belle lumière
d'un hiver point trop frio
pour cheminement
pas portés par la rage
vers une protestation
parce qu'il avait cela, tout près de l'antre
rueViala entre le bel hôtel de la Préfecture (qui a déménagé dans un grand bâtiment près des remparts, ne gardant là que le jardin et l'hôtel-résidence du Préfet) et l'hôtel du département dont la porte était ouverte, où ai vu rentrer deux porteurs de serviettes, très étonnée de ne voir que deux femmes devant la vitrine d'une boutique de thé, non susceptible de faire partie du rassemblement annoncé, de plus en plus étonnée pendant que les minutes s'écoulaient..
ai fini par me douter qu'il y avait erreur de ma part et j'ai tournicoté pour que ma marche ai une durée presque suffisante...suis rentrée, ai regardé mieux l'affiche, vie l'adresse, compris que le Conseil ex-Général avait également déménagé, ai envoyé mail d'excuses, me suis traitée de petite vieille irresponsable.
et choisi, pour ce jour deux quatrains de Françoise Morvand dans « Buée » (Editionss Mesures)
Souffle
L'air de l'hiver fragile amer
Insuffle dans les brinches
Savapeur de givre et l'attise
En brume issue d'un gite de braise.
Feu de neige
Ce froid ce goût de pervenche et de braise
On les retrouve un jour d'adolescence
A la creusée du temps comme un vieux rêve
Où reviendrait le feu d'un jour de neige.
3 commentaires:
"Le feu d'un jour de neige"... on l'attend toujours à Paris où il n'y a que des feux rouges ! :-)
Vraiment pas un vert de temps en temps Dominique (sourire) ...
Les vieux rêves sont quand même bien malmenés, décidément il faut lutter sans arrêt même quans la lame s'émousse :-)
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