commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, janvier 13, 2024

Copier des slogans

 


froid ciel bleu d'hiver

adolescents hilares

sortant de leurs cours

une vieille chemine

navrée par l'actualité

rentrée, cherche le nom de l'auteur des slogans vengeurs ou sages, glisse sur ses fesses le long de livres, se relève victorieusement avec "Slogans » de Maria Soudaïeva qu'elle avait mal rangé (cas quasi général) et lui cède la parole



« Ombres des marges, courez, frappez !

Frappez, il ne vous sera jamais pardonné, frappez !



Quand gronde le tambour puant, désobéissance !

Quand les flammes sentent le scarabée, désobéissance !



Ne crains pas le silence autour de toi, avance vers ton but !

.. Si le silence est total autour de toi, déguise toi en sorcière absurde 



 

Ne compte que sur tes paupières pour ne plus rien voir !

Emprunte les passages étroits, cherche le revers des lumières ! »



ou ne l'écoute pas, rentre dans ton antre, allonge toi, ferme les yeux, endors toi jusqu'à la fin du monde et de toi.

8 commentaires:

Maouezig a dit…

Magnifique !
Merci pour ces vers Brigitte !
Bon repos à l’abri du monde qui tangue !

jeandler a dit…

Les haïkus seraient-ils des slogans ?

Dominique Hasselmann a dit…

"Slogan", comme dans un film de Pierre Grimblat, je crois… ;-)

Brigetoun a dit…

Maouazig le livre est magnifique

Pierre désolée mais es slogans n'ont absolument rien d'un haïku

Dominique, ne sais pas mais ça irai assez bien

mémoire du silence a dit…

"Quand gronde le tambour puant, désobéissance !

Quand les flammes sentent le scarabée, désobéissance !"

Brigetoun a dit…

Maria il y en a plusieurs centaines plus ou moins compréhensibles... un sacré choix !

Anonyme a dit…

Brigitte, vous m'avez incitée à ressortir les Slogans de Maria Soudaïeva et le plus souvent ils me redonnent de la rage et de la vigueur.

Parfois, ils sont apaisants :

un jour nous serons debout face aux vagues !

Un jour nous aurons le soleil en bouche!

un jour nous aurons balayé devant la porte !

Les mauvais jours finiront !

Claudine C

Brigetoun a dit…

oui la fin, failli la prendre Claudine