Voile s’effilant
sur printemps qui éclate
Joie pour vieux regard
Joyeux PS
Au moment où j’allais égoutter les pâtes, le son d’une sonnette, la descente pour ouvrir la porte à un jeune facteur qui ne comprenait pas qu’il devait la pousser, l’escalier remonté, l’ouverture d’un carton plus grand que prévu et la joyeuse surprise de découvrir que les Editions de derrière la salle de bains ont ajouté cette fois plusieurs cadeaux à ma petite commande
(citer, ici, un très court fragment de chacun des élégants petits livrets, gardant pour autre jour le contenu de la petite boite « Rimbaud »)
de Frédérich Hölderlin, traduit par Laurent Margantin
« Comme, au jour de repos… »
Comme, au jour de repos, un paysan sort l’aube
Pour aller voir son champ, quand de la nuit torride
Les éclairs porteurs de fraîcheur sont tombés sans cesse…
« En bleu délicieux »
En bleu délicieux fleurit le clocher au toit métallique. Planent autour les cris des hirondelles, l’entoure le bleu le plus attendrissant…
« Grèce »
Deuxième version
Ô vous, voix du désir, ô vous, chemin du voyageur !
Car dans le ciel
retentit comme le chant du merle
Le sûr accord des nuages, bien.. »
Et d’Anna de Noailles « 4 poèmes » dont
« Le coeur »
Mon coeur tendu de lierre odorant et de treilles,
Vous êtes un jardin ou les quatre saisons
Tenant du buis nouveau, des grappes de groseilles
Et des pommes de pin, dansent sur le gazon…
RépondreSupprimerPas si vieux,ce regard, Brigitte, plutôt joyeux et lumineux.
Printanier précisément.
Et toujours vos belles photos. Merci.
Claudine C
oh bonjour et merci Claudine
RépondreSupprimerLa sonnerie du facteur : tant qu'elle retentira au moins deux fois… :-))
RépondreSupprimerDominique ici c'était une seule fois mais si fort appuyais sur le bouto que l'interphne était timbé au risque de casser le verre du tableau dessous et que la sonnerie était coincée (suis descendue la décoinceràet qu'elle ne m'entendait pas (sourires échangés)
RépondreSupprimerAvignon intra-muros, un périmètre à votre convenance.
RépondreSupprimerUn gros arrondissaement parisien
RépondreSupprimerUne belle note
RépondreSupprimerhaute en couleurs et mots
une belle note printanière
oui "renouveau et plaisir"
merci Maria
RépondreSupprimerLes fleurs et ce parfum de printemps à donner des ailes aux gambettes bien alertes...il me semble
RépondreSupprimereuh "gambettes bien alertes" n'exagérons rien (sourire)
RépondreSupprimerIl faut fêter ces jours exceptionnels :
RépondreSupprimerQuand un facteur
n'apporte pas de mauvaises nouvelles
(Ou de la pub)
je réalise tout d'un coup qu'il y a longtemps que nous n'en recevons plus (tant mieux)
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