Dans l'antre ou rien à dire

Matin, ciel qui même après 10 heures et le lavage de cheveux rituel du dimanche matin qui me casse le dos, jouait toujours l'indifférence l'absence, le dédain...

Je ne suis pas sortie et je ne sais si la brume humide était toujours en possession du fleuve et de la ville... ai sorti boite de cartes, les ai brassées un peu, n'avaient rien de tarots, les ai remis en pile, ai pensé untel ou unetelle, choisi celle qui me plaisait davantage avec ou sans raison pour elle ou lui, cherché les quelques mots qui les concernaient mais pas trop, mes vœux les plus neutres que pouvais, jusqu'à accroître la maladresse qui cachait mon attention, pris enveloppe, noté adresse que je savais ou dans un cas croyais toujours bonne, regardé carnet, pensé ça ne doit plus coller... arrêté provisoirement... passé un peu de cire n'importe où, repris, jusqu'à une vingtaine (sais ce n'est pas beaucoup mais n'ai pas dit mon dernier mot même insipide)... pensé aux destinataires, songé à d'autres, re-inventé des moments vécus pu presque ou rêvés, refait des dialogues..

et puis grâce ou à cause de Piero Cohen-Hadrian https://www.pendantleweekend.net/2022/01/sur-le-bureau-57/ et http://www.maisonstemoin.fr/2022/01/02/artisteries/ j'ai ressorti la cassette de « the Artist » qui m'avait déçue lors de sa sortie (pas détesté, pris mollement de l 'intérêt) en le re-regardant mieux et dans un autre état d'esprit (l'ennui des DVD c'est que parfois je m'installe pour le regarder à un moment où l'antre/cocon me ramène vers d'autres pensées) et puis j'ai passé le reste de mon temps au Musée de l'homme ou du moins devant des vidéos, sur le rire codifié en plusieurs régions d'Afrique (et en passant sur les règles de pudeur, des sentiments et autre, et respect inculpées aux enfants... j'avoue que oui) et sur l'évolution de la nourriture au néolithique.

Compte rendu intéressant n'est-il pas ? Ah oui, j'ajoute : j'ai superbement et naturellement, loupé mes photos.