jusqu’à la place Saint Didier dans un vent qui se fait plus bénin.

Les santons de Saint Didier nettement plus récents sont également beaucoup plus petits et disposés dans un vrai faux paysage à bonne distance des visiteurs… leur sourire et capter trois images au hasard avant de reprendre le chemin vers l’antre d’un pas moins bouleversé par le reste de vent de la rue de la République mais en venant de la rue Viala, en débouchant à mi hauteur de la rue Saint Agricol, au coin de la marchande de crêpes, le seigneur vent me frappe et me lance à terre de tout mon haut sur le dos… Pendant que je reste tranquille un moment interrogeant carcasse, trois bons samaritains se jettent sur moi pour me relever chacun tirant depuis sa place et sa hauteur.. je proteste au lieu de remercier, deux mains me lâchent et les corps correspondants s’éloignent vexé… l’homme restant me remet debout, son fils rattrape mon béret, ils m’interrogent, il semble que j’ai eu beaucoup de chance.. et je finis mon trajet en tremblant…. Comme l’ai fait en émergeant de ma longue sieste… je reste moulue mais sans conséquence graves à part une belle contusion à une jambe et une sensation de faiblesse. Laissant à demain la décision de modifier mon programme à part la prise de sang à laquelle je renonce une fois encore, écrire enfin et mettre en ligne ma contribution parfaitement et assez volontiers neutre et sans intérêt  au #5 de l’atelier de François Bon, un tour internet pour découvrir quelques statuts et billets et voir où en est le dernier communiqué de Rosmerta… commencer à découvrir la proposition #6 de l’atelier de François Bon honteuse de ne plus lire aucune contribution me noyant dans des moments d’oisiveté et rêverie et dans la lecture et écoute d’articles et vidéos pour suivre l’état de notre pays.

vendredi, décembre 20, 2024

Riche fin de journée


Une matinée avec des contre-temps sans gravité mais un doute qui me venait quant à mes possibilités de réaliser mon programme de fin de journée, accentué par un petit mal-être presque rituel au moment de partir à cinq heures (bien trop tôt) vers Rosmerta



avec un détour pour faire tirer un pouvoir que j’avais reçu dans une boutique qui pour une fois était vide, d’autant plus rapidement que la nature un fichier interdisait de le traiter autrement que par un iMac, absent de la boutique (et finalement ça n’a pas été nécessaire)

 


Le charme du jour

rosissant de nous quitter

et l’activité

organisée, diverse,

mon attente oisive

L’assemblée en accord parfait, les ajustements aux projets quasi somptueux causés par la baisse des moyens des soutiens… des échanges sur l’ambiance peu favorable à l’accueil de note cher pays etde notre belle Europe… et contrairement à ce que nous pensions, assemblée se clôturant sur cette phrase du Président « juste à tes pour ceux | en fait celle, c’est à dire moi | qui vit au théâtre puisse sans doute le faire » ce que lui, le savais, ne pouvait alors qu’il était invité comme ami de la troupe dans l’impossibilité de m’imiter et de filer, première, pendant que tous se dirigeaient vers un petit pot d’adieu.




Dopée par cette phrase suis arrivée au Théâtre des Halles cinq minutes avant le début du  « Musée des contradictions » d’Antoine Wauters



Photo ©Patrick Laffont de Lojo

par le Collectif ildi ! Ildi, dans une mise en scène de Sophie Cattani et Antoine Oppenheim, spectacle ainsi résumé sur le site du théâtre 

« Prenant appui sur Le Musée des contradictions d’Antoine Wauters, prix Goncourt de la nouvelle en 2022, le Collectif ildi ! eldi donne la parole à plusieurs êtres extraordinaires et ordinaires à la fois, qui nous racontent depuis la forêt la façon dont ils et elles ont voulu se rapprocher d’elle. À la manière d’un musée vivant, ces individus de générations et de milieux sociaux différents nous parlent depuis un aujourd’hui qui semble légèrement dystopique pour questionner ensemble notre façon d’être au monde. Une fable écologique à l’orée du bois, là où la ville s’arrête et où la nature reprend ses droits… »

Et malgré la détente qui m’a fait dodeliner de la tête deux ou trois fois, spectacle auquel j’ai trouvé un charme certain(avec une préférence pour la première parte celle du vieux échappé de son Ehpad, les autres étant plus convenus) 

Belle composition musicale de Pierre Aviat et Damien Ravnich - très bons acteurs (instrumentiste de surcroit pour l’un des personnages),décor réduit à un cadre rectangulaire métallique portant de petites ampoules qo devient lac dans la forêt, clairière, ou cadre vertical pour une prise de parole et la musique finale.




Rentrée à temps pour bricoler les éléments d’un communiqué de presse qui m’attendait à publier sur les pages Facebook et Instagram de Rosmerta et pondre lentement à cause de ma lutte avec mes mains pleines d’initiatives, ét préparër le riz et le cabillaud qui vont faire mon diner.

jeudi, décembre 19, 2024

18 décembre : précieuses présences en or et noir ou blanc dans la fin du jour

 


Mercredi matin

Un ciel indécis et doux

Chercher sourires

Pour amadouer la tristesse de voir ce pays s’enfoncer dans le ridicule le minable si prononcés que les violences des opinions s’y  noient — revenir avec pain, cigarillos et le Canard




Partir un peu avant dix sept heures vers le haut de l’avenue Jean Jaurès, retrouver inquiétudes, refus, mais aussi bénévolence et chaleur de l’amitié et de la lutte partagée pour la journée internationale des migrants (revenue un rien fatiguée à 19 heures 30)



Trop d’images (et encore j’en ai loupé beaucoup, trop occupée à parler un peu, crier un peu également, marcher, piétiner, danser, regarder) et reprise de fragments d’un communiqué daté de novembre je crois, des associations et partis organisateurs 



« Chaque fois qu’un quartier se lève pour éviter une expulsion, exiger la régularisation d’une famille, l’hébergement et la scolarisation des mineur.es, le quartier devient plus beau, plus fort, plus solidaire.
Chaque fois qu’un lieu de travail ou un lieu d’étude se mobilise pour défendre un·e collègue ou un·e camarade, nous sommes plus forts et plus fortes pour lutter, ensemble, pour nos droits. »




« L’immigration n’est pas le problème. Faire croire cela c’est développer la violence et les inégalités. C’est désigner les migrant·e·s, les enfants de migrant·e·s, les personnes musulmanes ou assignées musulmanes comme « l'ennemi ». C’est faire progresser la déshumanisation de toute la société … »



« Nous refusons que des dizaines, des centaines, des milliers d’êtres humains meurent sur les routes de la migration. Nous refusons que des mineur·e·s, des femmes et des hommes, des familles dorment à la rue. Nous refusons que des travailleuses et des travailleurs restent à la merci de patrons voyous. Nous refusons l’existence des centres de rétention, prisons pour étranger·e·s. »



Et j’y ajoute le communiqué qui a été lu un peu avant l’arrivée en fanfare place des Carmes, après plusieurs arrêts pour des prises de paroles diverses et avant elle d’un jeune précédant la danse pensant laquelle j’ai abandonné




« Le 17 décembre 2024, l’Aide Sociale à l’Enfance du département de Vaucluse a refusé d’accueillir trois jeunes mineurs malgré la décision de placement des juges pour enfants. Ce n’est pas la première fois : cette situation s’est déjà produite lors de la précédente trêve hivernale, en décembre 2023. Il est inquiétant de constater que le Conseil Départemental ne respecte pas la loi et refuse des suivre les voies légales de recours qui existent dans tout État de droit.


En effet, pour 3 jeunes d’origine guinéenne, les juges des enfants ont récemment ordonné leur placement en assistance éducative jusqu’à leur majorité, à 18 ans. Dans leur décision, les juges reconnaissent, d’une part, l’ensemble des éléments fournis qui établissent la minorité de chaque jeune, et d’autre part, la situation d’isolement et de danger (au sens de la loi) pour ces enfants sur le territoire français. Alors que le Département voudrait se décharger de ses responsabilités, les juges des enfants considèrent que le soutien offert par l’association Rosmerta ne constitue pas une alternative « à la prise en charge institutionnelle par le conseil départemental ». 


Il existe une voie légale pour le Département pour faire appel à une décision de justice mais cette procédure n’est pas suspensive. En attendant l’audience de l’appel l’ASE doit accueillir les jeunes et appliquer la décision des juges. »