Température négative au petit matin et guère mieux après la douche, ai abandonné mon projet épicerie et halles et passé une assez grosse commande, avec choix plus limité et un peu plus cher pour la qualité, à un super marché ce qui était nettement plus reposant. Pour me punir de cette lâcheté et me tenir chaud en m'activant, ai ciré avec conviction quelques meubles et fait mon argenterie, toutes choses honteusement négligées depuis cet été...
Et pendant que le ciel que se ciel se couvrait et que la température montait lentement ai écrit et envoyé ma contribution au #28 de l'atelier carnets du tiers livre. Je reprends donc ci-dessous selon mon rite actuel, celle du 17 novembre
À 5 ans je déchiffrais par curiosité et sans comprendre des livres pour adultes et lisais, agacée, la Bibliothèque rose, dont les Malheurs de Sophie en étant Sophie, suivis de tout ce qui me tombait sous la main... avant à 7 ans d'écrire en classe un « poème » sur une sorcière longeant un quai dans la nuit que j'ai retrouvé avec auto-ironie et fierté secrète dans le tri avec mes sœurs, entre rires et larmes, après la mort de ma mère, de ses papiers (cadeau ahuri de la nonne ?) (20 11)
Après avoir continué de travailler à mon engraissement hivernal et une courte sieste suis partie sous un ciel gris et quelques gouttes éparses qui représentaient la pluie annoncée, suis passée par le petit marché de Noël qui comme le pensais , n'offrait pour moi aucune tentation (sauf mon cher confiturier de l'Isle sur la Sorgue auquel irai faire une visite si suis sage)
et j'ai rejoint mon but, les Célestins où se tient le marché des santonniers et de quelques artisans, pleine de bonnes résolutions...
La grande crèche est moins spectaculaire que les années précédentes mais les grands santons sont assez beaux, et me suis fait plaisir comme le permet mon petit appareil.
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et ma chère Isoline Fontanille ne vient plus à Avignon (nos bourses sont peut-être trop plates) cinq santonniers très nettement moins chers (à part Carbonel qui s'approche de ses prix se partageaient quatre étals, le reste étant occupé par des vignerons, deux tisserands (dont un venu de Six-Fours Plage qui avait de belles choses que je ne me suis pas autorisées) des marchands de fromages confitures, sauces raffinées et confiserie (me suis offert sagement quelques pâtes de fruit artisanales)... et j'ai finalement craqué pour une petite boumiane,
avant de m'en revenir, en cherchant un petit porte-monnaie bien ordinaire que n'ai pas trouvé.. de déballer ma boumiane et de lui dire d'attendre le reste du petit peuple.
10 commentaires:
Le défilé de santons est très beau (mais sans étiquettes de prix, c'est encore mieux et plus ressemblant !). Une manifestation tout à fait pacifique, il manque un Darmanin pour applaudir. :-)
multiplier par trois ou plus le prix de certains de mes anciens me sens moins égoïste là... quant à Darmanin à Dieu ne plaise qu'il passe par là
Une boumiane . . . j'ai cherché et n'ai trouvé que des mangeailles ! Puis mon inconscient m'a soufflé "bohémienne". L'un comme l'autre, des mots perdus. merci.
Ravissante ta boumiane ne la connaissais pas j ai son copain le boumian très fier .. un des premier
acquis .. lui en parlerai Suis tentée parfois d'en inviter d'autres mais la place manque
Un bien joli défilé de santons pour commencer la journée, merci Brigitte !
Catimini
J'aime beaucoup les santons lorsqu'ils sont mis en scène ... et leur parfum de Noël...
Pierre bulmiab et boumiane comme le ravi et d'aitres restent vivants chez les amateurs de santons de notre Si-ud
Arlette j'ai aussi un boumian (un autre presque boumian) et une boumiane plus grande et danseuse plus décolletée
merci Catimini, Noël pour moi c'est les santons pas l'arbre ni le Père Noël
Maria chez mi ils ne sont pas vraiment mis en scène
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