samedi, mars 16, 2024

Pour deux jours

Jeudi 15 mars pour la journée du 14

Pas digne du jour





Air tiède sur peau

et la pointe de plaisir

emplissant cerveau

Avancer avec charge

en refusant tentations




Un fouillis fleuri

Et les phalanges vertes

Au bout des branches


Au surplus un corps qui n’aimait pas ce jour, s’asseoir un moment sur un banc, accepter une pâte de fruit, rentrer lentement en la roulant en bouche… ne pas chercher à comprendre ce qui amenait cette désertion, renoncer à une lecture au Cloître et rester dans le flou… même pas grave.


Mais nuit de déconnexion, agacement, acharnement et désespoir (enfin presque) et puis 


Renouveau printanier





La douce chaleur

du début d’après-midi

Marche de l’espoir

grands pas fermes souriant

La ville et le coeur en bleu





et mon téléphone décoincé permettant re-connexion (sans que l’on comprenne ce qui s’était passé).

Dansait aussi tout de même en moi, cahin caha, l’idée que je faisais tache dans la ville où les pierres buvaient le soleil, des jeunes femmes avançaient en chemises flottantes à leur rythme, les tulipes se pâmaient béantes au soleil et des bourgeons venaient aux branches.

14 commentaires:

  1. Mercredi prochain, le printemps balaire tous vos petits ennuis ! :-)

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  2. merci Dominique, mais chut ! ne défions pas les petits ennuis (sourire)

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  3. Les images, elles, ont échappé au flou de la journée.

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  4. Pierre, merci... elles servent d'ancre (et de repos et sourire)

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  5. Toujours étonnée de notre capacité au renouveau

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  6. Godart8:40 AM

    Le printemps reste un repère, même pour l’âge avec cette comptabilité sur le nombre de ceux-ci.

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  7. Arlette oui c'est ahurissant... enfin la terre aussi (malgré ce que lui infligeons) a de nouvelles renaissances

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  8. Godart je refuse de les compter
    d'ailleurs sont toujours et chaque fois le seul

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  9. Haïku
    tankas
    pour un printemps
    en poésie

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  10. un peu maladroit et limité (sourire)

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  11. Il est permis de céder à la tentation des prémices du printemps :-)
    (Me relisant, c’est assez mal dit, enfin on se comprend)

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  12. il est un peu fatal aussi à un certain âge de trouver que l'on fait mal dans ce tableau de renouveau et de belle jeunesse (soirire)

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  13. Le printemps efface et rappelle à la fois
    les autres premiers temps
    d'où les regrets
    qui côtoient le regain
    ...
    Merci pour ces fleurs
    moins timides en Avignon
    qu'en Lorraine (sourire)²

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  14. té c'est normal
    (même si elles doivent beaucoup aux jardinniers de la ville)

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