Sous un ciel toujours aussi variable et automnal (j'avais hésité entre mon caban et trench, voté caban à tort parce que j'ai eu droit à quelques gouttes, sans grande force, malgré les trous bleus devant mes yeux) ai repris pour une des dernières fois le chemin de Rosmerta rue Pasteur pour travailler avec B-F B qui n'y habite plus... mais nous étions tolérées)
une heure et demi dans une vraie ruche à lire et faire petits exercices sur un texte sur la Tour Eiffel (elle l'avait commencé, avait compris texte mais non les questions ou son attention voltigeuse avait fait des siennes et il a fallu tout effacer) puis un sur Vercingétorix et là ça marchait nettement mieux, à part la prononciation de ce satané nom... mais il faudra achever demain... un adieu à cette salle scolarité qui ferme et dont le déménagement est imminent...
Un retour à temps pour préparer souper, changer de jean, vérifier que le 49/3 était bien tombé, prendre trench, billet, canne
un petit tour dans la salle bar pour saluer Jean-Pierre Giacobazzi, une bonne place au deuxième rang
et « Prêt-à-partir » https://www.teatropicaro.com/les-spectacles/pret-a-partir/ un spectacle de la Compagnie Teatro Picaro, fondée en 2012 par Fabio Corgolini et Ciro Cesarano. « Le travail sur la gestuelle et sur le mélange des langues est à la base de notre recherche théâtrale » (à vrai dire ce soir, à une ou deux phrases marmonnées par un des acteurs dans le rôle du dernier de la troupe, petit et enrobé, humble, qui jouera ensuite le roi de comédie était en français)
Quatre comédiens déchus sont tout ce qu’il reste d’une compagnie de théâtre dont l’heure de gloire n’est désormais plus qu’un vieux souvenir. C’est alors que cette compagnie proche de la faillite, obtient le grand privilège de jouer son nouveau spectacle à la Cour du duc. C’est la dernière chance pour la troupe de retrouver le succès et de fuir la misère où elle s’enfonce. Soudain le voyage vers la Cour est interrompu par un accident au beau milieu d’un bois. On assiste alors aux répétitions du spectacle qui décidera du sort de la compagnie. Un roi obèse, despote, égoïste et violent traversera une série d’aventures et de métamorphoses pour conquérir ce que le pouvoir seul ne peut pas lui donner. Mais les répétitions terminées, nos quatre comédiens vont-ils être prêts à partir vers la Cour?
Un peu de comedia del arte, un peu de farce dans la ligne des premiers films burlesques, quelques longueurs, rares, pas de gros rires mais quelques fusées et des sourires. On était bien.
Et un retour sous une vague idée de pluie.
4 commentaires:
"le mélange des langues" c'est bien çà
Bon déménagement
et en écho à la dernière photo ... cadeau ici
merci Maria pour le commentaire et Brassens
Admire encore ta détermination ..opiniâtre ...avec personnellement une drôle envie de me cloîtrer Merci pour ce coup de fouet
j'avoue que là j'en étais aux vertiges dans la rue ce matin... vaiix essayer de négocier le passage de ces trois jours un peu chargés (du moins pour notre âge, sourire) avec le plus possible d'économie de forces .. on verra
Enregistrer un commentaire