sous en ciel en gloire
mon chemin ordinaire
et un retour las
travail aisé et agréable avec deux garçons (un futur maçon et un apprenti boulanger) mais il m'en faut peu...
et puisque j'ai commencé, au risque de finir de liquider Paumée, je regrimpe fictivement au premier étage du Cloître Saint Louis
et dans la grande salle, qui présente, dans la première partie de la grande salle, quelques œuvres d'Ena Lidenbaur (allemande installée et travaillant à Aubres, dans la Drôme) http://www.enalindenbaur.eu/, avec, ) côté de la fenêtre sur la rue, une illustration de « Der Mensch - l'homme » d'Holderlin
« Quand l'homme vit en son for intérieur et qu'il sent ses limites
C'est comme si un jour se différenciait des autres jours
Que l'homme affable se présentait devant ce qui perdure
Séparé de la nature et sans jamais être envié.
En tant que tel il est seul dans l'immense vie
Que le printemps reverdit, où l'agréable été musarde
Jusqu'à ce que l'année vers l'automne se précipite
Et continuellement les nuages panent autour de nous. »
et une série de dessins. Selon le programme « Elle raconte qu’après avoir établi un contact profond, intense avec le sujet de son travail, elle devient presque le sujet lui-même. Elle ferme alors les yeux pour le mettre à distance et intérioriser sa relation directe, intime à l’objet.
Au sol et sur les murs du milieu de la galerie, ce sont les belles encres de chine sur papier de riz, le monde en noir sur blanc, de Paule Riché (Serres dans les Hautes-Alpes). http://www.paule-riche.com/index.php
Après être passée par la sculpture sur béton, elle s'est installée à Serres, et revient à ces encres sur papier de riz proche de la calligraphie sur le papier posé au sol, suivi d'ajouts de matière avec le doigt sur le papier vertical. Les œuvres, marouflées sur dibond, étant présentées au sol ou sur le mur.
« Que ce soit dans la confrontation au patrimoine, dans la rencontre de la poésie ou de la musique… il s’agit toujours pour moi de trouver, ou tout du moins d’explorer une sorte « d’essence » de l’acte créateur, une raison à ce geste, une origine commune à toutes ces différentes manières de décliner par l’image, par le son, par le mouvement, par la mélodie, la même émotion primaire, ce noyau « synesthésique », ce donné primordial que nous devons partager ; et transmettre ainsi notre part d’humanité. Cette invitation de Pierre Frey m’a tout de suite intéressée , elle s’inscrit naturellement dans la suite de résidences d’artiste autour de différentes thématiques , c’est pour moi l’occasion de continuer d’approfondir et compléter les recherches qui orientent mon travail et l’inscrivent dans une forme d’interdisciplinarité. »
Après quelques nouvelles créatures de céramique de Mélanie Duchaussoy déjà rencontrée au rez-de-chaussée,
on retrouve Ena Lindenbaur avec un très grand panneau occupant le mur du fond et quelques grands dessins.
Dans le couloir qui longe la salle, revenant le long du cloître vers l'escalier, c'est Eva Vermeerbergen (Séguret) https://eva-vermeerbergen.com/ et ses montagnes.
Sur toiles ou bâches, travail de traits dynamiques, et de couleurs, de formes surlignées, de vibrations.
Toujours aimé cette expression : "notre part d'humanité", part que vous faites généreusement.
RépondreSupprimerGodart il suffit de se laisser aller - certains le font plus efficacement
RépondreSupprimerTout est magnifique, dans cette exposition. Je suis sensible surtout (par goût personnel) aux encres de Chine.
RépondreSupprimerMerci.
Bonheur, moi aussi
RépondreSupprimerJe me demande, à la vue de certaines belles œuvres ici, quand les Ukrainiens auront à nouveau l'occasion de retourner dans un musée (après la reconstruction d'un pays arasé ?)... ;-( 🇺🇦
RépondreSupprimerDominique, pour voir ce qui aura pu être sauvé...
RépondreSupprimerL'esprit ne meut jamais il renait ici là d'une façon imprévue là se niche l'espoir
RépondreSupprimerTrès intéressante et visite qui ouvre la reflexion
OH ! la la qu'est-ce que j'aime ceci et tout particulièrement tout ce travail pictural... je trouve que votre première photo fait un bel écho à certaines de ces peintures.
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce partage.
merci Arlette pour cette sagesse
RépondreSupprimerMaria... pas faux mais par hasard (sourire)
RépondreSupprimerJ'aime toujours vos photos en chemin : ces vues impromptues sur la ville nous font partager la qualité d'un regard passager, sensible à la présence du ciel, aux caresses solaires, à l'ombre qui s'engouffre.
RépondreSupprimerCe sont des photos qui invitent : dehors comme dedans car, à l'intérieur, elles documentent. Aujourd'hui, elles sont généreuses.
Le travail d'Eva Lindenbaur me plaît beaucoup beaucoup, ah oui alors !
RépondreSupprimermoi c'était plutôt Paule Riché et puis peu à peu en triant les photos Eva Vermeerbergen qui m'avait laissée perplexe
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