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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, mai 18, 2024

Jour bleu, musique et poème



Soleil en force

dispensée au corps branlant

donnant forme au flou




Lente flânerie

pour goûter l’oubli du temps

jouir du jardin




Dans la paix de l’après-midi, après un court vacarme chantier, ai lu un peu amis, ai range et vaqué un peu, j’ai surtout tenté d’en apprendre un peu, tardivement, sur un opéra de ce cher Verdi « Luisa Miller » qui jusqu’à ce jour n’était qu’un nom (pas Verdi, l’opéra) rencontré parfois et que m’en suis allée voir/écouter ce soir.



2ème rang du 3ème balcon, pas une très bonne place mais tant pis si cela se passait un peu loin, le son, la lumière, l’ambiance m’incluaient bien.. sourires, civilités… me pencher un peu pour voir le lustre en son entier et le saluer, me tenir bien droite pour dissuader l’assoupissement que je crains, grimacer un peu devant le décor, mais pas tant et me préparer… 



Une coproduction avec le Teatro sociale di Como AsLiCo, l'Opéra de Tours, le Teatr Wielki-Opéra de Poznan et le Slaska Opera Bytom - dans une mise en scène de Frédéric Roels, des décors et costumes de Lionel Lesire, des lumières de Laurent Castaingt 



Montage de photos provenant de la page Facebook de l’opéra

et, pour Avignon, une direction musicale de Franck Chastrusse-Colombier et Axelle Fanya (Luisa), Gangsoon Kim (Miller), Sehoon Moon (Rodolfo), Mischa Schelomianski (Wurm), Wojtek Smilek (le comte Walter),Sarah Laulan (la duchesse Frederica) et Cécile Lastchenko (Laura)

Sur le site de l’opéra, la note d’intention : 

Drame du malentendu et des contretemps, Luisa Miller est l’un de ces ouvrages sombres, amers, dont la tragédie qui aurait pu sembler évitable, marque durablement les esprits. C’est en effet un terrible gâchis qu’il met en scène : celui d’un jeune couple écrasé par le poids des traditions et de leurs antécédents familiaux, face auxquels la sincérité de leur amour n’a pas les moyens de sortir victorieux.

C’est qu’au travers du conflit générationnel, Luisa Miller dépeint également la tragédie de toute une époque, écartelée entre un féodalisme criant d’inactualité, et les rêves de liberté d’une jeunesse animée par les idéaux des Lumières, ceux-là même qui inspirèrent le Schiller de la pièce originale. Toutefois, lorsque Verdi reprend le flambeau soixante-dix ans plus tard, c’est avec une logique implacable qu’il nous dépeint l’échec de cette révolution sacrifiée sur l’autel du conservatisme, l’émancipation ratée des enfants, à jamais prisonniers des choix de leurs parents. Mais pour racheter la cruauté de l’étau qui se resserre autour des personnages, le compositeur de Rigoletto et bientôt de La Traviata nous sert des pages gorgées de lyrisme et de désespoir, animant de la même fièvre les scènes de confrontation et celles de prostration.

Un opéra trop peu connu, dont l’oppressant huis-clos se révèle de façon sensationnelle dans la production de Frédéric Roels,…



ai bien aimé finalement le décor sauf peut-être la façon dont depuis ma place l'horloge qui descendait au milieu de la scène guillotinait certains chanteurs, Luisa sauf une tendance à outrer un peu les cris, le comte Walter (dommage c'était un méchant),  le jeune mais bien grimé et adoptant une allure de vieillard Miller, assez Rodolfo, la  tenue de l'ensemble, beaucoup les choeurs, la musique | pas si bien entendu que ça, découvrais, même si Verdi ça ne pouvait pas être mauvais |, beaucoup les finals des deuxième et troisième actes, assez les grandes toiles peintes marquant le passage d'un acte àun autre, pas du tout la durée de l'entracte entre le deuxième et le troisième acte sans cigare  




J’avais préparé pour respecter mon rite actuel du poème final l’un des courts poèmes de #quand le vent chante » de Sylvie Duberc, édité par les Editions Les Carnets du Dessert de Lune avec des dessins de Pierre Soletti

Quand le vent

chante

chaque colline

vibre

sur la pointe

des pieds


6 commentaires:

Arlette A a dit…

Sujet toujours d'actualité..et encore!!!pas sûre que le poids des parents pèse autant et Verdi.. aurais aimé ,dommage pour ta place inconfortable

Dominique Hasselmann a dit…

Veni, Verdi, Vinci… ;-)

mémoire du silence a dit…

J'aime beaucoup la sobriété si juste de la poésie de Sylvie Durbec

Brigetoun a dit…

Arlette, quoique là en plus de l'autorité de la famille ii y a surtout cele du pouvoir (crimunel de surcroit)

Brigetoun a dit…

Verdi Vinci c'est fréqyent (en tout cas avec moi) Dominique

Brigetoun a dit…

simplicité assaisonnée d'u sourire toujours chez Sylvie MLaria