Images ramenées d’une partie de ma marche

 Jour annoncé comme le plus tendre de la semaine, dont l’air en fait tardait à se dégourdir le matin. Reporté la sortie à l’après-midi et terminé les 23 paragraphes de mon #4 pour l’atelier, mis en repos pour relecture du tout après avoir corrigé les fautes de frappe et d’orthographe des dix-sept premiers, en souriant de travers à mon reste de confiance en moi une fois encore en lambeaux. (et publié en grimaçant et pensant tant pis il falait abandonner parce que plus de retapessage : ça empire... le soir).. à 3 heures et demi le ciel était d’un bleu doux avec paquets de nuages d’épaisseur et de tons variés… 

m’en suis allée me frayant passage entre les groupes de flâneurs avec ou sans sacs siglés rues Joseph Vernet et Saint Agricol

avançant d’un bon pas rue Carnot jusqu’au cloître des Carmes pour une visite platonique au second et dernier week-end du marché de Noël des artisans et producteurs locaux

Ai circulé au lieu des sourires au son d’une fanfare, entre les éventaires proposant tissages, céramiques, petits sacs, sculptures, chapeaux, écharpes, ouvrages d’aiguille, outils, cuirs, lampes et autres objets

et devant les stands de miels, de graines, de pains d’épices, sablés, vin chaud, chocolat non moins chaud ou en tablettes et bonbons,  etc… (là j’avais envie de ne plus être si platonique mais pas de faire la queue) prenant photos quand pouvais le faire à la sauvette et que je trouvais du charme à ce que je voyais (mais pas forcément de ce que je préférais parce qu’il aurait fallu que mes yeux mon nez mon appareil se fraient place et se mettent en évidence)

et puis suis revenue avec force détours mais sans plus prendre d’images, m’interrogeant déjà sur ce que je pouvais faire de cette cueillette sans grand intérêt…