Partir marcher sous bleu ardent et dans un air bénin... passer devant la Fnac, penser rendez-vous petit fils et entrer... mais, longue recherche parce que, bien entendu, aucun des auteurs dont je pêchais le nom dans la brume de ma mémoire comme pouvant convenir à un jeune adulte maniant encore imparfaitement la lecture n'était, surtout dans cette ambiance de cadeaux de fin d'année, sur les rayons (par contre il y avait pas mal de livres pouvant passer du sac de collégien au rayon d'une chambre avec prix assortis ce qui me convenait assez, deux rayons de Baudelaire, un rayon et des portants d'Annie Ernaux ce qui n'était pas indiqué pour lui, l'assouplissement de son rigorisme étant en cours, et deux rayons et demi de Muzzo, n'aurais jamais cru que ce dernier était aussi prolifique) et quand suis enfin sortie (dois dire que je me suis amusée aussi) avec un Jack London dont j'ai réalisé que j'avais déjà dû le lui offrir (n'aurais pas dû reposer les nouvelles de Maupassant), trois nouvelles de Conan Doyle remplaçant le recueil de Roumi que j'avais en main et un recueil de Souleymane Diamanka le seul qui me satisfait vraiment (les auteurs africains ou même antillais ou haïtiens brillant par leur extrême rareté)
et quand j'ai émergé, ben la nuit était profonde devant mes yeux (même si les aiguilles des montres pointaient le débit de soirée... les jours commencent à peine à cheminer vers une durée acceptable)
et comme j'en ai pris l'habitude recopie ma contribution du 8 décembre au carnet du tiers.livre (#29 / on n'aurait ps dû, voilà) avec une petite grimace ironique parce que viens de racheter une boite d'Exos bleue :
J'ai fumé le dernier cigarillo de la boite hier matin après deux la veille [ honte mais le dernier bien sûr sauf si j'étais idiote ], déjà ce retour à une consommation trop forte me faisait carcasse floue... Non, vraiment je n'aurais pas dû m'arrêter au bureau de tabac en partant le soir, je n'aurais pas dû surtout en allumer un après retour dans la nuit glacée [cerveau se détachant du crâne et jambes indociles ] mais l'ai fait avec gourmandise | et oui, je n'aurais pas dû.
PS si avez le temps une belle conférence sur Chauvet https://youtu.be/TCqYL-z5ODA dépassant de loin la seule étude des dessins
Chacun sa gourmandise cigarillo ou chocolat- marron glacé fruit confit pour moi..avec modération comme il se doit Bravo pour les livres ..un peu ardus peut-être
RépondreSupprimeroh non ... il a dix huit ans passés et deux ans de lectures de moins en moins maladroites derrière lui... mais il a un côté pudique et en même temps philosophe de base pas si facile ) le problème est que n'avais pas prévu et n'avais pas notes avec moi et qulà la Fnac n'avait que la grosse machine
RépondreSupprimerLa mémoire est un grenier où il fait bon faire le ménage de temps à autre. Cela permet de la raviver et la sortir de sa torpeur.
RépondreSupprimeril est un âge où elle s'épuise (et n en a! jamais eu beaucoup)
RépondreSupprimerSouleymane Diamanka quel bonheur cet artiste...
RépondreSupprimerJ'ai souvent donné à lire "L'homme qui plantait des arbres" de Giono
Maria, oui n'y ai pas pensé à Giono sera pour une autre fois - viens de commander un livre entre conte et histoire politique d'un auteur Guinéen (qui a eu le Renaudot pour un autre) et correspond assez à nos petit échanges (sens critique qui s'éveille)
RépondreSupprimer18 ans...le temps passe le voyais encore très gamin
RépondreSupprimernon lui et le premier font très home maintenant et lui a un logement, travaille en alternance, a découvert seul le Musée lapidaire, s'est fait des amis hors les anciens de Rosmerta (réussi à la persuader de continuer fin d'apprentissage et peut être après pour ne pas être cantonné au dernier rang (carreleur) - 18 ans et demi mais tout tout petit budget
RépondreSupprimer