Amis, en longeant le flux vif de notre fleuve
Voulais poser idées noires sur l’élan des eaux
Afin qu’elles s’en aillent là bas au loin au fil de l’eau
Pour qu’à travers l’air bleu me viennent pensées neuves
Pour que des colères du temps je reste veuve
Pour que sourit aux hommes un bel espoir nouveau
Amis, en longeant le flux vif de notre fleuve
Voulais poser idées noires sur l’élan des eaux
Que par les jeunes vienne bienveillance neuve
Qu’accoure lestement dans l’air bleu le renouveau
Que souriant nous l’amène le courant des eaux
Je rêvais qu’on ne sait où, renaisse vie neuve
Amis, en longeant le flux vif de notre fleuve
Bel éloge de ce fleuve au pont coupé mais aux idées ouvertes… :-)
RépondreSupprimerje ne me porterais pas garante des idées que charrie ce fleuve (sauf des miennes bien entendu... sourire)
RépondreSupprimerBravo mais vous n'êtes point en exil comme notre Charles d'ici !
RépondreSupprimerBravo et encore bravo
RépondreSupprimerC'est très beau.
Pierre je ne comprends pas qui est votre Charles (suis encore endormie semble-t-il... ah si je crois mais je le considère comme mien aussi)
RépondreSupprimerenfin moi oui suis pas en exuil (plus maintenant - commence à être avigonnaise)
merci
Charles d'Orléans, notre poète en exil.
RépondreSupprimerC'est bien ce que j'avais compris après ma première lecture enbrûmée (sourire)... un des plus célèbres fournisseurs de rondels avec Villon
RépondreSupprimergrand merci gentille Maria
RépondreSupprimerLe Rondel invite au sourire (on vous le rend bien volontiers)
RépondreSupprimerun su joli nom (come toutes les formes anciennes)
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