mardi, mars 12, 2024

Variable

 


Il y a eu cette nuit la cataracte d’eau chantant fort dans la descente d’eau comme si elle était dans ma chambre ; il y a eu le ciel absent du matin, le mur éclairé et l’ombre découpée sous un bleu franc vers midi, la plaque sombre qui un peu avant six heures m’a fait remplacer mon trois quart de fine laine par mon imperméable ; il y a eu après quelques pas dans la rue Saint Etienne, alors qu’après ma visite aux remparts je me préparais, sous fin crachin, à grimper la côte, une brusque intensification…



la vue brouillée, le pas pressé sur les petits carreaux qui ne glissent pas rue Vernet,




la supplique des arbres tendue vers le ciel navré, la chute presqu’invisible mais pénétrante de l’eau sur le sol.



Et puis, pour réjouir mon retour, cette beauté lointaine, pendant que trench, mains, tables et fleurs continuaient à recevoir leur part d’humidité en gouttelettes.

10 commentaires:

  1. Godart8:40 AM

    Très important les petits carreaux qui ne glissent pas allant de pair avec des chaussures adaptées, surtout éviter les semelles fatiguées.

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  2. etdes jambes qui sont tout sauf stables

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  3. J'ai aimé (aussi)
    cet emploi du verbe navré
    où les deux sens
    le propre et le défiguré
    sont présents.

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  4. Anonyme12:07 PM

    Belle écriture

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  5. merci Aunryz pour votre passage attentif

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  6. Anonyme1:04 PM

    Ou...transformer en poésie une belle rincée
    Unique Brigetoun assurément AA suis toujours en" Anonyme" mon nom ne plaît pas à ton blog

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  7. merci Arlette (je n'étais pas certaine de t'avoir reconnue)

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  8. Belle page
    pour une beauté
    lointaine

    j'aime.

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  9. vous êtes bien trop gentils Maria et les autres avec ce n'importe quoi mais aussi passabe que possible

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