Sorties de l'antre et des boites et carnet

 

laisser cauchemar

et partir marcher un peu

dans tendresse bleue

Corps de moins en moins flou, souriante, habitée d'une paresse extrême, revenir avec boîte d'allumettes, but affiché, avec azalée et cigarillos en plus.. jeter les ¾ des photos unanimement loupées du feu d'artifices, parce que petit goût pour les sauvegardées qui ne prétendent surtout pas à représenter le spectacle – plutôt réussi – mais ne savoir qu'en faire.

Grosse sieste, descendre les boites où dormait le petit peuple, prendre cinq photos de ce que contenait chacune, louper la quatrième, jeter la cinquième... les aligner en un semblant de crèche comme chaque année, et tant pis pour les absents et ceux, parmi mes préférés qui ont bougé sur l'image (enfin c'est comme si)

continuer à alterner les histoires de peintures de Daniel Arase https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-histoires-de-peintures-par-daniel-arasse et les contributions au carnet du tiers.livre et je recopie ma contribution du 6 décembre (27 – pas moi mais mon double)

Elle entrouvre les volets, se gratte le crâne les yeux dans le bleu, se réchauffe à la lumière, décide de bannir avec retard les adjectifs, ouvre un sac, sort pantalons de velours, dépend ceux de l'été et les entasse dans le sac, entreprend de repasser ceux de l'hiver, se masse le dos, déjeune, s'allonge un moment, met deux draps dans un sac, s'en va dans la beauté des pierres et lumière de la ville avec la crainte de la charge qu'elle devra porter au retour, rit des décors.