Un très long résumé incomplet et normalement pagailleux de mes actes, tentatives de pensées, hésitations, ébauches de projets, en ce jour, qui a débuté après les remparts pour jeter revues ordures emballages etc.. par un passage chez le gérant pour payer mon loyer de juin, avant de continuer la rue de la Petite Fustrerie puisqu’elle était là tout en décidant d’attendre la semaine prochaine pour ma déclaration d’impôt qui me pose des problèmes techniques et moraux (je pose les photos de mon trajet au hasard ci-dessous)
avant de passer à la FNAC pour me faire fabriquer une copie de mon ancienne carte et la renouveler, en profitant pour prendre le programme papier ce qui a ajouté une couche supplémentaire à la confusion de mon cerveau… avant de racheter deux chemises chez Monoprix...
Pour le Festival, en décidant d’assumer mon égoïsme quelques certitudes comme la Cour d’honneur le 5 juillet avec NÔT de Marlene Moneiro Freitas « Parce qu’il a été trompé le sultan a juré de faire exécuter chaque matin la femme qu’il aura épousée la veille, Schéhérazade se porte volontaire pour l’épouser et lui raconte chaque nuit un conte dont elle interrompt la fin au matin, ajournant ainsi son exécution. Dans les Mille et une nuits, chef-d’oeuvre de la littérature arabe, Marlene Monteiro Freitas entrevoit un exercice de survie. De la tradition orale, ces contes ont gardé l’énergie des histoires qui circulent et sont sans cesse réinventées. La chorégraphe capverdienne traduit par le geste ce flux de paroles qui s’engendrent, se croisent et se contredisent. La scène devient l’espace ambigu dans lequel s’affrontent le vice et le vertu, le grand et le petit, le désir et son ombre. Dans la Cour du palais des Papes NÔT ajoute une nuit à l’infini.
S’y ajoutent, le 13 juillet à 22 heures BREL avec Anne Teresa De Keersmaecker & Solal Mariotte. « Comment danser ce monument de la chanson qu’est Jacques Brel, dont la musique traverse les générations ? Ce défi a été relevé par Solal Mariotte, danseur et chorégraphe prometteur français et Anne Teresa De Keersmaecker, la chorégraphe belge flamande. Après EXIT ABOVE présenté au Festival d’Avignon en 2023, la chorégraphe partage pour la première fois la scène avec le danseur, venu du breakdance, pour incarner ces chansons que rien ne prédestinait à être dansées. Ensemble, les deux artistes explorent la poésie puissante, l’expressivité et la gestuelle du chanteur belge à travers cette pièce jouée dans l’espace majestueux de la Carrière de Boulbon. Quant à la première partie de ce jour (auquel j’adresse une grimace) on verra… rien de ce à quoi je pensais ne semble possible.
Autre quasi certitude (mais il faut jouer aux quatre coins avec les dates) le Soulier de satin mis en scène par Eric Ruf dans la Cour d’honneur le 19, le 20 ou les 22 23 24 25 juillet à 22H - spectacle durant 8 heures avec entractes - « Le Soulier de satin, c’est celui que Dona Prouhèze (suis brusquement incapable d’obtenir le tilde), épouse du gouverneur Don Pélage, confie à la Vierge afin de courir moins vite vers Don Rodrigue. Dans le vaste monde de la Renaissance qui ne cesse d’étendre ses frontières, les amants vont s’aimer et se déchirer d’un continent à l’autre, tenaillés par le désir d’un amour absolu.
En 1929 paraissait ce drame aux dimensions déraisonnables. En 1987, Antoine Vitez le présente au Festival dans une mise en scène demeurée légendaire. Près de quarante ans après, Le Soulier de satin retrouve la Cour d’honneur, porté par Eric Ruf. À rebours de toute liturgie, le metteur en scène révèle la force théâtrale de cette langue incarnée magnifiquement par la troupe de la Comédie-Française. »
J’arrête là. Restent à caser le off, les théâtres amis, autrui, les courses, les spectacles de rue officiels ou non, les lectures de RFI, les lectures dans le Cloître du Souffle d’Avignon et (mais là j’ai des idées) Frédéric Mistral, Aubanel… (je censure Benoît XII malgré la qualité de ce qui y est proposé à cause de vraiment trop fréquentes incompatibilités avec carcasse) les expositions, la Collection Lambert à plusieurs titres, les lavages de cheveux et j’insiste autrui..
Ce 31 mai vais marcher très suffisamment et sans doute semer pagaille comme toujours en ce temps parce que Rosmerta est sur le pont à la Scierie (logique délicieuse) et que j’ai pris des engagements.
6 commentaires:
Pour "Le Soulier de satin", prévoir des baskets de marathon… ;-)
bonjour Dominique et merci... oui et de l'équilibre sur les marches des gradins, avec moi ce n'est pas gagné !
Impôts, Fnac, festival, boutiques, Rosmerta…….encombrement cérébral, il faudrait pouvoir imaginer dans le cerveau une bretelle de contournement qui permette de revenir en amont pour laisser du temps à la réflexion et aux priorités.
me perdrai dans les bretelles (aucune sottise n'e m'est étrangère)
Beau programme pour le moral et les décisions, pour le reste ...un jour après l'autre Bravo à toi pour nous stimuler et faire grossir" Paumée "
(2h d'exposition hier m'ont épuisée avec intérêt)
grand merci Arlette
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