Réveil de plus en plus tardif, ouverture volets bleus sur ciel radieux d'azur hivernal, lavage cheveux remis à lundi et quasi ignorance de ce qu'avaient posté amis et autres, pris connaissance avec une certaine perplexité du texte de la troisième proposition de l'atelier voyage, après avoir dégusté avec grand plaisir samedi soir la vidéo qui traitait de Michaux...
et départ à quinze heures trente vers l'opéra pour un « concert lyrique » en attente joyeuse parce j'avais pris un billet pour écouter une jeune mezzo, José Maria La Monaco, dans un programme Gluck, Haendel, Cherubini, Mozart, Campogrande, Purcell qui me ravissait pour Haendel, Mozart et Purcell, un peu moins mais tout de même pour Gluck et Cherubini (la mauvaise influence de Voltaire pour le premier, de Bizet pour le second, ce qui est stupide) et la touche de curiosité nécessaire pour Campogrande que, je l'avoue, ne connais pas, même si au moment de partir j'ai vu sur le site de l'opéra que la chanteuse était remplacée par Maria Grazia Schivo dont on disait bien entendu beaucoup de bien.. mais comme rien n'était indiqué pour le programme ai conclu qu'il était inchangé. J'avais bien eu juste le temps de trouver sur YouTube, parmi d'autres, une vidéo de cette chanteuse, la seule regardée parce que le sous-titre apposé par l'internaute m'avait tiré l'oeil https://youtu.be/4BHY48xTMf0 : « médiocre sopranos (?) in prima donna roles » où elle chante un air d'Anna Bolena,(et il lui reprochait d'être une chanteuse baroque) mais justement j'aime la musique baroque et le programme l'était plus ou moins... alors tant pis si son interprétation de cet air n'est pas de premier ordre et même parfois comique, j'avoue que je n'aime pas du tout Donizetti et qu'il faut une très très grande chanteuse pour que cette musique ne me fasse pas fuir (ce qui m'arrive souvent à l'entracte)...
Le temps d'arriver à caler sur mes jambes parka glissante et béret, d'essayer de trouver mes lunettes, de ramasser ma canne, de tout laisser tomber pour laisser passer comme pouvaient une mère et deux enfants, charmants tous trois, puis de tout remettre en place en discutaillant avec eux et tentant de coincer la canne pour qu'elle ne gêne pas, le responsable de la programmation est venu nous dire que la chanteuse prévue étant malade (navrée pour elle, un peu pour moi) et il avait eu le temps depuis trois jours de persuader Maria Grazia Schivo de venir chanter son programme.. et là carcasse, sous la dictée de l'esprit, a dit vais pas aimer et me manifester, parce que j'entendais, Rossini (joie), Bellini (hum mais pourquoi pas), Donzetti... et avant que j'ai le temps de déplier la feuille programme, de récupérer les lunettes, et lire quelque ligne que ce soit, le concert à commencé très plaisamment par une bonne, légère, joyeuse interprétation de l'Ouverture du Barbier
puis est arrivée la chanteuse dans une énorme belle robe de soie gris très clair avec grande jupe très large et bustier mettant en valeur une forte poitrine et des épaules très rondes appétissantes de jeunesse... ai pensé, puisque suis dedans, à Lisa la charcutière et la belle Normande du « ventre de Paris , avec une sotte méchanceté qui me préparait mal à apprécier son chant (un air de Rosine du Barbier) bien aimé le timbre au début, moins apprécié sa façon de hacher son chant pour jouer la scène ou par manque de souffle et de lancer des cris que mes oreilles jugeaient peu harmonieuses.
A suivi, pour mon plaisir, l'ouverture de l'Italienne à Alger.... elle est revenue pour un air du Turc en Italie, qui m'aurais plus satisfaite si je n'avais mémoire peut être sublimé d'autres chanteuses.
Plaisir à nouveau avec un cœur d'Otello..
et Donizetti mais, juste pour me souvenir qu'il m'arrive de l'aimer, avec, un choeur de l'Elisir d'amore » puis avec un air de Giannetta merveilleusement (bon ce n'est pas un air « à effet » mais justement tout dans l'harmonie) chanté par Aurélie Jallzy qui si j'ai bien compris fait partie du choeur.
Retour de la vedette pour « Prendi oper mei libero » du même opéra... avant l'entracte
Et même si je m'accoutumais à elle, mais sans être capable des applaudissements de certains, lisant le programme de la deuxième partie appuyée à la rambarde au dessus du foyer, y trouvant un peu de Rossini (le choeur de Guillaume Tell et un air chanté par elle), la belle ouverture de Norma et un choeur de la Somnambule de Bellini, carcasse a rouspété, parce qu'elle avait une raison ou en réaction à ce qui restait de moins plaisant à mes yeux (elle dans Bellini et Rossini et deux airs de Doizzetti)
et j'ai abandonné, suis redescendue vers l'antre, carcasse s'est immédiatemlent calmée, et finalement j'étais contente d'une partie de ce que j'avais entendu, amusée aussi de ce qui était sans doute un peu de mauvaise foi de ma part.
C'était peut-être un opéra comique ?... :-)
RépondreSupprimerPaumée ci, Paumée là, Me voici, me voilà et est partie !
RépondreSupprimerPas aussi fine spécialiste ..les voix me charment ou me hérissent,le physique joue également et la posture les geste et bien souvent en réagissant a l'instinct jesuis ..dans le ton des critiques l'état d'esprit compte beaucoup
RépondreSupprimerQuand le coeur n'y est pas !!!!
RépondreSupprimerDominique ce n'était pas un opéra et ça ne se voulait pas comique (sourire) - les autres aimaient généralement
RépondreSupprimerPaumée s'était rendormie (ou plutôt Brigitte) ce qui tend à devenir son état normal
RépondreSupprimerArlette suis pas bonne analyste, j'ai simplement des phobies plus ou moins idiotes et qui sont souvent des grands compositeurs (Donizetti et même Chopin)
RépondreSupprimermais heureusement le choeur y était Maria
RépondreSupprimerDélicieuse mauvaise foi :)
RépondreSupprimerClaudine merci pour cette indulgnce
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