Suis routinière
Images se répètent
de ma vie simple
Ne me donne que dire
et ne veux le regretter.
J'avais prévu ce matin de récupérer les petites notes prises pour ma contribution au #1 du nouvel atelier de François Bon, de le compléter par ce qui s'écrivait dans mon crâne, d'unifier, rapetasser le tout ; ne me reste qu'à espérer que je retrouverai idées, logique, élan, dimanche matin, parce que je me suis installée auparavant pour résoudre enfin le problème des paiements par carte sans smartphone en fonction des nouvelles « sécurités » mises en place par ma banque en appliquant la solution de rechange qu'elle a fini par mettre en place, ce qui m'a pris un certain temps parce que la porte d'entrée était bien cachée et pour consulter mes comptes, dont l'état, sans être tragique bien sûr et bien moins pénible que celle de beaucoup de gens de mon âge, exclut dorénavant toute fantaisie genre spectacle, disque, livre, chandail, et sans doute festival... ma foi j'ai de quoi m'en passer... Mais la matinée était achevée et mon cerveau s'était égaré loin du petit texte sans prétention, (mais tout de même)... Ai cuisiné, déjeuné, siesté une demi heure et m'en suis allée par trajet habituel (avec légères variantes) dans le cadre habituel, sous un ciel qui gentiment avait le bleu que veux habituel, chez le teinturier.
Et me suis installée en rentrant devant la version électronique de « quelque chose que je rends à la terre » de Sébastien Ménard https://www.publie.net/livre/quelque-chose-que-je-rends-a-la-terre-sebastien-menard/ et, avant de continuer ce soir, je note à ce passage du « jour chaotique » (le 4ème poème)
« sur le trajet vers la gare
j’ai croisé un vieil homme
et je n’ai pu m’empêcher
de lui parler
dans sa langue
« que je ne connais pas vraiment
et j’ai écouté
j’ai écouté son regard
il était assis par terre
il était assis
sur le bitume de notre modernité
et il demandait de l’argent
je l’ai écouté
il riait
il riait je crois de la poignée de mots
que j’avais prononcés
dans sa langue »
Le grand teinturier n'est pas avare de votre couleur préférée, on craint pourtant un jour l'approvisionnement de bleu de Chine... ;-)
RépondreSupprimerRiche petite vie simple ...tu me redonnes toujours du courage
RépondreSupprimerDominique, puissiez vous avoir raison (pour la première partie de votre phrase, le bleu de Chine c'est pas mal mais ça manque de lumière)
RépondreSupprimerArlette, parce que je tente de m'en redonner (sourire)
RépondreSupprimerLes mots de Ménard, un classique déjà
RépondreSupprimeroui - le mérite
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