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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, juillet 20, 2024

Festival — jour 21 — « transmission impossible » et « The Disappearing Act »

 


Partir matin à la recherche d’un endroit où faire scanner ma carte d’identité avant de tenter d’aller écouter dans les jardins de Calvet la lecture de « Caléta » texte de Gaël Tchégoun Hounkpatin, auteur  Béninois programmé par RFI… constater que j’arriverai trop tard et rentrer avec ma clé USB (constaterai en rentrant que seul le verso été scanné, photographierai le verso et verrai que cela suffisait, mais attendre forte d’une expérience antérieure, que la validité lui soit refusée.. il avait fallu l’intervention humaine d’un notaire et une certification pat la mairie pour passer out à l’ukase de la machine… on verra bien)  et un mini marché.

 Après la sieste tenter d’écrire le 36 en ayant la sottise d’avoir comme bruit de fond ce qui se passait à l’ assemblée, pas la meilleure façon de me concentrer (en ai légèrement assez d’apprendre que mes amis sont tous antisémites, sauf ceux qui réduisaient la gauche au seul Glucksmann, et aussi infréquentables ou même pires que le FN/RN dans la bouche de ces playmobils vaguement élégants …me demande parfois pourquoi on se donne le mal de s’intéresser à l’I.A. alors qu’on la rencontre sur pattes un peu partout)… 



abandonner et passer à un pot pourri de musique anglaise et française du treizième siècle pour me retrouver en laissant les aspérités du monde technique et politique derrière moi, me changer et partir, un peu en avance pour jeter en passant un coup d’oeil à ce que propose la Fnac (mais vais plutôt m’orienter  vers un très bon compact), 


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vers l’Eglise des Célestins où je l’ai découvert tardivement ce matin, se tiennent sous le titre de « transmission impossible » des restitutions d’un projet du Festival, de la fondation d’entreprise Hermès et de Mathilde Monnier

Comment transmettre les arts vivants ? C’est la question que pose ce programme en forme d’agora, imaginé en 2024 avec la Fondation d’entreprise Hermès et Mathilde Monnier. Transmission Impossible réunit cinquante jeunes artistes français et internationaux – pour la plupart boursiers de la Fondation d’entreprise Hermès – pour vivre le Festival d’Avignon comme un laboratoire de réflexion au rythme des spectacles, répétitions et rencontres. En compagnie de l’autrice et chorégraphe Cristina Morales, du cinéaste Patric Chiha et du dramaturge Stéphane Bouquet, Mathilde Monnier invite ces jeunes artistes à transformer la pensée mouvante en performances lors de sessions ouvertes au public. Destiné à ouvrir de nouveaux horizons artistiques, Transmission Impossible renouvelle à chaque édition son équipe pluridisciplinaire pour démultiplier les points de vue et les angles de recherche. 




Varié, passablement passionnant, dans une atmosphère de respect quel (d’où les seules photo très floues parce que prises en me sentant coupable)

Retour, découvrir que mes problèmes informatiques sont réglés…douche, tenter d’évacuer fatigue grande qui m’est tombée dessus en rentrant



Et repartir vers la Cour du Lycée Saint Joseph dans laquelle ai vu de belles ou intéressantes choses, parfois polémiques,  généralement longues  pour un court spectacle d’une heure 

« The Disappearing Act » de Yanka Esi Graves (Royaume-Uni -Espagne)



Un de ces soirs où tout le monde voulait m’aider sauf m’offrir une place en bas - ai refusé en riant, grimpé au 11ème rang au bord derrière un homme de taille moyenne, arrivée de ma voisine un peu plus jeune, aussi petite que moi, d’où un jeu en bonne humeur pour répartir la taille des occupants du dixième rang et ça formidablement marché tout en tuant le temps



Explorant les racines profondes du flamenco, The Disappearing Act met en lumière la présence des populations afrodescendantes dans le sud de l’Espagne. Née à Londres dans une famille originaire du Ghana et de la Jamaique, Yinka Esi Graves s’est rendue en Andalousie pour étudier le flamenco. À son arrivée, elle a éprouvé physiquement l’influence d’autres cultures : ce spectacle est la tentative de donner corps à cette sensation, de rendre visibles les traces que le temps a déposées en nous, de faire remonter à la surface les histoires oubliées. Sur scène, la chorégraphe convoque une multitude d’influences espagnoles, anglaises, ghanéennes… Elle croise aussi le destin de Mademoiselle LaLa, artiste de cirque afrodescendante immortalisée par Degas au XIXe siècle. Entre camouflage et résistance, Yinka Esi Graves transforme l’acte de disparition en geste artistique. 



J’avoue que sans se donner le mal de prendre conscience de tout ce qui voulait être dit  cela passait assez bien et que l’accord entre sa danse, la musique contemporaine avec évocation  du flamenco et le pur chant flamenco d’un dame en noir c’était très beau comme dans la seule intervention d’une vidéo pendant qu’elle s’efforce de se transformer, de s’assortir à cet art.



Retour, m’appliquer pour éviter la multiplication des fautes de frappe et maintenant souper et dormir

3 commentaires:

DOMINIQUE AUTROU a dit…

Je ne sais plus quel photographe disait que si la photo était ratée, c’est qu’il n’était pas assez près (dans l’esprit, je comprends à peu près ce qu’il a voulu dire), et vous, vous y arrivez assez bien, vu d’ici :-)

Brigetoun a dit…

merci à vous mais vous ne voyez pas ma poubelle !

Anonyme a dit…

quelque chose comme la belle vie hein...trop bien (bonne suite) P