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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, juin 26, 2024

Quelques pas dans le gris et toujours Lambert

 


Le bleu s’en est allé dans la matinée et quittant l’antre d’humeur souriante pour diverses causes, ai rencontré dans l’espace de la première demi-heure de circuit/courses plus de gens arrogants et déplaisants que un mois ce qui eut pour effet de me donner force et envie grande d’évasion. Marchant, échangeant, souriant, côtoyant décontraction aimable me suis réconciliée avec le jour, le lieu | à vrai dire ne voyais pas très bien où dans le monde pourrais échapper à la boue ou la dureté… 



Laissant de côté en fin d’après-midi pour un moment le #6 de l’atelier d’état de François Bon sur lequel suis partie matin avec un élan dont dois sans doute me méfier…




je reprends une partie des photos ramenées de la Collection Lambert avec la salle qui suit celle des Kiefer, écrin pour la douceur des tentures (draps de coton, lin, teintures naturelles et couture) et du banc dont le bois a subi même traitement lui donnant un charme pastel (ai résisté à la tentation de penser à une demeure pour revue de décoration) d’Adrien Vescosi (que je retrouverai plus loin)invité à inaugurer ces pièces à l’articulation entre les deux hôtels, baptisées « l’antichambre », vouées à accueillir « des artistes émergents dont les réflexions plastiques s’inscrivent au coeur de la société »… 



S’intercalent : dans la dernière pièce de l’hôtel de Caumont la présentation d’un livre de la collection « une Rêverie émanée de mes loisirs » créée par Yvon Lambert en 1992, la « Ballade des contre-vérités » de François Villon texte choisi par Nathalie Du Pasquier et accompagné de ses illustrations 



et sur le palier du parallélépipède servant de carrière entre les deux hôtels une oeuvre de Julius Koller soit une table de ping-pong, des bandes rouges et blanches de chantier, des balles, une documentation ainsi que de petites photos sur les murs de la pièce, rappel du « J.K. Ping-Pong Club » son projet et exposition de 1970, en protestation contre l’arrêt du Printemps de Prague; dans une galerie transformée en club de sport avec une affiche rappelant les règles du fair-play. « en jouant à un jeu et, soit en respectant ses règles, soit en leur manquant de respect on pouvait participer à une activité qui n’était pas simplement physique…. »



La première salle de l’hôtel de Montfaucon inaugure la présentation fluctuante des oeuvres  des années 60 et 50 de la Collection



avec, entre autres, ce jour là un tirage de Hans Namuth et un collage de Giulio Paolini



On retrouve ensuite Adrien Vescosi



sa bibliothèque : ses bocaux de teinture sur des étagères



et mes fantasmes de grande armoire bourrée de draps brodés



Les accompagnent une collection de cocons colorés de l’ex-collection de Bernadette Darchen prêtés par la Ville d’Avignon (expérience du laboratoire d’entomologie tropicale des Eyzies : colorer des plantes dans une solution teintée avant de les donner à manger aux chenilles pour que les teintes se retrouvent dans la soie des cocons)




La salle suivante était moins faite pour moi (rire) et ma phobie ds téléphones. Suis d’ailleurs passée si vite que n’ai pas noté le nom de l’auteur de cette installation et que n’ai pas photographié comme le croyait l’extraordinaire téléphone public démantibulé.

4 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Orange (à la fin de votre post) aurait pu "sponsoriser" l'exposition de ce câble… :-)

Brigetoun a dit…

merci Dominique, l'aurait peut-être ordonné (quoique pour une affiche ventant le travail.. laus avec côté dépassé)

mémoire du silence a dit…

Puissent
La Beauté, la culture
l'art sous toutes ses formes
encore et encore nous animer
et nous élever vers l'amour

Brigetoun a dit…

merci Maria - du plus "conceptuel"au plus artisanal