dimanche, septembre 22, 2024

Ciel chargé et Livrée Ceccano

 


Le bleu du matin s’est couvert peu à peu jusqu’à devenir totalement blanc au dessus de ma cour quand m’en suis allée un peu avant seize heures marcher dans la ville, découvrant en sortant que le ciel était plus animé que le pensais… avec en fait, en tournant le dos à cette montage blanche et grise et son oeil bleu, de grands trous de lumière.



Me suis souvenue que nous étions dans les jours du patrimoine et j’ai décidé de passer à Ceccano pour voir si pouvais visiter plus que la galerie du rez-de-chaussée, l’escalier, le coup d’oeil sur les plafonds de la grande salle du premier étage et les salles d’exposition sans caractère du second…



Me suis inscrite pour faire partie du petit groupe de six personnes (étions dix en fait) pour la liste d’un des magasins de conservation des collections patrimoniales (livres et documents conservés dans les églises et couvents d’Avignon à la révolution, augmentés des legs d’Esprit Calvet | qui a abrité la première bibliothèque municipale d’Avignon comprenant le tout dans l’aile de son hôtel, le Musée actuel, en retour sur la cour, là où se situe maintenant l’entrée | et d’autre érudits locaux du 19ème siècle) en fit un peu décevant parce que nous sommes restés serrés dans un petit couloir longeant les rayonnages mobiles impressionnants pour écouter un petit speech au demeurant intéressant… j’espérais d’après ce qui avait été dit que nous verrions un ou deux des livres, des manuscrits ou incunables conservés)



Livrée cardinalice (ou palais) dont la construction a été entreprise pour le Cardinal d’Arrabloy, achevée (et décorée) par le cardinal Annibal de Ceccano qui l’a habitée de 1333 jusqu’à sa mort en 1350n-, la seule restée en cet état dans la ville (bien en cours, propriétaire également d’un palais à Sorgues et d’un hôtel particulier à Villeneuve les Avignon) 




occupée par les Jésuites à partir de 1564 qui en font un collège, divisent la grande salle du 3ème étage en deux niveaux et agrandissent le bâtiment créant entre autres la chapelle qui abrite maintenant le Musée Lapidaire      prison à la révolution, puis à partir de 1810 à nouveau collège et lycée jusqu’à la construction du Lycée Mistral.




Nous avancions en essayant de ne pas déranger les lecteurs, en écoutant la présentation allègre et intéressante de la jeune femme. Quelques énigmes, la fausse porte de la salle du premier étage et la très grande ouverture (maintenant vitrée) au bout de la salle du troisième étage surprenante pour un bâtiment conçu comme une petite forteresse (la vie de l’Avignon papal n’était pas d’un calme absolu)



Retour en flânant, un troupeau de moutons traversé de lumière au dessus de la porte de l’Oulle et l’antre.


5 commentaires:

  1. Ô ! les beaux plafonds, les belles parois... merci pour ce tour d'horizon
    et pour finir un beau ciel moutonneux... beau dimanche à vous.

    RépondreSupprimer
  2. Belle visite… Une sorte de Meccano littéraire… :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. j'avoue que j'avais depuis longtemps envie d'avoir un prétexte pour entrer dans ces salles (moins envie des livres en consultation libre) quand je viens pour des expositions ou lectures dans les salles installées dans le second étage, pris au dessus du hall dans la hauteur de la première salle

      Supprimer
  3. Tu as assuré ta part de "patrimoine" j'avoue , nulle pour moi (une autre obligation )..autre façon d'y souscrire ..(sourire de travers)

    RépondreSupprimer