commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, janvier 09, 2024

Ma lâcheté et une chambre

 


du seuil sur la rue

comme depuis ma chambre

un ciel en bleu dur

un vent un peu moins fougueux

mais le froid aigu de l'air

lâchement, sous prétexte que n'avais pas de raison pressante de sortir, idiotement parce que mes jambes ont besoin de marcher et le paieront, ai renoncé...


me suis installée devant la chaine YouTube du Collège de France, ai suivi les trois premières conférences du cycle de François Héran sur « Colonisation et migration »... me suis installée devant la chaine YouTube du Collège de France, ai suivi les trois premières conférences du cycle de François Héran sur « Colonisation et migration »...


capture d'écran annonçant le séminaire en liaison avec le cours

et comme hier je recours au #9 de l'atelier de François Bon avec la seconde chambre

« Une très grande pièce presque carrée, peinte en blanc cassé. Au milieu du mur de gauche une double porte à imposte vitrée s'ouvre sur le hall. Face à elle deux fenêtres donnant sur le mur de ciment, la broussaille, un figuier et la terre battue – le retour du jardin menant à une petite porte métallique dans le mur de clôture. Perpendiculaires au mur de droite sont alignés trois lits, le plus près, le plus grand, un « vrai » lit ou petit divan est celui de l'aînée, le sien, le suivant est un ancien lit à barreaux en bois ciré dont on a enlevé un grand côté maintenant que la seconde fille est autonome, le dernier, pour la troisième, de même fabrication et même taille que le précédent mais il a conservé tous ses barreaux. Un petit vide ensuite permet d'accéder à un rayonnage de bois peint en bleu clair et de s'asseoir devant pour jouer en paix ou lire. La table basse circulaire au centre de la pièce et deux des petites chaises sont comme le rayonnage en bois peint en bleu, comme l'armoire penderie et la colonne de tiroir | sur les portes ont été peintes par l'atelier artisanal d'où sortent tous ces meubles accessoires des fleurs d'un vert improbable | appuyée au mur de gauche près de la porte une petite penderie fermée d'un rideau blanc, précédant un grand coffre d'osier du couvercle duquel, toujours ouvert sauf la nuit, dépassent en désordre des bouts de tissu, des jambes de bois, des jouets variés. Entre le coffre et le mur sur le jardin, dans le coin, se trouve ordinairement le dernier petit lit, tout petit, métallique, gainé de coton fleuri, sur roulettes pour pouvoir le faire voyager jusqu'à la chambre des parents. »


6 commentaires:

DOMINIQUE AUTROU a dit…

Les arbres évoqués en préambule me manquent un peu (sans doute parce que je ne les ai fréquentés qu’en été). Et il n’y a pas de lâcheté à regarder la chaîne du Collège de France ! Il serait plus coupable de faire crédit aux néo réacs de BFMTV

Brigetoun a dit…

Dominique, cela ne me viendrait pas à l'idée`(le platane écourté en hiver de l'Hôtel d'Europe est la preière chose que je vois en sortant après la façade latérale dudit hôtel)

Dominique Hasselmann a dit…

Conférence en chambre au Collège de France... vaut mieux que débat à l'Assemblée nationale avec l'armée (désarmée) des soldats de "Renaissance" - qui devraient s'appeler maintenant "Résurrection" ! :-)

Brigetoun a dit…

Résurrection de la partie droite ? j'avoue que j'ai tendance à ne plus espérer grand chose- parce que a seule fin de gouvernement ayant un sens est celle de Macron et j'ai peu de la suite

mémoire du silence a dit…

Beauté de la photo en ouverture
et charme du texte qui conclut la page

restez bien au chaud, ici il neige depuis hier.

Brigetoun a dit…

merci Maria