lundi, septembre 16, 2024

Paresse et courte marche vers Egypte proche

 


Lavage de cheveux et ménage strictement nécessaire plus petites broutilles, étais d’humeur oisive… Suis tout de même sortie parce que dois marcher mais bien peu résolue à le faire pendant une heure, et comme, avec la belle lumière il y avait toujours le vent, à peine un peu fatigué.. 



En passant, bien près de l’antre, devant Calvet y suis entrée, ai salué les dames et me suis dirigée tout de suite, l’idée m’en étant venue, vers la dernière salle du rez-de-chaussée de l’aile bordant le jardin, pour sa charmante boiserie bleu à gypseries blanches et surtout pour la nouvelle présentation des petites antiquités égyptiennes




afin d’accompagner les serments que j’ai relevé en buvant mon thé (comme pouvant à première ligne les assumer) dans une « déclaration d’innocence » devant le tribunal d’Osiris au Nouvel Empire (Livre des morts dans la traduction de Paul Barguet, cité dans l’Histoire de l’Egypte ancienne de Nicolas Grimal)

« …

Je n’ai pas appauvri un homme dans ses biens.

Je n’ai pas retranché au boisseau.

Je n’ai pas amoindri l’amoure.

Je n’ai pas triché sur les terrains.

Je n’ai pas ajouté au poids de la balance.

Je n’ai pas faussé le peson de la balance.

Je n’ai pas ôté le lait de la bouche des petits enfants.

Je n’ai pas privé le petit bétail de ses herbages.

Je n’ai pas piégé des oiseaux des roselières des dieux (pourtant le faire dans un joli petit matin..)

Je n’ai pas pêché de poisson dans leurs lagunes.

Je n’ai pas retenu l’eau au moment de l’inondation (ne pas sursauter en Egyote elle est la bienvenue)

Je n’ai pas opposé une digue à une eau courante.

Je n’ai pas éteint un feu dans son ardeur… »



auxquels j’ai voué deux sarcophages, des masques du Fayoun, une momie d’ibis, des vases canopes…




avant de continuer le tour des salles du rez-de-chaussée (l’étage étant fermé) ne sortant mon appareil que pour donner un écho aux morts égyptiens avec deux déplorations Avignonnaise, 

Celle de Simon de Châlons (plus austère que celle de Nicolas Mignard dans la salle suivante)

et ce bois de 1540 (environ) commandé à un sculpteur inconnu par la famille Biliotti pour la chapelle des religieuses de Sainte-Claire (là où Pétrarque vit pour la première fois Laure de Noves mais c’est une autre histoire).



Ne reprenant  une image que de la méridienne pour Arlette si elle passe parce qu’il me semble qu’elle l’aime.. avant de revenir par un e-petit tour par les petites rues pour allonger un peu le trajet.

4 commentaires:

  1. Un regard sur l'Égypte fait toujours plaisir… ;-)

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  2. tant mieux (sourire) - bonne journée

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  3. Ô ! les « portraits du Fayoum » toujours si magnifique

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    1. oui mais j'avoue que j'étais plus sensible au buste Moyen Empire, à la momie d'ibis et à l'Osiris (suis en plein dedans ces jours ci)

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