dix retours de connexion et neuf re-disparitions et le constat désolé que je suis assez idiote pour que mon cœur manque de s'arrêter que mes jambes tremblent et que le sommeil menace mes yeux... (même si le lien entre les deux choses n'est pas certain). Me désintoxiquer ? En ai profité pour finir de rentrer les tee-shirts et sortir et repasser les chandails en grimaçant un peu devant leur âge...et puis ai mis pantalon dadame, trois-quart, bonnet, pris du lexomil et du magnésium parce que, j'en suis vexée, j'étais en piteux état, et m'en suis allée en quête d'admiration ou de plaisir
vers le Théâtre du Chêne noir, Denis Lavant accompagné de Daniel Mercer dans un spectacle intitulé « je ne suis pas de moi » tiré des Carnets de Roland Dubillard, adapté et mis en scène par Maria Machado et Charlotte Escamez
Paresseusement je recopie sur le site du théâtre cette présentation du soectacle (m'étais décidé sur le nom de Denis Lavant et conforté ensuite par celui de Dubillard en le découvrant) sous une photo provenant de sa page Facebook
Le sport, l’art, la vie, l’amour et le néant. En mille pages de notes, Les Carnets en marge de Roland Dubillard drainent pensées et rêveries, absurdes et percutantes, matières à méditations. Journal d’un fou de génie, truffé de pièges et de jeux de piste, de saynètes et d’aphorismes, Les Carnets rédigés entre 1947 et 1997 explosent de tours de magie, de folies de langage, qui consolent du monde inexplicable.
À l’acteur, metteur en scène, dramaturge, auteur de poèmes et de nouvelles, le Rond-Point consacre un festival en 2004, avec pièces, rencontres et surprises, dont Madame fait ce qu’elle dit. Il confie et dédie alors cette ultime œuvre à sa compagne Maria Machado, qui orchestre aujourd’hui avec Charlotte Escamez, écrivaine et secrétaire littéraire de Dubillard entre 2001 et 2011, l’adaptation des Carnets.
Acteur hors norme au cinéma comme au théâtre, Denis Lavant partage la scène avec Samuel Mercer, autre clown métaphysique. Le duo se lance dans l’exploration des Carnets, plongée dans le burlesque désespéré d’une œuvre à mille entrées, pleine de noirceurs et de drôleries, de détours philosophiques et d’alcôves surréalistes.
Et cela tenait ses promesses. C'était drôle, farcesque, clownesque, acrobatique, sans que jamais disparaisse complètement l'intelligence qui nourrissait, il y avait une histoire érotique qu'on aurait pu qualifier de pornographique n'était l'humour, de la philosophie discrète et de la poésie légère, il y avait juste un peu surligné de la profondeur affichée et de l'humilité revendiquée de l'écrivain et de l'homme de théâtre, il y avait de la tendresse et en avançant dans les carnets et la vie notre fragilité de vieux telle que nous la voyons.
Ceci dit si vous lisez ce billet ça signifiera que la connexion est revenue mais ne garantira pas ma présence connectée.
J'ai lu ! Nous sommes.
RépondreSupprimeret je suis connectée t e vois
RépondreSupprimerDenis Lavant, acteur singulier aux recherches plurielles...
RépondreSupprimerLa connexion est revenue, vous pouvez repartir ! ;-)
je e suis jamais déçue avec lui !
RépondreSupprimeret pour la connexion je croise les doigts
Pour faire un mauvais jeu de mot, on pourrait dire que Denis Lavant est un comédien qui va toujours de l'avant. Merci pour vos billets quotidiens qui m'empêche parfois de trop retourner en arrière.
RépondreSupprimerjoli jeu de mot Godart -et merci pour la connexion revenue qui nous permet cet échange
RépondreSupprimerDenis lavant quelle gueule ! Quel talent !!!
RépondreSupprimerexactement Maria (et j'ajoute la base de ces deux qualificatifs : quelle sensibilité)
RépondreSupprimeroui exactement , ça va avec
RépondreSupprimerLe 4 mars de cette année il y eu sur cuturebox une longue Veillée pour l'Ukraine réunissant artistes, écrivains et politiques... une belle veillée de lectures... en fin de veillée chaque participant était filmé pour un message d'adieu et de soutien à l'Ukraine ... je fus particulièrement touchée par le message sans mots de Denis Lavant si beau, si parlant, si sensible comme vous dites ... une belle conclusion...
RépondreSupprimerje l'ai trouvé ici à 6'49
https://www.youtube.com/watch?v=HKtd0t9j8S0
merci pour le renseignement Maria
RépondreSupprimeroui ne m'étonne pas vraiment de sa part (sis bien que ne le connais que comme acteur mais il ne pourrait nourrir ses rôles de cette sensibilité s'il en était dénué)
Encore des noms à retenir pour les voisins du Nord-Est, je fais le guêt.
RépondreSupprimeroh Claudine l'un n'est plus (Dubillard) l'autre n'est plus très jeune (D Lavant)
RépondreSupprimerDifficile de sortir le soir mais tellement stimulant parfois un spectacle ! quant à Roland Dubillard, incarné par Denis Lavant accompagné de Daniel Mercer, une voix qui continue à résonner.
RépondreSupprimeret que cela dure surtout Elise !
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