Sommes toujours dans le gris

 

S'éveille le jour

vieille chouette y tombe

comme un oisillon

si lasse que le sent pas

lente et perdue seulement

Après un échange enjoué avec un dénommé Moussa qui raclait le mur du fond de la cour voisine avant de l'enduire et couvrait le fond de ma cour de poussière de pierre... ai endossé trench et béret et m'en suis allée vers Rosmerta pour une « permanence »

qui en fait, comme il y avait largement assez de bénévoles s'activant, s'est transformée en l'observation muette et passionnée d'un petit atelier normalement consacré à l'écriture et à la lente préparation d'un spectacle... sauf que, pour établir quelque chose permettant de participer à une réunion ayant pour thème la solidarité et comme seuls quatre des cinq garçons qui font partie du groupe étaient là, leur travail habituel a été abandonné et ce furent des échanges pour arriver à ce que chacun découvre son ou ses identités et ce qu'il désirait faire pour aller à la rencontre des autres (pour l'un d'entre eux : être professeur de français).. et c'était assez merveilleux (moi juste témoin).