Le ciel en lutte calme avant de venir à la nuit sur le fleuve dimanche | « la nuit toute ouverte pleine d'étoiles silencieuses » chez Fred Griot (« enfin tu regardes l'herbe » chez publie.net), ne sais ce qu'il est au dessus de ma cour | poussant les volets bleus son indécision en blanc bleuté | sur les échafaudages et le matin un ciel blanc mort | boursoufflures grises s'ouvrant sur quelques gouttes ternes, me manque l'azur à mine de plomb de Ponge (la Mounine).
Et m'en suis allée dans l'humidité blafarde en début d'après-midi vers Rosmerta et un garçon qui voulait travailler son français...
Enthousiasme nettement retombé, l'ambiance générale étant à l'oisiveté due au samedi... Environ une heure de lecture
et retour sous quelques gouttes, en posant ici le décor le plus laid que l'on puisse imaginer (j'aimerais être sorcière et que ce dépôt entraine sa disparition)...
et monter vers l'Opéra, le troisième balcon,
pour ronronner de plaisir en écoutant un programme Schubert, lieder et mélodies orchestrales donné par Sandrine Piau, soprano et deux musiciens de l'ensemble Contraste, Arnaud Thorette alto (prenant le cas échéant la place de la clarinette (pour le pâtre sur le rocher) et Johan Farjot piano, en petit comité une fois de plus (moins étique tout de même que pour Rameau) ce qui donnait une ambiance presque intime qui allait bien à Schubert et au gentil et léger humour des interprètes.
Trois bis avec pour finir sur une note toujours tendre mais plus grave « la jeune fille et la mort » et un retour sous pluie fine.
Suis d'accord avec toi sur le décor le plus laid... heureusement que tu as pu ronronner de plaisir à l'opéra.
RépondreSupprimer(Peux-tu m'en dire plus sur le livre oublié...je ne connais pas...)
Mais c'est une journée bien faite de lecture en contact et ronronnement...musical
RépondreSupprimerAu diable le ciel capricieux qui me cantonne sous l édredon
Tanette je ne sais pas de quel livre tu parles...
RépondreSupprimermerci pour ton passage
Arlette su tu peux éviter de sortir, cocotte toi !... moi mes jambes le réclament mais tant pis je pense que je vais m'abstenir aujourd'hui... sauf visite à la poubelle des remparts... d'ailleurs ai à faire dans l'antre
RépondreSupprimerUn beau concert: Sandrine Piau et Schubert. Une chance d'être avignonnaise.
RépondreSupprimerOh ! Que j'aime Schubert... et comme vous avez dû vous régaler... l'écoute de sa musique fait oublier le temps d'un instant bien des horreurs qu'elles soient de déco ou autres...
RépondreSupprimerPierre une chance que très peu d'Avignonnais méritent
RépondreSupprimeroh Maria les horreurs de déco surtout quand elles le sont à ce point ont un côté attendrissant et pas méchant
RépondreSupprimerFrancis Ponge est toujours une mine. ;-)
RépondreSupprimersourire Dominique
RépondreSupprimerregarder le repassage, ça m'arrive assez souvent, quoique là avec le froid j'y trouve un certain réconfort,sourire
RépondreSupprimerCaroline ai décidé qu'un des chandails pouvaient faire l'affaire sans repassage pour Rosmerta
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