Petit vent, ciel bleu
s’acharner sur l’appareil
l’ancien rescapé
avancer, me navrant de cette désertion s’accentuant, comme de ma bouille qui m’a valu dès mon arrivée au Lycée Saint Joseph un traitement de faveur non demandé, accepté en plaisantant et allant m’installer au premier rang avant que le reste du public n’ait le droit de me suivre.
Remercier la vierge qui a bien voulu par miracle, à la septième tentative, m’offrir une image presque correcte, miracle qui ne s’est pas poursuivi pour les saluts des artistes des deux premières petites formes programmées sous le titre de « Vive le sujet » en ce lieu où j’ai tant de bons souvenirs (comme c’était la première, comme debout un peu plus loin à côté de notre premier rang Christophe Raynaud de Lage officiait, comme je suppose que ses photos ne seront sur le site que demain, vous n’en aurez pas)
Le premier spectacle : « un ensemble (morceaux choisis) deux jeunes femmes dont l’une était présente à côté du plateau se préparant intérieurement pendant que nous nous installions, grande, souple avec de merveilleuses mains, Anna Massoni actuellement en résidence longue au Centre national de la danse de Pantin, avait invité « Ola Maciejewska, artiste polonaise connue notamment pour son travail sur les danses serpentines de Loïe Fuller. Toutes deux répètent des partitions de mouvements, produisant des gestes jusqu’à oublier leur origine. Devenus autonomes, ces gestes d’une étrange familiarité composent la grammaire commune dont elles usent pour se jouer de l’important comme du dérisoire. La pièce est une situation, une maison dehors. Jour après jour, elles produisent des gestes qui ressemblent à des gestes, puis oublient d’où ils viennent. » c’était soigneusement très simple, assez recueilli, ne semblant solliciter aucune admiration et très beau.
Pour les second « le siège de Mossoul — une épopée contemporaine « nous avions reçu auparavant des bouchons d’oreille qui n’ont pas été nécessaires, la musique forte et belle, qui suivait souplement le récit sobre et d’autant plus efficace des événements restant supportable et ne devant surtout pas être neutralisée si peu que ce soit
« À travers cette performance sonore, poème épique et reportage de guerre en alexandrins, l’histoire de la plus grande bataille urbaine depuis Stalingrad. Du trobar à l’ère des drones.
Avec Le Siège de Mossoul, Félix Jousserand adapte à la scène son livre brûlant et poétique : à l’image d’un troubadour relatant les événements dans une chanson de geste, le slameur évoque la bataille opposant la coalition irako-occidentale à Daech. Accompagné par Bruno Ducret au violoncelle, il donne à ce récit en alexandrins une dimension épique, augmentée d’entretiens avec le photojournaliste Patrick Chauvel.
Retour en m’escrimant sur l’appareil, en obtenant une nouvelle image de vierge puis de la rue droite qui longe le côté de la Chapelle du Verbe incarné prise pour tenter de renouveler le miracle et donc gardée… loupant touts les autres quand j’avais l’impression d’obtenir mieux que des taches de couleur très floues dans mon viseur, sauf deux images correctes venues je ne sais comme…
Mais quand j’ai voulu illustrer la joie de la découverte inattendue d’une petite enveloppe contenant les « Fragments de la source » envoyés par Laurent Margantin alors que, consciente de ce que représentait ces envois, j’avais renoncé à en confirmer la demande…je n’ai pu en obtenir une image. Alors j’ai cédé, j’ai ouvert le site de la Fnac, j’ai fait des péchés d’envie, j’ai renâclé devant les tous petit appareils bas de gamme à commander, j’ai fini par dégoter un petit Reflex Canon recyclé que j’ai commandé, qui devrait être disponible au plus tôt demain, auquel j’ai consacré tout l’argent destiné aux ennuis imprévus et urgents… et je me boufferais parce que tournant en rond ce soir au lieu de tenter d’écrire le #14 de l’atelier (ce que j’ai fait ensuite) avant de partir dans la nuit retrouver amis, j’ai repris un des cadavres de meilleure qualité, lui ai rendu carte mémoire et batterie et ce qu’il m’avait toujours refusé a eu lieu après que j’ai appuyé sur le bouton destiné normalement à visualiser les photos prises (tenterai demain d’annuler ma commande et récupérer la somme sans quoi tant pis)
Les syndicats et le Festival avaient organisé une nuit contre l’extrême droite et pour la solidarité pour laquelle n’ai pas eu de place (dommage deux bénévoles Rosmerta doivent y prendre la parole)… j’ai vu qu’un débat ou quelque chose de ce genre était organisé au « Village du off » à l’heure où estomac noué par mes petits ennuis personnels je me mettais à table
Et puis j’ai appris qu’une rencontre citoyenne et musicale avait lieu à partir de 22 rires 30 après le dernier spectacle devant le théâtre de Chantal Raffanel et m’en suis allée malgré le sacré petit mal-être qui m’avait investie, testant l’appareil et constatant que les manœuvres nécessaires pour prendre une photo, que la piètre qualité de celles)ci maintenant er la difficulté de procéder à des réglages justifiaient sans doute l’achat d’un nouveau compagnon (restera à boucher au moins une partie du trou financier).
Un très chouette moment avec les amis, mais m’en suis allée au bout d’une heure et demie, le mal-être devenant solide douleur (passagère je l’espère) et me contente d’pitre en esprit avec ceux qui passent ces quelques heures de nuit dans la Cour d’honneur.
11 commentaires:
Comment refaire le monde avec de vieilles formules. That is the question.
Vu l'énorme manifestation le soir au bas des remparts : le RN a réussi à faire descendre le théâtre dans la rue !
Et bonne réception de votre nouvel appareil photo ! ;-)
refaure le monde impossible dit la vieile, Pierre, tenter de l'endiquer vers le pas pire
au moins à notre échelle
Dominnique restera à le financer (enfin ça c'est fait, à financer le reste de la vei oendant deux ou trois mois s(ourire) et espérer que nous nous entendrons
Les journaux lontre heureuselent la raction, mais pas ce ui s'installe déjà :la CGT, ue istitution, deux assos taguées... la réaction qui allait être bviolente contre les policiers municipaux venus rapeler règles minimes à notre attrouppeement et nos efforts pour que ça tourne bien... et pour moi tousceux que n'ai pas le temps (malaaade) de soutenir (mais la chaleur de l'amitié qii fait du bien)
pardon pour mes fautes et merci à vous
"Les malheurs de Brigitte" :-) :-)
mais Brigitte persiste et signe
pour un monde meilleur et juste
ma sympathie vers vous
ma is honte elle s'en sert de sa faiblesse pour en rire un peu et la désarmer etpour s'attirer petites aides acceptées ouu non avec sourire (mais malaaaade ce matin et un peu emberlificotée dans l financement du minuscule mais certain luxe du futur appareil
Quand les contingences matérielles prennent le pas et obscurcissent les idées de spectacle et résistances
Bravo pour savoir relier tout ça Belle leçon sans que tu le veuilles Merci tu me redonnes courage
Oui c'est moi AA désolée
Le grand âge résiste (ou pas), vu que Serge Rezvani 96 ans est venu faire une lecture de sa dernière pièce au festival d’Avignon. Il se met dans les pas d’Edgar Morin 101 ans. Mais la persistance dans le grand âge n’est pas un gage de bonne moralité, Le Pen père se rapproche des 100 ans et la pièce qu’il joue depuis presque un siècle est bien triste. En tout cas, longue vie à votre nouvelle appareil (tablons déjà sur une décennie de bon fonctionnement, le temps de l’amortir).
oui Arlette erci... mais ce fut le prélude à mon effondrement de cet après-midi et ce soir dont je n'arrive pas à émerger.
Pierre oui j'ai entendu cette information pour Rezvani mais ne suis malheureusement pas lui
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