jeudi, octobre 03, 2024

Matin gris paresse et performances

 


Ciel sans lumière

et petit air frais sur chair,

matin d’octobre

Formalités, sourires,

petits rêves d’enfance.



sans grande qualité… ciel revenu au bleu dans l’après midi, paresseuse recherche d’idées pour le 35 de l’atelier du tiers.livre (en chassant une évidente mais non désirable), rangements, lectures/écoutes en rapport avec l’actualité… En revenir à l’atelier d’été de François Bon avec le #28 et des oeuvres d’art ou performances sans authenticité, raccrochées comme des annexes à des textes précédents


Oeuvres réelles ou imaginaires


#3

Un miroir déformant comme ceux que l’on trouve dans les Luna Park est installé, dos à la première vitre coulissante sur le balcon au dessus de la mer, face au mur bleu entre l’entrée et le couloir, une caméra postée devant la seconde porte fenêtre filme le reflet en se déplaçant lentement faisant courir sur le bleu des déformations s’approchant vaguement de risées.


#4

Trois jours avant le réveillon de Noël des journaux ont été posés sur la table ovale de la partie salle à manger chez A devant les fenêtres sur le jardin. Nous sommes cinq assises autour de la table, prenant une à une les assiettes d’une pile — elles sont quarante cinq en prévision de quelques ratés — que nous décorons, chacune à sa façon, de couronnes ou semis de fleurs plus ou moins stylisées… elles seront vernies et passées rapidement au four.


#19

Sur la plage, la géométrie baroque et éphémère des traits que l’enfant a tracé dans le sable humide, à l’aide d’un bambou cassé, en s’appliquant


#22

Dans la vitrine qui est maintenant celle d’un antiquaire spécialisé dans le vingtième siècle, immuable, au centre, entouré des objets et meubles qui disparaissent, vendus, plus ou moins rapidement, l’énorme tronc torse, écorcé et ciré,  trône comme un socle que j’imagine surmonté d’une sculpture forcément gigantesque qui change selon mon humeur.


#23

J’a crayonné le baleineau, le tas de sable, la bétonnière et l’atelier de vannier,  trouvés en allant plus bas que plus bas mais le dessin achevé je l’ai jeté, on ne fixe pas le mystère.

2 commentaires:

  1. "On ne fixe pas le mystère"… mais on peut l'approcher. ;-)

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    1. oui mais paresseusement voulais en finir et l'ai laissé en paix

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