Départ samedi matin dans le dédale pour accéder à la gare, suivre conseil d'un jeune et prendre un des deux TER pour Marseille, juste un peu étonnée par la différence de 8 minutes avec ce que je croyais et sans vérifier billet
s'offrir ainsi du tourisme avec un arrêt dans Toutes les gares sur le chemin et arriver à Marseille deux minutes après le départ de mon train pour Aix, le suivant partant une heure plus tard...
téléphoner au couple qui devait venir me prendre là... ils pardonnent, se promènent et je m'offre un semblant de déjeuner pas si mauvais.
Arrivée au camping, et ma foi si tous les campings sont ainsi vais m'y convertir (d'autant que nous étions seuls)... beauté du lieu, simplicité, confort, harmonie des aménagements, un très bon dîner, un brunch correct (si ce n'est qu'il n'y avait rien pour moi, m'en suis tiré en inventant une tartine avec une gaufre, un peu de de confiture d'abricot et de bleu des causses, obtenant un résultat assez surprenant). Ai pris possession de Ma tente et entre les différentes arrivées avec les têtes inconnues, 'rapportées' puisque les ado.es qu'avais quitté il y a dix ans sont bien changés et en couples durables ou passagers, et que des bambins sont venus au jour entre temps, en admirant la belle post-maturité de leurs parents, et avant l'arrivée de l'héroïne de la fête (80 ans) dont la beauté toujours grande devient de plus en plus émouvante
me suis promenée à travers le terrain désolée de découvrir (je le devinais) que n'avais pas su capter sa beauté presque apollinienne et la splendeur discrète de sa lumière (pensant à ma sœur_héroïne et à Jaccottet je dirais Grignan en plus Grèce de l'intérieur)
Un joli coucher de soleil que j'ai raté et une fête très réussie, mais aux images encore plus navrantes sauf celles dont le flou est poétique | mal adapté aux albums de souvenirs | résultat de la petite foule joyeuse et passablement remuante en discutant ou se déplaçant (j'ai dansé un bon moment avec ma canne et le soutien amical de la main d'un neveu, l'héroïne dansant elle seule et entourée avec des gestes calmement harmonieux) le champagne et les lumières ajoutées au décor installé par des nièces
Quant aux images de mon errance agréable du dimanche matin s'y ajoutait une belle tache sur l'objectif pour presque toutes, résultat je pense d'une prise en main rapide au cours du décorticage sans façon des gambas... ai sauvé ce que pouvais, et j'étais assez contente d'avoir oublié mon appareil pur emprunter un raidillon de pierres s'élevant au dessus de la plaine avec belles vues sur le village et de l'autre côté sur l'observatoire (amusement de le voir si proche après avoir il y a très très longtemps travaillé aux appels d'offres chez les architectes qui l'avaient en charge) et j'ai renoncé, constatant cet oubli et surtout craignant très fortement une chute avant d'arriver au moulin.
Passionnant non ? Mais bon ceci es mon journal.. un retour quasi cauchemardesque dans un TER et entourée de courtoisie dans le TGV qui a suivi... avec la fatigue consécutive à ma presque splendide forme pendant ces deux jours me tombant dessus.
Merci pour ce beau partage d’une union familiale. Le retour est toujours un peu délicat car il renvoie à l’acceptation d’une solitude choisie qui n’est pas simplement évidente.
RépondreSupprimerCamper puis décamper : art de la fugue. ;-)
RépondreSupprimerc'est quand même bien campé, photos et canne à l'appui
RépondreSupprimerbonne journée Brigitte
merci à vous trois... suis un petit caillou dans un ensemble qui a ses ennuis (parfois grands) ert douleurs mais les négocie avec beauté.. et là il y avait pour l dameune belle crbeille d'amour non feint (agréable d'en faire partie)
RépondreSupprimerEscapade bucolique et par tes yeux et ton heureux caractère cela devient presque une bacchanale
RépondreSupprimerBravo du partage
Une fugue, la jeunesse retrouvée.
RépondreSupprimerle soir ça avait presque tout d'une bacchanale (enfin d'une version maintenue à la limite de ce que s'autorise la réserve de gens bien éduqués
RépondreSupprimerPierre la jeunesse regardée, tout de même moins sentie et n'étais pas la seule canne outre les crises d'artrose supportées avec le plus de sérénité et d"humour possibles et la bien moindre force des mains
RépondreSupprimerMerci pour ce partage ... la joie des retrouvailles entre êtres à la fois proches et éloignés ...
RépondreSupprimerles très grandes tribues avec le temps résultant de nos âges 'les ainés) rendent cela fatal... certains deviennent des noms (dans lesquels je m"embrouille un peu)
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