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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, juillet 11, 2024

Festival — jour 12 — attente Canon — amitié, Giono et la Martinique

 


En belle chaleur

la lumière tue les couleurs

Je suis ma canne




Petit tour pour faire tirer billets et meilleur exemplaire de ma carte off.



Un rapide  effondrement, renoncer au 19 de l’atelier du tiers livre, constater que le 18 était loupé… on verra pour la suite, et m’en aller un peu après 16 heures bataillant avec le vieil appareil (le Canon n’est toujours pas là, me dire que si j’ai le temps demain devrait essayer d’annuler commande et de me faire rembourser)



saluer le clocher des Augustins



saluer et piapiater un peu avec Martine Belay Benoit



Continuer vers le Théâtre de l’Isle 80 chez Chantal Raffanel pour écouter Paul Fructus (il semble __ en fait je viens de vérifier que oui, n’avais eu le temps que des deux premières pages du Canard enchaîné — qu’un petit articulet signale son spectacle, ce qui me réjouit et pour lui qui le mérite largement, et pour la discrétion de ce petit théâtre courageux, ce qui fait que j’ai failli ne pas avoir de place mais pour moi on a dépassé la jauge) et il est arrivé à me faire aimer « Un de Baumuges »..  mon amour pour Giono a tendance a se baser sur les textes plus récents et surtout Noé et l’Iris de Suze, pas exclusivement tout de même) en donnant toute sa saveur au texte sans le tirer vers le folklorisme démagogique.




Retour dans l’antre, le temps d’un verre d’eau, d’un bonbon au chocolat et d’enregistrer les photos




et départ un peu après dix neuf heures avec le sentiment d’être lente et en retard pour arriver en avance à la Chapelle du Verbe incarné, 



prendre billet pour un des spectacles choisi un peu au hasard qui cette fois vient de la Martinique et semble ne pas avoir même soutien de sa communauté en France que les réunionnais… il méritait mieux que la salle très clairsemée dans laquelle me suis installée confortablement. Il s’agissait de « cette guerre que nous n’avons pas faite » de Gaël Octavia, dans une mise en scène  et interprétation d ‘Hervé Deluge..



Une photo empruntée au site comme cette présentation

Si Cette guerre que nous n’avons pas faite demeure en apparence rattachée par bien des points à des références Antillaises, nous pensons que le sujet de la pièce parle à n’importe quel peuple qui a ou qui a eu des velléités secrètes ou avouées d’indépendance, ou qui manifeste le désir de devenir « maître chez soi » … Et, qui n’a pas au fond de lui une révolte rentrée ?

Le héros de cette pièce est un fils, qui dresse contre sa mère un portrait sans concession, un fils qui voudrait la pousser à se rebeller et à ne plus, en s’humiliant, imiter les riches, ou les puissants, d’une classe sociale considérée supérieure.

Là serait une première guerre à mener, car les maîtres ne sont pas éternels, et rien ne sert de vouloir à toute force chercher une forme d’assimilation si c’est au prix de sa propre dignité.


C’est l’homme qui rêve de révolte, qui se cherche des modèles statutaires, qui parle Révolution, Che Guevara, Thomas Sankara. Qui veut croire que l’horizon est encore ouvert. Qui confond, guerre et révolution…

La pièce de Gaël Octavia offre une multiplicité d’interprétations possibles propres à stimuler notre réflexion de sorte que discussions et échanges ont spontanément éclos au sein de l’équipe de création.

Une belle présence, une sobriété et fermeté de jeu pour un texte assez fourmillant aux fréquents changements de ton.



5 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Et pendant ce temps-là… Macron apparaît sur scène et lit la "lettre aux Français" qu'il vient d'envoyer, pour montrer qu'il ne s'est rien passé les 30juin et 7 juillet derniers, qu'il est toujours là pour régir les événements politiques et qu'hors de lui, point de salut.

L'assistance le siffle mais comme il n'y a pas de rideau dans la Cour d'honneur, il s'enfuit, les jambes à son cou, sous les lazzis. :-)

Brigetoun a dit…


et moi acharnée à tenter de suivre mon programme, sans perdre de l'essentiel, dans le faible espoir de ce moment, j'ignore les péripéties inventées par cet homme
merci pour votre passage Dominique... je rerends une bride de sommeil avant deme lancer dans le jour

Anonyme a dit…

Amour pour Giono partagé

Anonyme a dit…

Commentaire de Catherine Koeckx (je vois pas trop comment faire en sorte de ne pas apparaître en anonyme…)

Brigetoun a dit…

Catherine, merci moi aussi Gionon (je ,^ne sais pas comment ne pas apparaître en anonyme- Google cherche à enregistrer des noms semble-t-il, pas la peine, on peut signer dans le corps du commentaire (désolée je n'y peux rien)